Premier event |
jopopoe |
Orkestra
Deux jeux courts pour un event d'une semaine.
Gunpoint parce que j'ai adoré, c'est assez facile mais le feeling des sauts est formidable, haha !
Et Grow Home parce que malgré tout le bien que j'avais entendu à propos de ce jeu je l'ai laissé traîner dans mon backlog sans y toucher jusqu'à ce que l'event précédent me pousse à m'y mettre. Et c'était vachement bien !
J'espère que les deux jeux te plairont
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Gunpoint
Grow Home
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/323320/achievements/ Commentaire : Grow Home fini, à 100% !
Après des débuts douloureux dus à la maniabilité un peu "flottante" (toi aussi Georgie... euh pardon, je m'égare) et aux graphismes qui ressemblent à un mélange du premier Alone in the Dark et d'un prototype de jeu non finalisé, ben on s'éclate pas mal.
On apprécie la liberté de pouvoir relier les éléments du décor un peu comme on veut, on admire notre œuvre un peu foutraque mais plutôt enchanteresse, et de fil en aiguille on se surprend à finir le jeu à fond parce que ça n'est ni trop pénible ni trop répétitif (sauf les 2/3 derniers succès).
C'est original, joli, et plutôt bien calibré.
Une bonne pioche, malgré quelques problèmes de caméra qui ne viennent pas vraiment ternir le plaisir.
14/20 Terminé le : 07/04/2018
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Animaux |
La Chouette |
jopopoe
Bon comme d'hab' je ne choisis que des jeux que j'ai fait et appréciés :
Amnesia parce qu'il faut y avoir joué, et que c'est lorsqu'on se dit "ça fait pas si peur que ça finalement" que survient un truc malsain qui fait grimper le trouillomètre à fond ;
Cave Story+ un bon petit jeu de shoot/plate-forme très bien fini et très agréable à jouer ;
F.E.A.R. 2 qui, s'il n'égale pas son prédécesseur, est tout de même très réussi ;
Fallout, un RPG absolument génial et une des ambiances les plus réussies qui soient malgré le nombre réduit de pixels ;
L'inévitable Toki Tori en jeu bonux avec valeur animale ajoutée, un jeu d'énigmes qui sait devenir bien ardu dans les derniers tableaux (ou alors je suis juste pas bon ! )
J'espère avoir suffisamment varié les plaisirs, dans tous les cas amuse-toi bien !!!
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Amnesia: The Dark Descent
Cave Story+
F.E.A.R. 2: Project Origin
Fallout
Toki Tori
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Animaux |
jopopoe |
Kyotenshi
Enjoy ! J'ai terminé 4 des 5 jeux de cette liste, et j'en garde d'excellents souvenirs, en particulier Beyond Good & Evil et Owlboy !
Comptes une douzaine d'heure pour BGE et Owlboy, 5 heures pour Papo et ... Beaucoup de patience pour Hell Yeah !
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Beyond Good and Evil
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://www.trueachievements.com/game/Beyond-Good-and-Evil-HD/achievements?gamerid=342201&showall=1 Commentaire : Un jeu qui a très bien vieilli
Beyond Good & Evil est un open-world à échelle réduite, doté d'un charisme extraordinaire et que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir 15 ans après sa sortie.
Le jeu débute fort et vite, et vous fait prendre l'histoire en marche. C'est un peu confus au tout début mais l'histoire s'éclaircit rapidement. Le jeu est fichtrement beau pour de la sixième génération, les combats très basiques mais on fait avec, et on s'attache rapidement aux protagonistes. Et pourtant la direction artistique me parlait vraiment pas (exception faite de Pey'j), donc c'est que le jeu est bien écrit pour avoir réussi à me faire surmonter mes préjugés !
Le jeu nous présente des niveaux à la Mario qui vont se succéder au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, niveaux connectés entre eux par un grand hub extérieur. Mais il propose également un certains nombre d'activités secondaires, qui, si elles ne rivalisent pas avec celles d'un GTA, aident grandement à renouveler l'intérêt du jeu en variant les plaisirs. Et chasser les animaux ou les perles au travers des niveaux aide également à tout explorer de fond en comble, sans que ça soit jamais ni trop dur ni trop frustrant.
Au bout d'une dizaine d'heures on a fait le tour de ce que le jeu avait à proposer et on se lance dans le dernier acte, beaucoup plus linéaire, et qui est tout simplement grandiose. Sans spoiler, le décor est hyper réussi, l'histoire n'est pas en reste et le final riche en émotion est un peu la cerise sur le gâteau !
Côté défauts, on peut signaler un minijeu pourri (le palet), une caméra un peu trop fofolle par moments (mais c'est pire dans la version HD à laquelle j'ai joué apparemment), et des temps de chargement un poil trop fréquents.
Mais rien qui n'empêche d'apprécier le voyage proposé par ce jeu très réussi en tous points.
17/20 Terminé le : 28/05/2018
Owlboy
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1383578459 Commentaire : Owlboy est sans doute le plus beau jeu en pixel art auquel j'ai jamais joué : tout est absolument magnifique, les protagonistes, les ennemis, les décors, les cinématiques, les arrière-plans, bref vous l'aurez compris ça déchire vraiment la rétine. La musique est également à tomber par terre, et donne une vraie leçon à des dizaines de jeux aux budgets musicaux des dizaines de fois plus élevés !
Mais sous cette beauté enivrante, il faut avouer qu'on est en présence d'un jeu somme toute assez basique : le level design est quelconque, les phases de shoot sont correctes mais sans plus (le jeu est un poil trop zoomé), les boss oscillent entre le bon et le correct, et ni l'histoire ni la narration ne sont d'une qualité époustouflante.
La prise en main n'est pas immédiate (la transition vol/marche est un poil hasardeuse), le fait de devoir porter quelqu'un en quasi-permanence ralentit la récolte de fruits permettant de restaurer la santé ou le ramassage de trésors. Le jeu propose également des phases d'infiltrations franchement pas intéressantes, et un mini-jeu complètement nul dans lequel on se transforme en boulet de canon incontrôlable.
En parlant de trésors, mentionnons le plus gros oubli du jeu : la carte ! Pas de carte, ni globale, ni locale, c'est juste impardonnable. Et du coup ça ne donne vraiment pas envie d'aller à la chasse aux trésors, puisqu'en l'absence de carte difficile de savoir où on aurait pu en laisser ! Autre obstacle qui n'aide pas à se repérer, l'impossibilité d'effectuer un zoom arrière. Certains passages sont scriptés pour être joués en mode dézoomé, et on aurait aimé pouvoir passer à volonté de ce mode au mode normal. Bref tout ça tue un peu l'envie d'explorer, ce qui est dommage pour un monde qui se veut ouvert.
L'histoire se laisse suivre mais il y a deux/trois passages bien stupides, et on incarne une grosse victime qui passe son temps à se faire insulter sans réagir. Bon faut dire qu'il est muet aussi. Oui muet, à la Gordon Freeman, le truc qui devrait être interdit tellement c'est chiant. Et le ton oscille souvent entre le tragique et l'humour de cours de récré, c'est bizarre et ça empêche un peu la mayonnaise de prendre...
Le ramage ne se rapporte pas vraiment au plumage. Donc oui, c'est hyper-beau, mais niveau jeu en lui-même c'est tout juste sympa, sans être transcendant.
14/20 Terminé le : 12/05/2018
Papo & Yo
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/227080/achievements/ Commentaire : Mouais
Ça se laisse jouer mais sans plus. Je dis pas que c'est un mauvais jeu, mais je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dedans.
Déjà au premier abord ça vend pas du rêve : l'environnement est terne comme c'est pas permis car bêtement réaliste, l'ambiance enfantine me plaît pas du tout et je devient nauséeux au bout d'un quart d'heure de jeu. Bon je bidouille les fichiers du jeu pour changer le FOV comme on me l'a conseillé, et je peux enfin jouer sans bassine.
On est en présence d'un Puzzle-game avec 2/3 légères séquences de plate-forme, mais rien qui ne fasse s'arracher les cheveux ni d'un côté ni de l'autre. C'est basique, sans génie, et on sent bien que tous les efforts ont plutôt été mis du côté de la métaphore que le jeu file.
Métaphore plutôt réussie, mais qu'on m'a malheureusement expliquée avant même que je lance le jeu. Je pense que j'aurais davantage apprécié le jeu si j'avais découvert ce double sens des aventures de Papo et Yo par moi-même, mais tant pis.
Donc voilà, pas grand-chose de plus à dire. Il y a bien quelques soucis de collisions, quelques bugs de caméra, mais rien qui empêche fondamentalement le jeu de fonctionner.
Désolé d'être resté hermétique aux péripéties de cet enfant et de son monstre.
12/20 Terminé le : 17/05/2018
Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/HellYeah Commentaire : Sous la couche de vernis fendard et sanguinolent, un jeu un peu basique mais sympathique :
Hell Yeah ! c'est un faux metroidvania dans lequel on est tout le temps tenu par la main et où le but est clair dès le début : occire 100 mini-boss (ce qui lui confère clairement un petit côté metroid II).
Le jeu est violent, déborde d'un humour bas du front plutôt sympa, et, s'il ne brille pas par son level-design somme toute assez basique, possède une certaine originalité en proposant des finish him débiles pour chaque mini-boss vaincu. Ces mini-jeux de 3/4 secondes très inspirés de Wario Ware sont autant de scénettes gores et franchement allumées qui offriront toujours aux ennemis une fin horrible.
Bon niveau gameplay ça n'est pas parfait, car si le lapin mort se contrôle plutôt bien, la difficulté est instable : certains ennemis sont trop faciles tandis que certains passages sont gavés d'insta-death et avares en checkpoints, bref ça varie pas mal. Le gameplay est assez varié (notamment les missions secondaires), mais pas tout le temps réussi : on trouve une séquence de flipper à la Sonic un peu ratée, des missions de tricks façon BMX franchement nulles, et de la course contre la montre sympa mais sans plus.
Il y aussi une tentative d'avoir un mini-jeu de gestion des monstres que vous avez occis (un peu comme le jardin de Plants vs Zombies) mais c'est tellement basique que vous n'y toucherez sans doute pas plus de 2/3 fois 30 secondes.
Bon dit comme ça on dirait que je casse bien le jeu, mais l'ambiance gore et les visuels réussis rattrapent vraiment tout ça, et globalement l'expérience reste intéressante. En fait je pense que le jeu aurait gagné à virer ces missions secondaires ratées en ne gardant que le meilleur, la trame principale.
14/20
PS : Oh et une chanson pourrie, même ironique, ça reste pénible hein. Terminé le : 09/05/2018
Brothers - A Tale of Two Sons
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1379844763 Commentaire : Brothers c'est un jeu à la dimension narrative très fortement développée, et au gameplay bizarre qui vous demandera de diviser votre cerveau en deux. Car à chaque joystick de la manette correspond les mouvements d'un personnage, ce qui nécessite un certain temps d'adaptation (au bout de presque 3 heures de jeu mon cerveau buggait encore un peu de temps en temps).
Du coup on retrouve les mécanismes classiques d'un jeu coopératif, mais dans un jeu solo. Un peu bizarre comme idée, mais ça fonctionne donc pourquoi pas. Bon après c'est quand même très basique comme gameplay, on sent bien que c'est pas l'aspect du jeu qui a été le plus travaillé.
Visuellement le jeu assure vraiment comme une bête, surtout artistiquement en fait, avec des environnements tour à tour écrasants, inquiétants, enchanteurs, enfin bref c'est tout simplement merveilleux (mention spéciale à la séquence qui rappelle les mines de la Moria version Peter Jackson, le côté grandiose marche très très bien). L'univers n'est pas en reste, une sorte de Fantasy qui laisse la bride libre à l'imagination du joueur en n'expliquant pas grand-chose.
Le plus gros défaut du jeu c'est sans doute sa structure en niveaux à la Mario 64 : les maps sont plutôt petites et l'impression de progresser en vase clos est tenace. La progression se fait à l'aide de corniches improbables mais presque jamais en empruntant un chemin logique qui pourrait mener à l'endroit que l'on cherche à visiter. Tout ceci met un grand coup à la crédibilité de l'univers, car le level design nous rappelle en permanence qu'on est dans un jeu : les environnements traversés, s'ils sont fonctionnels d'un point de vue ludique, ne sont jamais crédibles en tant que lieux réels, et c'est un peu dommage pour un jeu qui mise tant sur son histoire.
Brothers est également un jeu chargé en émotion, et autant des fois ça marche très bien (l'avant-dernier acte est extrêmement réussi de ce côté-là), autant des fois ça tombe prodigieusement à plat (la séquence d'ouverture, ou encore l’atterrissage).
Finalement ce voyage rappelle fortement celui d'un certain Bilbo, avec ses scénettes successives et son côté initiatique. Le jeu oscille entre le moyen et le très bon, et n'a pas forcément le temps de lasser avec sa durée de vie de moins de 3 heures.
14/20
Terminé le : 07/05/2018
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Battle event |
jopopoe |
darkvador
<b>Life is strange</b> : car je viens de le finir et que j'ai vraiment adoré 14 heures d'après HowLongToBeat
<b>Omikron - The Nomad Soul</b> : c'est une vieillerie mais aussi une super expérience (à l'époque) par contre j'ai peur qu'il ai très mal vieilli 10h30 pour le finir
<b>Superhot </b>: car il est court et parait il très bon et que je me dit toujours qu'il faudrait que je le lance 2h de jeu
<b>Renegade Ops</b> : car je l'ai fait pour le dernier event et que j'ai passé un bon moment 4h30 de jeu
<b>DOOM(2016)</b> : car tu as l'air de bien aimé les FPS
<b>Tetrobot and CO.</b> car quand je l'ai vu dans ta liste je me suis tout de suite dit qu'il devait sagir d'un jeu de logique
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Life is Strange
Omikron - The Nomad Soul
SUPERHOT
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/322500/achievements/ Commentaire : Un concept sympa moyennement exploité
J'avais essayé la démo gratuite avant qu'ils n'en fassent un jeu complet, et c'était fun même si un peu limité.
Ben le jeu complet c'est pareil, avec en plus une histoire moyenne incrustée d'une manière qui manque cruellement de subtilité. La pseudo-ambiance DOS/Matrix fait plus mal au crâne qu'autre chose, et le rythme du jeu est sans cesse haché par des scénettes ou des dialogues qui ne provoquent qu'un seul effet "quand est-ce que ça finit que je puisse retourner tuer des gens au ralenti ?".
Car les niveaux sont bien fendards, et on s'éclate à faire exploser des bonhommes rouges tout en esquivant leur balles façon Keanu Reeves. Bon le level design manque un peu de génie, certes, et tout ça ne se renouvelle pas beaucoup, mais on s'amuse quand même pas mal, grâce à un concept de base franchement efficace.
12/20 Terminé le : 21/07/2018
Renegade Ops
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/RenegadeOps Commentaire : Un défouloir fun et immédiat, avec quelques défauts.
Renegade Ops est un twin-stick shooter d'un genre un peu particulier, puisqu'on y dirige un véhicule doté d'une inertie bien plus grande que les vaisseaux spatiaux habituels, et qu'il va falloir vous y habituer. Pas de demi-tour immédiat, ni de virages trop serrés, et il peut vous arriver de partir en tonneaux si vous heurtez certains éléments du décor !
Et en fait tout ça c'est plutôt pénible : si le jeu est comme promis un défouloir fun et explosif, vous allez régulièrement pester lorsque vous vous retrouverez sur le dos, telle une tortue, à vous faire canarder par tout vos ennemis, sans pouvoir riposter ni vous déplacer. Et en général vous mourrez avant que le jeu vous aie fait respawner.
Ah oui car le jeu ne propose pas de checkpoints dans les niveaux, mais un système de vies à la Mario. Un choix plutôt étrange mais pas trop gênant finalement car on ne meurt pas si souvent que ça.
L'ambiance façon Commando vous arrachera un sourire ou deux, même si le scénario est du coup franchement inintéressant car totalement cliché (alors oui je sais que c'est voulu, mais ça n'en est pas moins inintéressant à suivre). Le doublage est pas génial mais est en phase avec l'ambiance nanardesque donc ça passe.
Enfin, si les combats ont pas mal la pêche et qu'on s'amuse à tout détruire une fois habitué aux contrôles, le jeu manque quand même de lisibilité, rendant la priorisation des ennemis un peu trop compliquée : il aurait peut-être fallu utiliser des couleurs différentes pour les ennemis plus puissants, à la façon des jeux d'arcade.
14/20 Terminé le : 09/08/2018
DOOM (2016)
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/379720/achievements/ Commentaire : Quand on lance DOOM 4 pour la première fois, on est surpris par le fun immédiat que procure le jeu : presque pas d'exposition, une arme entre les mains, quelques ennemis, et un gameplay qui s'annonce d'ors et déjà très très efficace ! La BO est extrêmement réussie, le jeu est gore à souhait, et on s'éclate à exploser des crânes de démons à la main. Car les exécutions d'ennemis dont la vie est très basses (les glory kills) sont funs, variées, nécessaires (elles rendent un peu de PV et permettent d'avoir une pause d'une demi-seconde), et viennent rythmer intelligemment les combats.
Puis le jeu prend un virage un peu bizarre en vous incitant à explorer les niveaux pour débloquer toutes les améliorations d'armes. J'étais franchement réfractaire au début (de l'exploration dans un tel défouloir, quelle hérésie !) mais je me suis forcé un peu pour améliorer mon équipement et au final ça se fait. On n'est que très rarement bloqué, et même si ça casse pas mal le rythme du jeu, cela permet également de débloquer de nouvelles manières de jouer. Mais la carte est assez pénible à lire au début (même si on finit par s'y faire) ce qui peut démotiver les explorateurs en herbe.
Chaque niveau propose des défis secondaires qui vont chercher à vous faire accomplir telle ou telle action sur des ennemis spécifiques, ce qui va permettre d'orienter provisoirement votre manière de jouer et de varier encore un peu le gameplay. Un peu comme dans les Wolfenstein récents, sans le côté farming.
On survole l'histoire du jeu en mode osef, et c'est plutôt sympa dans un jeu comme ça. Pas de cinématiques infinissables, ni d'exposition rasoir, on avance juste en tuant des démons et en fracassant sous nos bottes tout ce qu'il est possible de fracasser.
Esthétiquement ça a énormément de charme (enfin si on apprécie le genre doomesque) même si techniquement ça oscille entre bon et moins bon. Tout comme Rage en son temps, Doom est magnifique de loin et bien moche de prêt. Mais si vous aimez l'esthétique infernale habituelle d'id software vous allez pas être déçus !
Le jeu atteint son plein potentiel vers la fin, lorsqu'on atteint des arènes pleines de monstres variés plus balèzes les uns que les autres, et qu'il faut vraiment user de toutes les ficelles à votre disposition pour s'en sortir ! Et c'est là la marque d'un bon jeu : Je jouais en mode difficile, j'étais bloqué dans une arène particulièrement retorse, mais je n'ai pas du tout eu envie de baisser le niveau de difficulté. A chaque mort je variais mon approche, et lorsque j'ai vraiment exploité tous les outils à ma disposition ça a fini par payer. J'avais l'impression de pouvoir faire mieux à chaque nouvelle approche, et un jeu qui peut vous tuer aussi régulièrement sans trop vous frustrer ni vous donner l'impression d'être face à un mur c'est vraiment un bon jeu !
Bon le système de checkpoints accuse parfois des ratés, et vous forcera à explorer de nouveau un secteur entier parce que vous n'avez pas encore atteint l'endroit précis où la sauvegarde se déclenche, mais en dehors de ça, peu de reproches à faire à cette cuvée de Doom !
Un jeu fun, brutal, varié. On en redemande !
17/20 Terminé le : 28/08/2018
Tetrobot and Co.
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : Différent, mais pas meilleur Commentaire : Tetrobot décide de se débarrasser du côté plate-forme du premier jeu pour proposer un pur jeu de réflexion. Déplacements à la souris, possibilité de rembobiner chaque action à tout moment, on sent qu'ils veulent davantage mettre à l'épreuve les neurones du joueur que sa dextérité. J'ai eu un peu de mal au début (j'aime beaucoup les jeux de plate-forme !) mais j'ai fini par m'y faire.
Les premiers niveaux sont plutôt sympas, on prend plaisir à se frayer un chemins dans ces salles garnies de blocs amovibles, mais dès que les niveaux deviennent plus retors le jeu perd beaucoup en fun. On a pas mal de mécanique qui sont expliquées un poil trop tard (pour encourager le joueur à refaire les niveaux j'imagine, mais moi j'aime bien faire les niveaux à 100% du premier coup !), voire pas du tout (le fameux rembobinage n'est jamais vraiment introduit, il faut juste avoir l'idée de cliquer sur cette icône bizarre en haut à gauche).
Du coup on progresse avec un petit coup de walkthrough par-ci par-là (ce qui tue le fun mais évite d'être bloqué trop longtemps), jusqu'à ce que les niveaux deviennent si durs qu'on n'arrête pas d'avoir besoin d'aide, et là on ne s'amuse plus vraiment : les niveaux sont trop grands , trop labyrinthiques, et du coup les énigmes trop étalées et très difficiles à appréhender dans leur globalité.
Au fur et à mesure du jeu on débloque des trucs inintéressants comme un faux Facebook, ou encore une histoire bidon qui n'est ni introduite, ni bien racontée ni conclue convenablement.
Certaines musiques passent bien, d'autres m'ont plus crispé qu'autre chose à cause de certaines sonorités répétitives et aigües.
Du coup quand ça fonctionne, c'est plutôt fun et gratifiant, mais quand ça grince, qu'est-ce que ça devient rasoir !
12/20
Terminé le : 06/08/2018
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Battle event |
Cannes |
jopopoe
Ma liste pour Cannes :
(D'habitude je propose au maximum des jeux auxquels j'ai joué moi-même et que j'ai apprécié, mais là j'ai pas vraiment pu ^^ )
Antichamber pour la logique. Je m'y suis arraché les cheveux lors d'un event précédent, alors bon courage ! 5-7 heures
Furi. En voilà un jeu qu'il a l'air bien (et beau !). 5-6 heures
Retour vers le futur, le jeu. J'ai prévu de me le faire bientôt, alors tu vas me servir de cobaye ! 12-14 heures
Shadow Warrior : alors ça ça a l'air cool (et gore) comme jeu ! 12-15 heures
The Vanishing of Ethan Carter : J'espère que tu aimes marcher ! 4 heures
Tomb Raider : Les retours sont partagés sur celui-là. 11-15 heures
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Furi
Back to the Future: The Game
Shadow Warrior
The Vanishing of Ethan Carter
Tomb Raider
Antichamber
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Halloween |
Forseti |
jopopoe
DOOM, 11h30. Parce que je m'y suis éclaté comme un petit fou récemment, et que ça défoule comme c'est pas permis !
Bully, 14h00. Parce qu'il s'agit pour moi d'un des tous meilleurs Rockstar, et qu'il sait être fou-fou là où GTA IV devenait rasoir.
Spec Ops : The Line, 6h00. Parce que. C'est tout. Impossible d'en dire plus, moins on en sait sur ce jeu et plus on l'apprécie.
Lara Croft GO - 3h30. Parce que j'ai entendu du bien des version GO d'Hitman et de Tomb Raider, tu me confirmeras ça (ou pas !).
Et le jeu d'Halloween :
Monster Prom,1h30. Parce qu'il me sera difficile de trouver un jeu plus Halloween-esque je pense, et que certains canards en vantaient les mérites ici-même il y a peu !
J'espère que tu trouveras au moins un jeu qui te motivera et qui te plaira dans tout ça, bon jeu !
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DOOM (2016)
Bully: Scholarship Edition
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamuserimages-a.akamaihd.net/ugc/956346763680879732/CC065A20FE766B52EFDE2B401760E10D44978DA0/ Commentaire : Je viens terminer Bully grâce au SilentPatch (merci jopopoe). Que dire. C'est un GTA like typique des années 2000, c'est à dire qu'il a assez mal vieilli comme je disais plus haut. Il est souvent frustrant, quelques exemples:
- Aller/Retour qui constituent la moité du jeu
- Nombreux bugs, y compris dans les missions
- Sauvegarde dans les missions à l'ancienne, c.a.d que si quelque chose foire on doit recommencer du tout début et se en se déplaçant pour relancer la quête
- C'est laid
Toutefois l'histoire et l'univers sont suffisamment originaux pour valoir le détour pour les fan du genre... et je n'en suis pas un. Il reste assez court (~12h en ligne droite). Je ne regrette rien, mais c'est clair que le fait qu'il soit choisi dans l'event lui a sauvé la vie, sinon je n'aurais pas tant insisté Terminé le : 04/11/2018
Spec Ops: The Line
Lara Croft GO
Evaluation : Bien aimé Preuve : http://tof.cx/images/2018/11/04/2ff62aa17f9d6f54d90d1f1a9ea9f2e3.png Commentaire : Les énigmes et mécaniques de jeu sont classiques (interrupteur, plate-forme, ennemis avec un pattern de déplacement, etc...) mais elles sont très bien mises en œuvre et c'est donc une aventure courte mais très plaisante. Et puis surtout on sent l'esprit Tomb Raider.
Toutefois je vois mal le concept sur des dizaines d'heures de jeu, c'est un peu limité pour ça, mais dans cette formule c'est parfait! Terminé le : 04/11/2018
Monster Prom
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Halloween |
jopopoe |
Chivastein
Pour mon Jopopoe, je te propose :
- The Stanley Parable, 3h, je commence par mon coup de coeur, je l'ai choisi sans hésiter, surtout que ses 3 petites heures te sembleront passer bien plus rapidement
- To The Moon, 5h, old-school RPG narratif, je ne l'ai pas fait personnellement, mais il a été très souvent encensé
- Shadow Tactics: Blades of the Shogun; 25h, commando-like, un style de jeu qu'on n'a plus tellement l'habitude de voir de nos jours, mais Shadow Tactics est tout à fait à la hauteur de ses prédécesseurs
- Fallout: New Vegas; 50h, je sais, c'est long, mais tu as déjà visiblement poncé Fallout 3, alors je ne comprends pas que tu n'aies pas encore visité New Vegas!
- SOMA; 10h, pour le thème, j'avais choisi Outlast à l'origine, avant de me rendre compte que tu l'avais déjà fait
Voilà ma sélection que j'ai voulu diverse, sélection difficile s'il en est, tant ton backlog est rempli de jeux formidables auxquels tu ne sembles pas encore avoir joué!
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The Stanley Parable
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/221910/achievements/ Commentaire : Un OVNI qui se joue des codes vidéo-ludiques
The Stanley Parable séduit très rapidement le joueur, avec son narrateur qui commente en direct vos actions, c'est assez marrant. D'autant plus que l'acteur qui assure le doublage est franchement très bon.
Puis il prend un temps d'avance sur les actions du joueur, et c'est là que commence le vrai jeu. Ecouter cette voix omnisciente ou refuser de se laisser dicter sa conduite ? Bon j'ai très rapidement opté pour la seconde solution, et le jeu m'a tendu un piège dans lequel j’ai allègrement sauté, ce qui m'a valu les railleries du narrateur, c'était encore une fois très drôle !
Bon du coup le reste du jeu va consister à osciller entre obéir ou désobéir au gré de vos envies, afin de satisfaire ou de rendre folle cette fameuse voix off.
Parfois on tourne un peu en rond de manière pénible, on tâtonne beaucoup, mais on débloque des petites scénettes régulièrement, on déconstruit le jeu et on s'amuse beaucoup à l'entendre se plaindre.
J'ai personnellement trouvé que ça manquait d'une sorte de carte qui t'expliquerait ce que tu as fait et t'aiderait à découvrir ce que tu n'as pas encore vu, ça m'aurait un peu aidé à me motiver à tout voir.
Du coup je n'ai pas tout vu ni tout fait, parce que la répétition commençait un peu trop à se faire sentir, et quand le jeu m'a fortement incité à faire Echap, j'ai obtempéré et quitté ma partie. 1h30 de jeu au total, c'était fun mais pas exceptionnel. Sans doute pas assez ludique pour moi.
14/20 Terminé le : 02/11/2018
To the Moon
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/OHdQvGG Commentaire : Bricolé sous RPG Maker, To The Moon est un peu austère visuellement. Si on ajoute aux graphismes assez basiques les dialogues un peut bêbêtes et l'humour à trois francs six sous, le premier contact est assez rude.
Il est question de mort, de rêve et de réaliser les souhaits, mais le ton est vraiment à l'ouest et pas en accord avec le thème. Les protagonistes sont censés avoir l'habitude de travailler avec des mourants,et , loin de posséder la retenue d'un quelconque croque-mort, ils se comportent comme des trous du cul et ne font preuve d'aucun respect.
Mais, très étrangement, la sauce finit quand même par prendre et l'ambiance mélancolique par fonctionner. C'est tristounet, le concept est intrigant, et c'est pas mal raconté. On remonte la vie d'un homme à rebours, au travers de scénettes dans lesquelles on est extrêmement passif.
Car To The Moon ne contient pratiquement aucun gameplay, et est plutôt l'équivalent 16 bits d'un walking simulator. On va de place en place en regardant l'histoire se dérouler sous nos yeux, et pas grand chose de plus. Rien de bien ludique en somme.
Malgré cela j'ai été bien pris par l'histoire tout au long du jeu, et j'ai pris plaisir à découvrir la vie de cette homme, poussé par ma curiosité. J'ai malheureusement sévèrement décroché vers la fin, où tout s'enchaîne un peu trop vite et un peu trop facilement, et je ne me suis plus vraiment senti concerné par ce qui se passait...
Un moment sympa mais pas exceptionnel.
13/20 Terminé le : 04/11/2018
Shadow Tactics: Blades of the Shogun
Fallout: New Vegas
SOMA
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/282140/?tab=achievements Commentaire : SOMA c’est typiquement le genre de jeu qui met bien trop longtemps à démarrer, mais qui une fois lancé est pétri de qualités.
Le début est un cas d’école d’exposition ennuyeuse et trop longue : on fait des actions bêbêtes qui relèvent du train-train quotidien, c’est super barbant. On sent que le jeu se veut réaliste mais les actions illogiques qu’on nous pousse à faire brise totalement l’immersion.
J’ai droit à mon premier bug idiot (quitter et relancer le jeu permet de briser les quelques bugs qui pourraient vous gêner), puis le jeu débute réellement. L’univers est prenant mais on n’est toujours pas immergé (enfin au sens propre si, mais c’est une autre histoire ^^ ) dans le jeu car les développeurs ont joué la carte du mystère en choisissant de ne pratiquement rien révéler, ce qui ne donne aucune motivation au héros. En gros on tourne en rond en activant ce qui est activable et en se disant que ça fera bien avancer l’histoire. Du coup on obéit à une pure logique ludique, et pas du tout aux règles de l’univers du jeu.
Typiquement, à un moment le jeu vous dit "si tu actives ce levier attention aux conséquences, pas de marche arrière" sauf qu'on pige même pas ce qu'il fait précisément le levier en question, il est donc difficile de faire un choix éclairé...
Je pense que le jeu est trop radin en informations pendant les premières heures, afin de jouer la carte du mystère, mais du coup on ne s’implique que très très lentement, et on a peu de motivation. En plus l’ambiance SF un peu générique ne me plaisait pas plus que ça (alors que l’ambiance Lovecraftienne d’Amnesia me parlait à 200%), mais plus on avance dans le jeu plus l’ambiance prend de l’ampleur, jusqu'aux heures finales extraordinairement réussies !
Idem pour l’histoire, quand on comprend un peu les tenants et les aboutissants tout ça devient très intéressant, et là pour le coup on a vraiment envie d’avancer. Et vu que l’intérêt de l’histoire progresse en parallèle à la qualité de l’ambiance, le jeu devient très, très bon.
Ça vaut le coup de persévérer, donc !
15/20 Terminé le : 27/11/2018
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Mars |
jopopoe |
Hyeud
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Axiom Verge
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/Lt1pucX Commentaire : En tant que fan de Metroid, quand on commence Axiom Verge on est sur un petit nuage : des graphismes à mi-chemin entre le Metroid originel et Super Metroid, une musique façon chiptune excellente, et une ambiance dark SF digne des meilleurs opus de la série de chez Nintendo.
Mais Axiom Verge lorgne davantage du côté des débuts du genre metroidvania que de celui de ses déclinaisons modernes pour ce qui est de la progression dans le jeu. En effet, il n'y a pas de fil rouge pour guider le joueur, pas d'objectif clairement défini, et il faudra en permanence explorer les moindre recoins de la (gigantesque) carte pour trouver où vont se dérouler la suite des événements.
Et autant le dire de suite, habitué que je suis aux Castlevania de la GBA et de la DS avec leurs objectifs clairs et balisés, j'ai trouvé que c'était un net recul en terme de plaisir de jeu de devoir tout le temps errer dans ce monde afin de trouver quoi faire. Certes un des plaisirs du genre metroidvania c'est d'explorer d'anciennes zones grâce à nos nouveaux pouvoirs, mais avoir un fil conducteur me paraît tout de même important. Surtout que le voyage rapide est quasiment inexistant dans Axiom Verge, et qu'on va donc traverser et re-traverser encore et encore les mêmes salles.
En dehors de ce défaut, les sensations de jeu sont très très bonnes, et si le grand nombre d'armes différentes n'est pas vraiment utile, le jeu a au moins le mérite d'offrir le choix. Les ennemis sont intéressants, deviennent bien coriaces vers la fin du jeu, et seuls les boss font un peu pâle figure en proposant des combats un peu trop basiques. J'ai aussi lutté un peu avec les dash à base de double input, ça ne fonctionne pas idéalement comme mécanique de jeu j'ai trouvé.
Bon l'histoire est pas vraiment intéressante, et le jeu est quand même hyper surcoté, mais je mentirais si je disais ne pas y avoir pris un plaisir certain.
15/20
Terminé le : 14/03/2019
Eets Munchies
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : pas Commentaire : Un jeu de puzzle hyper basique, voire carrément enfantin pour ce qui est de l'ambiance.
Pas vraiment ma came donc, d'autant qu'on a l'impression de passer à côté du jeu en ne le faisant pas à 100%, mais que je n'ai pas assez de neurones pour le 100% !
Heureusement ça se finit en une heure !
11/20
Terminé le : 14/03/2019
Stealth Bastard Deluxe
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/StealthBastardDeluxe Commentaire : Super Meat Boy en plus lent et avec une pointe d'infiltration.
Stealth Bastard Deluxe est un puzzle-platformer assaisonné d'une pointe de die-and-retry et n'ayant finalement pas grand chose à voir avec les jeu d'infiltration auxquelles nous sommes habitués.
Je m'explique : d’habitude dans un jeu d'infiltration on est plutôt lent, on s'applique, et on sert les fesses pour ne pas se faire voir. Dans Stealth Bastard chaque niveau est chronométré, et le but va être de résoudre le niveau et de faire preuve de la dextérité nécessaire pour arriver à la fin, en apprenant de chacune de nos morts répétées.
Du coup c'est beaucoup plus rapide, et si on atteint pas les sommets de frénésie de Super Meat Boy, on est bien plus souvent en train de courir qu'en train de se cacher. Enfin, quand on a compris quoi faire bien sûr. Car chaque niveau doit être analysé régulièrement afin de trouver la marche à suivre.
Le jeu est très propre graphiquement, l'humour glauque/gore prête à sourire, et tant que ça n'est pas trop dur on s'amuse bien. Car certains niveaux font monter la difficulté d'un bon cran, et là le fun disparaît atrocement vite ! Il y a en effet 2/3 passages plutôt frustrant que j'ai trouvés plutôt nazes, mais ça vaut le coup de persévérer car les derniers niveaux sont franchement cools et remontent le niveau !
Autre bon point, le jeu ajoute régulièrement de nouveaux mécanismes et ça aide bien à renouveler l'intérêt du jeu !
Bref, 453 morts plus tard le jeu est bouclé, et j'ai passé un bon moment à jouer à ce Stealth Bastard Deluxe.
14/20 Terminé le : 16/03/2019
Oddworld: Stranger's Wrath
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/OddworldStrangersWrath Commentaire : Une fois habitué au gameplay un peu inhabituel on s'amuse franchement pas mal !
Car s'il y a bien un truc qui m'a perturbé dans ce jeu, c'est l'alternance permanente entre vue à la troisième personne et vue FPS. Les contrôles sont différent dans les deux cas, ainsi que les déplacements : le protagoniste possède une inertie importante en vue extérieure alors qu'en vue intérieure les mouvements sont immédiats. Et vu que le jeu passe son temps à passer en caméra externe sans vous demander votre avis, c'est très crispant de passer d'un type de contrôle à l'autre sans l'avoir choisi !
Niveau ambiance par contre c'est un sans faute (comme toujours avec les jeux Oddworld !). Le doublage est excellent, les protagonistes charismatiques, et le décor façon western extra-terrestre très réussi. Tirer des munitions vivantes à l'arbalète est vraiment super sympa, surtout quand lesdites munitions font des remarques sarcastiques sur le protagoniste ! Seul la narration pèche un peu dans la première partie du jeu, car on se contente de partie à la chasse aux boss (très sympas pour la plupart) sans trop savoir pourquoi, et l'histoire ne se lance réellement qu'au deux tiers du jeu. Mais elle démarre sur les chapeaux de roue et rend bien plus intéressante les dernières heures de jeu.
Dernières heures dans lesquelles le jeu se transforme en FPS un peu velu et franchement réussi. Fini l'infiltration, place aux armes bourrines et aux ennemis agressifs !
Bref globalement une bien belle réussite que ce La Fureur de l'Etranger, même s'il m'a un peu trop agacé avec sa caméra changeante.
15/20
PS : J'ai du recommencer le jeu au bout d'1h45 parce que je l'avais lancé en mode difficile et que le deuxième boss était bien trop résistant à mes projectiles. Donc je pense que pour une première partie le mode normal est bien suffisant, d'autant que le fin du jeu contient un passage bien bien balèze. Terminé le : 24/03/2019
Black The Fall
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Mars |
Chiff |
jopopoe
Pour Chiff :
- Ben déjà profite bien d'Obra Dinn, en voilà un jeu qui a l'air cool !
Sinon je te propose :
- Dead Space (11/13 heures) pour le thème : un survival pas trop dur mais à l'ambiance exceptionnelle et au gameplay léché.
- Hitman GO (5/6 heures) : spin-off jouissant d'une assez bonne réputation mettant en scène un de mes chauves préférés !
- Stealth Bastard Deluxe (6/10 heures) : Parce que la version freeware m'avait bien plu il y a quelques années, et que je dois moi-même le faire pour cet event !
- Bastion (6h30/9 heures) : Un classique de l'event, très sympa à parcourir grâce à son narrateur omniprésent et à ses graphismes très réussis.
J'espère que tu passeras de bons moments en compagnie de ces jeux
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Return of the Obra Dinn
Wolfenstein: The New Order
Hitman GO
Stealth Bastard Deluxe
Bastion
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Battle event 2 |
Biscuitkzh |
jopopoe
Mon choix pour Biscuitkzh, issu d'un backlog de qualité, avouons-le :
- Assassin's Creed II : Le vrai début de la franchise pour moi, car si le contenu du premier opus était un peu famélique, celui-ci regorge d'activités secondaires et narre le début de la vie d'un protagoniste majeur de la série, qui aura droit à sa trilogie de jeux rien qu'à lui, Ezio Auditore. 19 heures
- Brütal Legend : Un choix un peu risqué, car je ne connais pas tes goûts musicaux. Car si le gameplay ne casse pas trois pattes à un canard, le jeu possède par contre des références au monde du metal à ne plus en finir mais propose également la meilleure bande-son du monde (pour un métalleux de service comme moi en tout cas ). 9 heures
- Batman Arkham City : Un incontournable, que j'ai beaucoup apprécié même si le premier m'avait davantage convaincu. Pas besoin d'être fan de l'homme-chauve-souris, le jeu possède ses qualités propres qui le rendent appréciables par tout-un-chacun. 12 heures
- Castle Crashers : Parce que j'ai souvenir de l'avoir fini en deux jours en coop et de m'être éclaté comme un débile ! Du bon humour, des situations inattendues et un gameplay solide. 7 heures
- F.E.A.R. 3 : Le mal-aimé de la franchise, qui reste un FPS assez plaisant à faire, même si le manque de budget se fait souvent sentir. Les armes ont la pêche et le sang coule à flot ! 6 heures
- The Witness : Ca c'est le choix un peu pifomètre, dicté par sa réputation de très bon jeu mais aussi par le thème de l'event, car le soleil a l'air omniprésent sur l'île sur laquelle se déroule le jeu. 17 heures
J'espère que mon choix te plaira, bon jeu !
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Assassin's Creed II
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://tof.cx/images/2019/07/09/88d391efb89e6cd34b9cc791f3a59f39.jpg Commentaire : Assassin's Creed II, comme le premier chapitre, est un jeu d'action/aventure.
C'est un jeu sympa et engageant, mais j'ai rencontré les mêmes problèmes qu'il y avait déjà dans le jeu précédent.
Les contrôles sont super ennuyeux même avec la manette. Le personnage fait n'importe quoi tout le temps. Toutes les fois que je veux aller à gauche, il saute à droite et vice versa. Les missions sont assez répétitives même si un peu moins que dans le premier chapitre. Bref les mécaniques de jeu et le gameplay ne sont pas excellentes.
Pourtant l'histoire est chouette et vraiment intéressante, J'ai quand même hâte de jouer à Assassin's Creed: Brotherhood. Terminé le : 10/07/2019
Brütal Legend
Batman: Arkham City
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://tof.cx/images/2019/08/01/95a7049ad7a7447a257e26a9461872b7.jpg Commentaire : Batman: Arkham City est le deuxième chapitre de la série vidéoludique "Arkham". Une série d'action et basée sur le personnage de Batman.
C'est un excellent jeu. L'histoire est engageante même pour quelqu'un comme moi qui n'est pas un "fanboy" et qui n'a pas joué le premier chapitre (malheureusement).
Les mécaniques du jeu sont très sympa, il y a une dizaine de gadgets dignes du super-héro très intéressants à découvrir et à utiliser soit en combat ouvert soit en mode furtif, ou simplement pour se balader dans la ville.
Le système du combat est vraiment bien fait et chouette, c'est un plaisir d'apprendre les "combos" différents et les utiliser en fonction du type d'ennemi. En plus, les animations pour les "finishers" à la fin du combat sont formidables.
La musique est épique et va très bien avec l'atmosphère générale du jeu. Et les graphismes sont super bien aussi.
J'ai adoré l'alternance de sections du jeu où on change du personnage et on a l'occasion de jouer comme Catwoman, avec tout ses gadgets et talents particuliers.
Les méchants sont vraiment cool (la représentation de Joker est superbe), même ceux dans les missions secondaires.
Je me suis vraiment bien amusée.
Bref, c'est un super jeu de Batman. Je vais sans aucun doute récupérer les autres deux.
(La preuve est le fait que j'ai débloqué NG+, possible seulement après avoir fini le jeu) Terminé le : 01/08/2019
Castle Crashers
F.E.A.R. 3
The Witness
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Battle event 2 |
jopopoe |
Rouxbarbe
What remains of Edith Finch - 3h d'émotions :'-)
Transistor - Hey, moi aussi il faut que je le fasse ! L'OST est top, c'est déjà un bon point. (6-8h)
Subnautica - Oui il est long, mais il est aussi très très bon. Et voir les rayons du soleil levant filtrer dans l'eau de cet océan infini, c'est magique <3 (20h+)
Stories Untold - Un trip 80s que j'ai beaucoup apprécié, j'espère que ça saura le faire pour toi aussi (3h)
Mirror’s Edge - Histoire de varier les styles de jeu. Je l'avais bien aimé à l'époque, j'espère qu'il a correctement vieilli (6-8h)
Mad Max - Un autre jeu long mais dans lequel je n'ai pas vu le temps passer (20h+) Pour le coup il est complètement raccord avec la thématique de cet event !
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What remains of Edith Finch
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/qmVfnWU Commentaire : Une expérience intéressante mais un peu trop perchée pour moi
S'il faut avouer que je ne suis pas toujours très bon public pour les walking-sim (je m'y ennuie généralement un peu trop), le mystère ultra-épais et le grain de folie qui habite What Remains of Edith Finch m’a quand même pas mal scotché !
Le jeu déborde de narration dans tous les sens, on a pas vraiment le temps de s'ennuyer, et on veut en savoir plus sur cet univers plus qu'intriguant. On sent la mort rôder et on veut le fin mot de l’histoire !
Bon les premières phases avec du gameplay sont peut-être un poil moins convaincantes (les contrôles des mini jeux ne sont jamais vraiment réussis), et à force de me raconter des histoires de moins en moins crédibles j’ai peu à peu décroché de cet univers franchement surréaliste.
Le jeu se veut touchant mais au final ça devient tellement perché que j’ai eu du mal à ressentir beaucoup de choses. En gros ça n’était pas suffisamment ancré dans la réalité pour que ma suspension consentie d’incrédulité fonctionne.
Une petite expérience narrative sympathique mais pas exactement à mon goût.
13/20 Terminé le : 13/07/2019
Transistor
Evaluation : Pas aimé Preuve : https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1804717144 Commentaire : J’avais bien aimé Bastion des mêmes développeurs, qui cachait son gameplay basique derrière un enrobage plutôt sympa.
Mais Transistor c’est LE jeu qui veut à tout prix être cool, mystérieux et envoûtant, quitte à user et abuser de certaines techniques. Bastion s’est fait connaître grâce à son narrateur commentant vos actions ? Cool, on va mettre une épée qui commentera absolument chacun de vos faits et gestes. Genre « Ah, tu prends à droite là ? » ; « Un combat s’annonce » et autres remarques permanentes hyper lourdingues. Ca m’a fait penser au pilier de comptoir qui vous accoste en mode « Oh tu bois un coca ? Moi aussi j’aime bien le coca. Tu bois souvent du coca ? » et ça m’a très rapidement saoulé. En plus le doubleur prend un ton de vieux cow-boy blasé en permanence, on a qu'une envie : couper le son.
Autre technique dont ils ont abusé : la narration mystérieuse et morcellaire à la Dark Souls. L’histoire n’est que vaguement évoquée par les personnages, et est étoffée dans des messages écrits laissés sur des PC que l’on rencontre, et aussi dans la description des armes (à condition de les avoir suffisamment utilisées). Bien entendu le jeu ne vous explique jamais cela, seul Google m’a permis de l’apprendre une fois le jeu fini. Autant dire que l’histoire m’est passée complètement au-dessus de la tête, que je n’avais pas beaucoup de motivation pour avancer, et que j’ai quand même pas l’impression d’avoir raté grand-chose…
Deuxième gros défaut du jeu : la volonté des développeurs de vous bousculer en permanence, en dépit de vos choix personnels. Transistor est un RPG tactique un peu simpliste en semi tour-par-tour, et vous aurez accès à différentes techniques au fur et à mesure de votre progression. Et les développeurs tentent de vous sortir de votre zone de confort en rendant inaccessible temporairement une technique équipée à chaque fois que vos points de vie atteignent zéro. Donc, quand vous mourrez, le jeu réduit vos options stratégiques en détruisant temporairement une partie de votre build amoureusement concoctée par vos soins. Et j’ai trouvé ça un peu naze quand même.
Bon la musique est pas mal même si elle se la pète à peu près autant que le reste du jeu, et j’ai eu un peu de mal avec le système de tour par tour qui nécessite un temps de rechargement. On est très vulnérable pendant ce temps mort et on peut difficilement faire autre chose que tourner en rond comme un poulet sans tête.
A la fin, tous ces airs que se donne ce jeu ça m’a vraiment gonflé, et je n’avais qu’une envie, c’était que ça se termine (alors que ça ne dure que 4 heures). Le jeu est tellement bouffi de prétention qu’il en devient carrément insupportable !
Un gameplay tout juste sympa qui ne parvient pas à rendre plus sympathique un jeu franchement horripilant.
10/20 Terminé le : 17/07/2019
Subnautica
Stories Untold
Mirror's Edge
Mad Max
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Ninjas Vs Robots |
jopopoe |
Eskimon
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Minit
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/609490/achievements/ Commentaire : Charmant, intrigant mais un peu trop bref.
Minit est un simili-Zelda d'une taille très réduite et dont le héros a la particularité de décéder toutes les 60 secondes. Quelques combats, des quêtes à résoudre, et un sens de l'humour omniprésent (et qui fait souvent mouche).
J'ai vraiment trouvé les graphismes excellents dans leur genre, un belle preuve qu'on peut faire fi de la technique pour afficher des trucs chouettes.
Le système de progression est excellent, mais j'ai trouvé que ça manquait d'un journal de quêtes (et/ou d'une carte du monde avec des marqueurs) pour s'y retrouver un peu dans ce qu'il y a à faire.
Parce que le jeu est pas mal cryptique, et que si il existe un système d'indice, il n'est pas exactement facile à trouver, ni à comprendre.
J'ai donc passé un bon (mais bref) moment, mais une fois que j'avais vu la fin je n'avais plus envie de faire les quêtes non finies. Car il s'agissait en fait de trucs que je n'avais pas compris, et que suivre bêtement une soluce pour atteindre le 100% j'aurais trouvé ça nul. Peut-être que la disparition de la limite de 60 secondes à ce moment-là m'aurait davantage motivé à finir mon exploration sans contrainte, mais les développeurs n'en ont pas décidé ainsi.
14/20
PS : Pas sur que la mécanique de jeu principale apporte tant que ça en vrai niveau gameplay. Ça donne un petit côté insolite et original, mais c'est sans doute sous-exploité. Terminé le : 08/11/2019
Thomas Was Alone
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/220780/achievements/ Commentaire : Dès le début le concept du jeu possède un attrait certain : allier une narration à voix haute style Bastion à un protagoniste n'étant qu'un bête rectangle. C'est franchement rigolo, et le narrateur a une très bonne voix qui achève de rendre le jeu sympathique. C'est vraiment drôle la personnalité qu'ils arrivent à insuffler à des petits carrés moches !
Côté gameplay, c'est un petit jeu de plate-forme/puzzle sans grande prétention, plutôt facile, et aux contrôles pas super précis. Il y a une petite latence au niveau des sauts, mais elle sait se faire oublier grâce au faible niveau de difficulté du jeu.
L'histoire ne m'a pas vraiment intéressé, et le deux-trois interrogations qu'elle soulève se font vite oublier finalement. Et la deuxième partie du jeu est encore pire, puisqu'une deuxième histoire franchement pas passionnante prend le relais et échoue totalement à maintenir l'intérêt.
Mais globalement c'est un bon petit jeu avec un certain charme que je conseillerais sans problème.
14/20
PS : Les derniers niveaux sont un peu plus durs et plus longs, et ont une musique légèrement dissonante, ce qui a bien failli me rendre fou ! Un choix étrange pour un jeu où ou est censé réfléchir pour trouver une solution. Terminé le : 03/11/2019
A Story About My Uncle
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/zc1sRMS Commentaire : A Story About My Uncle est un jeu de plate-forme à la première personne vous fournissant un grappin pour évoluer de rocher flottant en rocher flottant. Il tente bien de narre une histoire (avec moults émotions) au passage, mais je dois avouer que ça n'est pas le côté du jeu que j'ai préféré.
Déjà parce que le coup du narrateur qui raconte ce qu'on fait en temps réel, c'était sympa dans Bastion, mais The Stanley Parable est passé par là et depuis plus rien n'est pareil. Mais aussi parce que j'ai trouvé l'histoire assez basique, et les personnages pas vraiment attachants (pas aidé c'est sûr par un chara-design un peu moche).
Les qualités du jeu se situent plutôt dans son gameplay, qui est plus convaincant. On se balance façon Indiana Jones de support en support, en essayant de conserver le maximum d'élan pour parvenir à chaque nouvelle plate-forme. Les checkpoints sont fréquents, et si certains passages vers la fin lorgnent un peu du côté du die-and-retry, le jeu n'est jamais vraiment trop dur.
Bref j'ai passé 3 heures à jouer à Tarzan du futur, et c'était cool.
14/20 Terminé le : 16/11/2019
The Saboteur
Shadow Warrior
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/233130/achievements/ Commentaire : Du gore, de l'humour, et un gameplay extrêmement efficace
Dès l'intro le jeu donne le ton : l'humour débile sera de mise avec un protagoniste qui enfilera les commentaires sarcastiques comme autant de perles. On se croirait vraiment revenu à la grande époque de 3D Realms, avec ce héros qui cite (mal) l'Inspecteur Harry, vanne les ennemis à qui mieux mieux et est du coup doté d'un vrai charisme d'anti-héros.
Deuxième constat : qu'est-ce que c'est gore ! L'arme principale du jeu est le katana, et autant vous dire que vous allez découper du bad guy à plus en finir. Il y a certes des armes à feu, mais elles sont moins réussies et les munitions ne sont pas si fréquentes que ça. Mais tant mieux, ça fait une excuse de plus pour revenir aux fondamentaux de la violence et finir chaque combat avec des bouts de jambes ou de bras jusqu'aux chevilles. Et le katana n'est pas une bête arme de corps-à-corps avec une seule attaque, mais un outil de mort multi-fonction qui est au coeur du gameplay grâce à différentes attaques que vous débloquerez au fur et à mesure.
Pour permettre ces combats rapprochés le jeu propose un système de dash vous permettant de rentrer puis de vous extirper en permanence des groupes d'ennemis, et cette mobilité extraordinaire donne un rythme génial au jeu. On est sans arrêt en train de courir dans tous les sens, de contourner les ennemis, puis de les assaillir à toute vitesse afin de procéder à une décapitation en règle avant de disparaître aussi vite.
On progresse ainsi d'arène en arène, grisé par les déplacements permis par le jeu, et jamais on ne s'ennuie. Seul (petit) bémol : certains ennemis blindés ou armés de bouclier qui ne peuvent être blessés que dans le dos, ça ralentit un peu le schmilblick je trouve. Et quand on te met deux de ces mini-boss en même temps, il devient très difficile d'en contourner un pour le blesser pendant que l'autre nous ravage la face.
Mais globalement le jeu est une vraie réussite, et je le place sans problème au niveau du DOOM de 2016 (même si graphiquement c'est quand même plus basique).
17/20
PS : Il y a bien deux-trois problèmes de sauts ou de chutes buggés mais franchement ça représente 0,5% du jeu alors qu'est-ce qu'on s'en cogne ! Terminé le : 14/11/2019
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Ninjas Vs Robots |
Galgu |
jopopoe
Mon choix pour Gulgu :
Des tas de jeux cultissimes non joués dans la liste, alors j’ai essayé de varier les plaisir entre vieux machins et jeux plus récents, et de taper dans différents genres. Et je suis parti du principe que si un jeu ne se trouvais pas dans ta liste « won’t play », tu ne voyais pas d’inconvénient à y jouer !
Alan Wake : Un jeu à l’ambiance exceptionnelle, fortement inspiré par l’œuvre de Stephen King (dont je suis totalement fan). Un vrai coup de cœur du coup, j’espère qu’il te plaira ! (11h00)
Batman Arkham Asylum : Un super jeu d’action mettant en scène le fameux super-héros, mais ne nécessitant pas d’être un fan de comics pour apprécier. (11h00)
Spec Ops The Line : Rien à dire sur ce jeu, puisque je considère que moins tu en sais et plus tu peux l’apprécier. (6h00)
Grand Theft Auto Vice City : Le meilleur GTA ? Ambiance de folie pour le jeu par lequel j’ai découvert la série, bourré ras-la-tronche de missions plus cultes les unes que les autres. (22h00)
Stealth Bastard Deluxe : Comme l’a dit doggy d avant moi, ce jeu colle tellement au thème qu’il serait criminel de ne pas le proposer. De l’infiltration 2D avec une pincée de Super Meat Boy pour un jeu qui nécessite un peu de dextérité et un peu de cerveau. (6h00)
Bon j'espère ne pas avoir mis trop à côté de ce que tu souhaitais, bon jeu à toi
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Alan Wake
Batman: Arkham Asylum
Spec Ops: The Line
Grand Theft Auto Vice City
Stealth Bastard Deluxe
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L'event des vacances d'hiver |
jopopoe |
Cannes
Pour mon petit jopopoe !
Le J de mon prénom, j'avais pas forcément envie de piquer Jotun (parce que on me le passe aussi) du coup j'ai pris Jedi Knight : Mysteries of the Syth (8 ou 9 heures). Je connais : rien mais ça fait un jeu un peu rétro pourquoi pas.
Oxenfree (environ 5 heures?) ! Comme ça on y joue tout les deux main dans la main pour cette édition o/
Ape Out qui dure 2 heures. Super jeu hyperactif et drôle, en plus ça te fait un jeu bien court.
Max Payne 3 environ 10 heures. Connaît seulement de nom, mais il parait que c'est sympatoche.
The Walking Dead entre 10 et 13 heures ! Probablement mon jeu préféré de ta liste!
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Jedi Knight: Mysteries of the Syth
Oxenfree
Ape Out
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/Nalng7n Commentaire : Un prototype intéressant à plus d’un titre
Ah c’était la version finale ? Arf c’est dommage ça.
Reconnaissons que les première minutes du jeu sont très flatteuses, grâce à un parti pris graphique excellent, une musique en parfaite adéquation avec l’action, et de la violence qui donne corps à l’épopée de ce primate revanchard jouant la fille de l’air. Les bruitages à base de bruits de batterie complètent efficacement le jazz qui sert de bande-son et donnent de l’impact aux coups portés à nos geôliers. Bref c’est hyper primitif, brutal et du coup diablement satisfaisant.
On progresse ainsi au travers du premier environnement du jeu, constitué de huit niveaux, sans vraiment prendre garde au level design inexistant (c’est toujours un couloir plus ou moins large généré aléatoirement), ni a la lisibilité parfois limite, car il faut avouer que la difficulté ne crève pas vraiment le plafond dans ce premier quart du jeu.
Mais voilà, dès le deuxième environnement on se retrouve en présence d’ennemis bien plus dangereux, capables de vous envoyer ad patres quasiment instantanément. Les petites scories du jeu se transforment en sérieux défauts, et ce qui passait sous le radar lorsque le jeu n’était pas trop dur devient rapidement pénible lorsque le jeu pardonne de moins en moins les faux pas.
La ligne de vue réduite et ce personnage trop lent presque dépourvu d’attaques à distance vont transformer le moindre espace ouvert en lieu de mort, et on se met à raser les murs pour ne pas être pris entre deux feux sans avoir le temps de réagir. En effet se retrouver tout à coup au milieu de trois ennemis sans avoir pu les anticiper c’est la mort assurée, car le temps qu’on se débarrasse du premier et du deuxième le troisième aura ouvert le feu. Et vu que le placement des ennemis est aléatoire, on croise les doigts pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation.
Or plus le jeu avance plus il propose des espaces immenses à traverser avec des tas d’ennemis et peu de couvertures. C’est la mort du fun, et pour finir on fonce en espérant que le hasard nous permettra de passer au bout d’un moment. Mention spéciale à l’avant-dernier niveau, qui a aspiré 45 minutes de ma vie avec ses ennemis pénibles, ses espaces ouverts piégeux et ses impasses mortelles.
C’est pas comme un Hotline Miami ou un Super Meat Boy, où quand on meurt on est déjà en train de réfléchir à la manière de passer l’obstacle qui nous a été fatal, car on sent qu'il est plus ou moins à notre portée. Ici on meurt parce que le jeu a décidé de placer trois idiots armés de bazooka dans l’espace dans lequel on pénètre, et on ne peut pas y faire grand-chose (Ou alors il faut posséder un skill que je ne possède clairement pas, c’est possible aussi).
Donc au final c’est plein de rage et de dégoût que j’ai réussi à finir ce jeu, et ça n’était que moyennement gratifiant puisque j’ai l’impression d’avoir du attendre un placement d’ennemis favorable pour enfin venir à bout de ce fichu niveau interminable !
Une idée sympa mais un jeu qui aurait mérité d’être peaufiné davantage avant d’être commercialisé.
11/20 Terminé le : 14/02/2020
Max Payne 3
The Walking Dead
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L'event des vacances d'hiver |
Kaede |
jopopoe
Pour Kaede, l'homme aux 2700 jeux non joués :
-Rakuen (8h00) : Un des mes très gros coup de coeur de l'année dernière. Un jeu narratif qui ne paie pas de mine, mais qui cache bien son jeu.
-SOMA (9h00) : Une perle de narration et d'immersion qui te retourne le cerveau comme c'est pas permis.
-Hitman: Blood Money (11h30) : Un très bon opus de la série au chauve charismatique. 11h30 ça me paraît optimiste si tu te prends au jeu, il m'en a fallu 26 en mode "Silent Assassin" (zéro témoin/une seule victime).
-Kentucky Route Zero (7h00) : Je n'étais pas familier avec tes jeux commençant par K, alors autant partir sur un jeu que tout le monde dit qu'il est génial, non ? Comme ça si tu n'aimes aucun jeu il y en aura au moins un pour lequel ça ne sera pas de ma faute
-Hotline Miami 2 (9h00) : Bien vu, ce sera le 2 à défaut du premier. Je ne l'ai pas fait celui-là, mais je m'y plongerais volontiers à l'occasion !
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Rakuen
SOMA
Hitman: Blood Money
Hotline Miami 2: Wrong Number
Kentucky Route Zero
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Voyage |
jopopoe |
NFafa |
A Short Hike
Borderlands 2
Cook, Serve, Delicious !
Furi
Mafia II
SteamWorld Heist
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Voyage |
kashmiir |
jopopoe |
Overland
Batman: Arkham Asylum
Trine 2
Bastion
This War of Mine
Fallout: New Vegas
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Solitude (et confinement) |
jopopoe |
doggy d
Super Metroid (+- 8h) = un jeu légendaire sans qui Castlevania Symphony of the Night n'aurait pas existé
Brutal DOOM (+- 5h) = une claque énorme... tous les FPS semblent fades en comparaison
Celeste (+- 10h) = un classique instantané, tout a déjà été dit sur ses grandes qualités (gameplay et narration, le fond et la forme, musiques géniales)
ABZU (+- 2h) = gameplay apaisant et contemplatif dans la veine de Journey avec de magnifiques musiques
Undertale (+- 7h) = apparemment un grand "petit jeu" d'une grande fraicheur
Jeu de l'Event = Alien Isolation (+- 20h), la solitude à l'état pur
Bon amusement
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Super Metroid (SNES)
Brutal DOOM
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/A42WNM0 Commentaire : C'était hyper jouissif, avec des armes qui ont une patate d'enfer et des monstres qui meurent de manière tellement atroce qu'on a qu'une envie : les remplir de plomb (ou de plasma, ça dépend).
Après le cœur du jeu ça reste Doom, je trouve pas que ça change le jeu tant que ça au-dela de l'enrobage.
Par contre ça rajoute pas mal de difficulté à certains moments, à rajouter des mini-boss dans tous les sens.
Oh et j'avais oublié à quel point l'épisode 4 est plus difficile que les trois premiers, si on rajoute Butal Doom dans l'équation ben ça gratte pas mal quand même !
Mais une super découverte en ce qui me concerne, il faudra que je fasse Brutal Doom 2 à l'occasion ! Terminé le : 20/11/2020
Celeste
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/tppDKkZ Commentaire : Le plus gros défaut de Celeste à mes yeux est sans aucun doute la profusion de contenu que le jeu vous balance à la tronche dès le début : entre la trame principale, les B-sides qu'ont débloque très rapidement et les fraises qui sont réparties à droite à gauche dans les niveaux, difficile de savoir quelle est l'ordre à suivre.
Car il y a un ordre qui permet d'apprécier le jeu au maximum : celui de la difficulté croissante. Par exemple partir trop tôt à la conquête de toutes les fraises brise la courbe de difficulté et n'est pas selon moi la meilleure manière de jouer au jeu. Je trouve donc un peu dommage qu'il n'y ait pas une sorte de fil rouge dans le jeu, pour éviter des variations de difficulté trop importantes.
Cette profusion de contenu m'a aussi intimidé, et j'ai eu beaucoup de mal à me motiver pendant mes 3 ou 4 premières heures de jeu. J'ai commencé en essayant de chopper un maximum de fraises, mais je n'y arrivais pas forcément, et ça m'énervait. Du coup j'ai totalement laissé tomber les fraises mais j'avais l'impression de passer à côté du jeu, et ça m'énervait.
Heureusement le jeu possède de très grandes qualités au niveau du game design et est un vrai plaisir à parcourir. La difficulté croît mais est toujours intéressante, l'inventivité est permanente et on retrouve une grande partie du plaisir qu'on ressentait à poncer Super Meat Boy.
Bon l'histoire m'a pas trop touché par contre, j'ai trouvé ça trop gentillet et surtout trop naïf.
Les graphismes sont pas mal dans l'ensemble mais j'ai trouvé les sprites un peu trop pixelisés à mon goût.
Mais force est de reconnaître qu'il s'agit d'une bien belle expérience dans l'ensemble, et que j'ai de plus en plus apprécié le jeu au fur et à mesure que je me familiarisais avec lui.
15/20 Terminé le : 24/11/2020
ABZÛ
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/2GeluW6 Commentaire : C'est assez joli, faut avouer
Et ça tombe bien parce que c'est trèèèèèèèèèèèès contemplatif.
Le jeu alterne entre phases de nage exploratoire où on va devoir trouver les 2/3 éléments interactifs à activer pour accéder à la zone suivante, et phases de nage linéaire où on va juste appuyer sur le bouton avancer et profiter du décor.
De temps en temps on libère 2/3 poissons, mais une fois le schéma ci-dessus reproduit 4/5 fois le jeu s’arrête et c’est pas plus mal.
Parce que si au début du jeu la mise en scène et les jolis décors aident la pilule à passer, on se lasse quand même hyper vite de ce jeu sans histoire et quasi sans gameplay. Rien ne motive à avancer, sauf à se dire « allez c’est pas si long que ça il paraît, on va le finir et ne plus en parler ».
Du coup on s'ennuie quand même pas mal, et on voit arriver les crédits (impossible à zapper, évidemment !) avec un certain soulagement.
Enfin bref, une enième confirmation du fait que je n'ai pas une âme de poète.
11/20 Terminé le : 21/11/2020
Undertale
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/F8xKjH1 Commentaire : Difficile de donner mon avis sans trop spoiler tellement le jeu s'apprécie davantage en étant vierge de toute connaissance sur celui-ci.
Je dirai donc juste que j'ai bien aimé, trouvé l'humour très (très) réussi, même si certains traits deviennent lourdingues dans la dernière ligne droite, et qu'à la fin du jeu la narration devient trop complexe pour pas grand-chose.
Bon graphiquement c'est plutôt moche, les sprites sont plutôt fades et tout est un peu trop basique. Ça se rapproche de la Nes, mais il manque le genre de direction esthétique qui a permis à un paquet de jeux Nes d'offrir quelque chose de bien plus réussi, Mother en tête.
Mais c'était cool quand même, et je recommande.
14/20 Terminé le : 27/11/2020
Alien: Isolation
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Solitude (et confinement) |
acdctabs |
jopopoe |
INSIDE
Monster Prom
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/acdctabs/stats/appid/743450/achievements Commentaire : Ce n'est pas mon genre de jeu.
Je vais continuer à jouer quand même, il y a énormément de possibilité, des "events" aussi d'après ce que j'ai compris.
Bref, pas le gameplay que je cherche dans un jeu mais une écriture talentueuse qui permet de passer un bon moment.
Point fort, le mode multijoueur, bien qu'il se déroule en parallèle est sympa à faire. Terminé le : 11/11/2020
Owlboy
SteamWorld Heist
BioShock Infinite
Bastion
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/acdctabs/stats/bastion?tab=achievements Commentaire : Commencé il y a 8 ans, presque fini il y a 4 ans, cette fois c'est la bonne !
Le jeu est plutôt cool en +, c'est juste que j'avais décroché et là j'ai réussi à trouver du temps pour bien le faire.
Je l'ai fini + refait en NG+ question de faire les choses bien pour l'event. Terminé le : 09/11/2020
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Personnages féminins |
Flad |
jopopoe
Pour Flad :
Jeu à thème :
- Alien: Isolation : Un super jeu qui est bien plus plus dans l'esprit du premier film de Ridley Scott que dans celui de la suite de James Cameron. 18h30
Les autres :
- Batman: Arkham Asylum : Un autre jeu de très grande qualité, qui te mettra aux commandes l'orphelin le plus rancunier du monde. 11h00
- Bioshock Remastered : Un grand classique, doté d'une ambiance exceptionnelle et qui sait offrir des combats très intéressants. 12h00
- S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat : Le jeu le mieux fini de ma trilogie préférée de FPS. Best ambiance ever ! 16h00
- Wolfenstein: The New Order : Un reboot très réussi de la franchise préhistorique, avec des combats hyper bandants et une ambiance dystopique franchement fun. 11h30
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Alien: Isolation
Batman: Arkham Asylum
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://ibb.co/wrwrTkr Commentaire : Je le conseille vivement, il est bien foutu. Un seul bémol, peut être lié au mode facile je ne sais pas, mais on abuse un peu trop des visions "détections" qui appliquent un filtre de couleur sur les décors et c'est dommages car le jeu est plutôt beau. Terminé le : 08/03/2021
BioShock
S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat
Wolfenstein: The New Order
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Personnages féminins |
jopopoe |
Kaede
http://forum.canardpc.com/threads/115358-Event-du-backlog-l-event-des-personnages-f%C3%A9minins?p=13308673&viewfull=1#post13308673
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Catherine Classic
Hellblade: Senua's Sacrifice
Milkmaid of the Milky Way
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/MBnVEIJ Commentaire : Un jeu bref, pas trop dur et sympathique
Milkmaid of the Milky Way est un point and click plutôt gentillet, aux graphismes pastels et pixelisés alternant entre le chouette et le plutôt moche.
Son gameplay est des plus classique, et il sera bien évidemment question d'associer des objets glanés ça et là de manière souvent logique pour résoudre des énigmes. Je dis souvent parce que comme c'est quasiment toujours le cas dans ce genre de jeux, certaines associations d'objets vous feront pousser des "mais qu'est-ce que quoi ??!!§§§".
Heureusement le jeu est plutôt dynamique car l'héroïne a le bon gout de courir lorsqu'on double-clique, alors les allers-retours pour essayer tel ou tel objet à tel ou tel endroit ne sont pas trop usants. En plus le jeu est court (une paire d'heures) et l'histoire est très présente et agréable à suivre même si elle ne surprendra personne...
Bref même pour un gros naze des point and clik comme moi ce fut une expérience sympathique et jamais trop bloquante.
14/20 Terminé le : 18/03/2021
Night in the woods
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/qfO5jtA Commentaire : Maladroit mais intéressant.
Pourtant ça commençait bien : les premières minutes du jeu distillent immédiatement une ambiance légèrement sinistre (j'ai même eu des réminiscences de Silent Hill 2, c'est dire !), et on se réveille dans une ville décrépie dont l'ambiance crépusculaire est une véritable chape de plomb pour les protagonistes.
L'immense majorité du jeu est constituée de dialogues, et les habitants de Possum Springs n'ont pas grand-chose de positif à dire : chômage, dettes, idéalisation d'un passé révolu (l'industrie minière), bref tout le monde a le seum.
Malgré cela, on est pris par l'histoire de Mae, qui a décidé de quitter la fac pour revenir dans sa ville natale. Le monde a changé pendant son absence, et elle tente de renouer contact avec ses amis. On a du coup droit à des tas de scénettes plus ou moins humoristiques remplies d'adulescents pas très finauds (Mae en tête).
Globalement ça passe plutôt bien, et les personnages et les dialogues ne deviennent que rarement lourdingues. Bon j’ai trouvé le côté post-ado en quête de sens moyennement réussi, mais ça n’est qu’une des facettes de l’histoire.
Car il y a bel et bien une vraie histoire dans Night in the Woods, mais je ne la spoilerai pas car elle fait pour moi tout l’intérêt du jeu. Et le problème, c’est que si on sent quelque chose d’inquiétant se profiler dès le début du jeu, on restera sur notre faim pendant longtemps, avec une narration beaucoup trop timide pendant la majorité du jeu. Et du coup tout le milieu du jeu devient très répétitif car il va falloir chaque jour se lever, traverser le même décor, croiser les mêmes gens et aller parler à nos amis dans l’espoir de faire avancer la trame principale.
Si on ajoute à ça que les jours sont séparés par des séquences oniriques pas forcément passionnantes à jouer et un peu trop similaires entre elles, il est clair que la répétitivité du jeu pose problème.
Autre défaut majeur pour moi : les mini-jeux très bofs. Et là je trouve que c’est du à son statut de jeu indépendant : s’il existe des éditeurs désastreux qui en arrivent à massacrer certains projets sur l’autel de la rentabilité, il ne faut pas oublier que le rôle d’un bon éditeur c’est aussi de superviser un projet afin d’en enlever le gras superflu. Et je suis désolé, mais l’ersatz de Guitar Hero qui nous est servi dans Night in the Woods n’aurait jamais du être présent dans la version finale. C’est moche, mal équilibré, ça se joue à la manette (Guitar Hero à la manette c’est juste nul quoi...), et les morceaux sont trop longs et pleins de temps morts. Et pourtant dieu sait que je suis un fan de Guitar Hero, mais là ça ne fonctionne vraiment pas. Et je serai à peine moins sévère envers le pseudo-roguelike aux contrôles mous au possible : c’est quoi l’intérêt de proposer ça ?
Ça me fait penser au tout premier Ultima, dans lequel Richard Garriott avait inclus une phase de shooter spatial très inutile et qui jurait totalement avec le reste du jeu. Et je suis désolé mais c’est pas parce qu’on a l’idée d’un truc à intégrer à un jeu qu’il faut forcément le faire. C’est le revers de la médaille du jeu indé j’imagine, avec des développeurs font feu de tout bois et tombent parfois à côté.
Cela étant il faut avouer que, lorsque l’histoire décolle enfin pendant le dernier acte, le jeu redevient très intéressant, ce qui permet de finir sur une note positive. Ça part un peu trop dans tous les sens par moments, mais ça reste très sympa à suivre.
Mais globalement j’ai trouvé ce Night in the Woods un peu trop longuet et un peu trop éparpillé.
12/20
PS : Oh et j’ai eu un peu de mal avec la volonté de développeurs de rendre les personnages le plus « gender-neutral » possibles. Je n’ai pas raison idéologique de m’y opposer, mais j’ai plusieurs fois été déstabilisé par l’utilisation d’un pronom de genre opposé à celui auquel je m’attendais. J’imagine que mon niveau d’anglais correct mais pas exceptionnel n’a pas aidé non plus. Terminé le : 29/03/2021
Witchway
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/2S8RuM0 Commentaire : Un peu trop basique...
Witchway est un puzzle-platformer doté d'un perso un peu trop lent, avec des puzzles basiques et un pixel-art plutôt sympa.
Alors ça se laisse jouer le peu de temps que ça dure (dans les 2h30) mais ça n'est pas exactement trépidant et surtout ça n'est que très moyennement motivant (notamment parce qu'il zéro histoire).
Un petit 12/20 pour ma part.
Terminé le : 13/03/2021
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Personnages féminins |
Biscuitkzh |
jopopoe
Le jeu à thème :
- Kathy Rain : Il paraît que derrière les gros pixels se cache un très bon jeu. 5h30
Le reste :
- Assassin's Creed Brotherhood : Une vraie amélioration par rapport au second opus, et le meilleur de la trilogie Ezio pour moi. 15h30
- You Have To Win The Game : Un platformer rétro franchement sympa, malgré un parti-pris graphique des plus minimaliste. 1h30
- Ghostbusters: The Video Game Remastered : Un superbe hommage à la franchise, très bien écrit et très fidèle. Par contre si on est pas fan pas sûr que le gameplay un peu basique séduise plus que ça. 7h30
- Batmann Arkham Asylum GOTY : Oui je l'aime beaucoup celui-là, c'est la deuxième fois que je le propose à quelqu'un pendant cet event ! Là pas besoin d'être fan du tout, le gameplay est franchement top. 11h00
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Kathy Rain
Evaluation : Bien aimé Preuve : [url=https://ibb.co/x8xLSQ3][img]https://i.ibb.co/CsR85FW/image.png[/img][/url] Commentaire : Kathy Rain, un bon P'n'C pas trop difficile même pour ceux qui ne sont pas doués pour les énigmes, sauf dans le dernier chapitre où il faut réfléchir pas mal.
L'histoire d'enquête est intéressante et j'ai bien apprécié, mais malheureusement la direction qu'elle a pris vers la fin n'a pas trop marché pour moi.
La musique est plutôt oubliable, mais le voice acting je l'ai trouvé très bon et les personnages bien structurés aussi.
En général, je me suis bien amusée avec ce jeu, mais j'ai eu des problèmes pour toute la dernière partie. Le style et l'histoire deviennent très sombres et inquiétants presque tout d'un coup. L'atmosphère a commencé à me transmettre un sens de malaise incroyable et c'était dur d'arriver au but. D'habitude, j'adore l'horreur et je n'ai aucun souci avec les scénarios troublant, les monstres, le sang, les fantômes etc, mais j'ai vraiment du mal avec ce type de choses dans les jeux vidéos en pixel/2D. Je ne sais pas pourquoi, mais tout ce qui est "inquiétant" d'habitude, pour moi le devient encore plus avec ce style de graphisme. Mais c'est mon problème à moi après tout. Tant pis pour moi, parce que j'avais bien aimé tout le reste, mais quand le jeu a changé de route comme ça, j'ai un peu perdu l'intérêt, et le fait que les mystères n'ont pas été vraiment expliqués n'a pas aidé du tout.
Bref, Kathy Rain est un bon jeu P'n'C si vous aimez les histoires d'enquête, l'humorisme un peu edgy et si vous ne trouvez pas le style pixel/2D extra-inquiétant Terminé le : 03/03/2021
Assassin's Creed Brotherhood
You Have to Win the Game
Evaluation : Pas aimé Preuve : https://ibb.co/BcSzYvD Commentaire : J'avoue j'ai cherché la solution parce que je n'avais pas envie de mourir encore une fois ou de me taper toutes les salles pour la découvrir. (Et même si j'avais eu le courage, je crois avoir compris qu'elle est pas trop évidente)
Donc, peut être qu'il faut être nostalgique ou bien aimer le genre mais ce jeu ne m'a rien apporté. Il est hyper simple, pas de musique, pas d'éléments remarquables.
La seule chose impossible de ne pas remarquer est le bruit infernal que le personnage fait quand tu sautes.
Je ne sais pas si c'est peut être parce que je suis jeune et je n'ai pas connu ça, mais c'était insupportable. Je suis sûre que pour les amateurs du genre c'est juste un petit jeu mignon, rigolo et pas trop difficile pour s'amuser une petite heure, mais moi j'y ai vraiment rien trouvé de quoi bien aimer.
Petit point positif, tu peux être un chat (mais alors là tu as que 9 vies, alors zut ) Terminé le : 04/03/2021
Ghostbusters: The Video Game Remastered
Batman: Arkham Asylum
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Révolution |
jopopoe |
Supergounou
J'ai essayé de faire assez hétéroclite, pour varier les plaisirs et pour, je l'espère, qu'au moins un jeu fasse plaisir !
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One Finger Death Punch
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/264200/achievements/ Commentaire : Très simple, très efficace mais très répétitif
One Finger Death Punch c’est vraiment le jeu hyper simple à prendre en main. Deux boutons, deux actions possibles, et le fun est immédiat. Les premiers niveaux sont assez aisés pour qu’on commence à prendre nos marques, et une fois qu’on a pris le pli on atteint le fameux flow assez rapidement, ce qui rend le jeu assez gratifiant.
C’est un peu comme Guitar Hero, dans le sens où on se surprend après plusieurs heures de jeu à faire preuve d’une rapidité dont on ne se serait pas cru capable.
Malheureusement, le jeu a un concept si efficace qu’il ne s’en éloigne jamais trop et du coup c’est très vite répétitif (au bout d’une seule heure de jeu je trouvais déjà que ça tournait un peu en rond). Il y a bien une légère variation dans les ennemis, mais ça reste très très similaire. En plus les développeurs ont fait une map avec une bonne centaine de niveaux, mais auraient pu se contenter d’en faire une vingtaine vu qu’au fur et à mesure de la progression les développeurs se sont contentés d’augmenter le nombre d’ennemis et/ou leur vitesse de déplacement.
Bon graphiquement y’a un parti pris minimaliste qui rend très bien pendant les niveaux, mais je trouve que la carte des niveaux aurait pu être un peu plus lisible. Voir notre score dans chaque niveau d’un seul coup d’œil d’ensemble aurait pu être plus sympa. Oh et les effets de ralenti cassent parfois le flow quand on est pas encore habitué à leur (fréquente) apparition.
Mais globalement j’ai bien aimé et même si je ne me voyais pas y jouer cinq heures d’affilées (mes doigts n’auraient pas survécu de toutes manières) j’ai passé de bons moment sur ce One Finger Death Punch !
14/20 Terminé le : 06/08/2021
Psychonauts
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/PsychoNauts Commentaire : Un très bon jeu malgré des qualités en dents de scie
Psychonauts est un jeu de plate-forme aux contrôle un peu brouillons, à la caméra souvent frustrante et au level design oscillant entre le bof et le réussi. Mais l’écriture et la direction artistique sont tellement bonnes qu’elles arrivent à compenser tout ça, et même plus.
C’est un peu une sorte d’anti-Mario en fait : dans Mario l’écriture et l’histoire sont généralement nulles, ce qui fait que les développeurs sont obligés de concentrer tous leurs efforts sur le gameplay et le level design. Et bien dans Psychonauts c’est l’inverse : le level design souvent routinier et bêbête sert à mettre en scène les idées géniales des développeurs.
Et des idées brillantes il y en a un paquet dans le jeu, qui nous sert une histoire grinçante d’enfants télépathes menacés par un méchant dentiste voleur de cervelles avec un humour franchement décapant. Le jeu possède un charme hallucinant et enfile les brillantes idées de mise en scène comme des perles. Le laitier, le cirque corrompu, la poursuite sous-marine, la ville miniature, autant de séquences marquantes dont je garderai un très bon souvenir. En fait pratiquement chaque niveau est sublimé par une idée maîtresse séduisante, ce qui rend d’autant plus ennuyeux ceux qui se montrent moins convaincants (la fête, la guerre,…) à cause du level design basique.
Même chose du côté des boss, qui ont un look incroyable (ce boss de fin !) mais ne sont pas franchement passionnants à combattre.
Autre défaut majeur du jeu à mes yeux, les collectibles en nombre hallucinant. Chaque niveau contient des coffres (un ou deux), des sacs de voyages (quatre ou cinq) et des « bribes » (entre 100 et 300 par niveau). Et c’est du côté de ces dernières que le bas blesse : imaginez devoir ramasser chaque pièce dans un niveau de Mario avant de pouvoir le valider à 100%. C’est franchement pas très intéressant, ça ralentit beaucoup trop la progression et c’est vite totalement barbant.
L'économie est aussi un peu pétée (il vous faudra farmer de l’argent pour pouvoir acheter un objet indispensable à la progression) mais il y a très peu d’achats à faire donc ça va…
Il y a une grosse composante énigmes et dialogues à certains moments (ça fait très point’n’click), mais une seule énigme m’a bloqué dans tout le jeu, ce qui reste clairement raisonnable vu mon niveau très très faible en résolution d’énigmes.
Du coup, Psychonauts a beau avoir un level design oscillant entre le bon et le boarf, il est tellement plaisant à parcourir pour ses idées, son ambizance et/ou son histoire que ça mérite un bon petit 16/20 ! Terminé le : 28/08/2021
Shadowrun Returns
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/eDWRRdM Commentaire : Un RPG-lite très réussi
Je dis RPG-lite c’est parce que Shadowrun Returns se déroule uniquement sur des cartes de taille restreinte, et ne laisse que très peu de liberté de progression au joueur (quelques missions secondaires en gros). Mais dans son ensemble le jeu est une succession linéaire de niveaux à la difficulté croissante, avec retour dans votre planque après chaque confrontation.
Par contre du côté système de combat et fiche de personnage on a un vrai truc bien velu, avec une customisation très poussée qui m’a fait passer 50 minutes à peser les avantages et les inconvénients de telle ou telle capacité avant d’arriver à un équilibre qui me satisfaisait. Et j’adore ce genre de création totalement ouverte, où on a la possibilté de mettre les mains dans le cambouis en personnalisant notre bonhomme de A à Z !
Les graphismes sont basiques mais efficaces. De la bête 2D sans trop d’effets tape-à-l’œil, mais lisible et artistiquement réussie.
Côté histoire la sauce prend assez rapidement, parce que c’est plutôt bien écrit, et que l’univers (qui m’était totalement inconnu) est vraiment réussi. Et ça se défend bien jusqu’au bout, même si l’histoire du jeu ne brille pas par son originalité folle. Bon par contre j’ai été obligé de jouer en VO vu que la VF accumulait les erreurs de traduction ridicules.
Allez j’ai bien envie de reprocher de légers soucis d’équilibrage (j’ai tenté de jouer drones + fusil mais les drones font tellement moins de dégâts qu’un simple fusil que j’ai du laisser tomber) mais le jeu est suffisamment ouvert pour qu’on puisse s’adapter sans trop y laisser de plumes.
Bref j’ai beaucoup apprécié ce jeu dont le seul défaut au final est de n’être pas un vrai grand RPG en monde ouvert à la Fallout. Vu comment la fiche de perso, les combats et l’univers sont réussis, ça aurait été un vrai plaisir d’exploiter un peu plus le filon.
16/20 Terminé le : 21/08/2021
Tomb Raider: Anniversary
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://www.trueachievements.com/game/Tomb-Raider-Anniversary/achievements?gamerid=342201&filter=1 Commentaire : Le meilleur Tomb Raider depuis 1995 !
Tomb Raider Anniversary est un remake très réussi qui mêle le gameplay efficace de Tomb Raider Legend sorti un an plus tôt à l’ambiance exceptionnelle du premier jeu de la saga.
C’est très simple, j’ai toujours vu l’évolution de la série d’un mauvais œil : les véhicules pourris, les ennemis humains, les niveaux contemporains, bref toutes les variations s’éloignant de la recette originale étaient autant de mauvaises idées. Et si Legend arrivait à remettre sur les rails une série moribonde, il ne m’avait pas totalement convaincu à cause de son ambiance (visiter un temple perdu avec un abruti qui te fait des blagues pourries dans l’oreillette c’est pas exactement ma tasse de thé).
En renouant avec les fondamentaux, Crystal Dynamics arrive à proposer un jeu extrêmement séduisant pour les nostalgiques comme moi car il réplique brillamment les moments de bravoure d’un jeu qui aura marqué les esprits. Le début du Pérou, le monument Saint Francis, Midas, les dinosaures, autant de moments waouh qui m’ont collé un sourire sur le visage. Quel plaisir de retrouver une nouvelle déclinaison de ces passages mythiques !
En plus l’ambiance est aux petits oignons, on se sent vraiment seul et oppressé dans ces lieux immenses et majestueux. L’immersion est renforcée par l’absence de musique (hors combats), avec une bande sonore constituée uniquement de bruits d’ambiance inquiétants et des sons de nos déplacements.
Et le jeu ne se prend jamais les pieds dans le tapis en cherchant à varier la formule : pas de phase en véhicule, pas d’ennemis équipés d’armes à feu, pas de niveau contemporain. Juste de la vieille pierre, des bêtes sauvage, et de temps en temps un boss plutôt sympa. Et les énigmes ne sont jamais bloquantes (il y en a une seule qui a failli me faire regarder une soluce mais en gratouillant je l’ai résolue sans faire exprès), ni le level design trop labyrinthique.
Bref pour les nostalgiques du premier jeu qui auraient envie de retâter un peu de la série, ce Tomb Raider Anniversary est une très bonne proposition.
16/20 Terminé le : 29/08/2021
Katana Zero
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/460950/achievements/ Commentaire : Un gameplay solide mais une histoire bien trop sybilline
Impossible de ne pas penser à Hotline Miami en jouant à Katana Zero, car même si le point de vue adopté n’est pas le même, le gameplay et l’ambiance présentent de nombreuses similitudes.
Côté gameplay, c’est un jeu où il va falloir tuer des ennemis assez vifs sans leur laisser le temps de réagir, et où la moindre erreur et/ou hésitation est synonyme de mort. On a donc des petits segments très die-and-retry dans lesquels on va tâcher de trouver l’enchaînement d’action qui va nous permettre de progresser, en mordant la poussière un certain nombre de fois au passage, bien sûr. Et globalement, force est de reconnaître que ça fonctionne très bien. Il y a bien des petits problèmes de lisibilité par moment, peut-être à cause du mélange des actions stylisées du héros et de leur vitesse d’exécution, mais ça reste rare.
Oh et il y a du slow-motion, mais je n’ai pas compris son utilité. J’ai fait deux-trois essais, ne suis parvenu à rien de convaincant alors j’ai oublié son existence et ai fini le jeu sans.
Côté ambiance, on retrouve une ambiance crasseuse et semi-hallucinatoire qui ne peut que rappeler le jeu de Dennaton Games. L’histoire est révélée de manière très fragmentaire, est souvent interrompue par les hallucinations du héros, et on a vraiment du mal à comprendre qu’est-ce que quoi. Et ça m’a un peu blasé, parce j’ai trouvé que le côté énigmatique était franchement exagéré, que le final du jeu n’apportait pas tant de réponses que ça, bref qu’à force de jouer la carte du mystère à fond le jeu devenait un peu trop énervant. En plus y’a une voix off qui vous parle et qui passe son temps à vous insulter, moi perso ça m’a rapidement gavé. Du coup j’ai décroché et me suis contenté d’enchaîner les niveaux sans réussir à m’impliquer dans l’histoire.
Graphiquement c’est hyper beau, du pixel art 2D de très très haute volée. Même pour les rabat-joies comme moi qui commencent à se lasser du pixel-art bateau qui envahit toute les productions à petit budget, c’est une vraie claque.
Bref Katana Zero nous propose un gameplay franchement pas mal, mais j’ai trouvé qu’à force d’en faire des caisses il rendait son histoire incompréhensible et inintéressante.
14/20 Terminé le : 12/08/2021
Far Cry 3: Blood Dragon
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/ORRtAtf Commentaire : Un mini Far Cry 3 à l’ambiance 80’s complètement débile
Ça n’est pas au niveau du gameplay que ce Blood Dragon va surprendre qui que ce soit. C’est une sorte de mini-Far Cry 3, qui reprend à peu près toutes les mécaniques de son ainé. Si avez aimé parcourir Rook Island vous devriez apprécier le gameplay de Blood Dragon.
Par contre au niveau de l’enrobage les gars de chez Ubisoft se sont complètement lâchés, en nous proposant une parodie de film d’action des années 80 franchement basse du front. Tout est fluo, tout est prétexte à des punchlines pourries, le jeu est bourré de références à Terminator / Commando / etc. et franchement ça marche très bien.
Entre le tuto autoparodique, les « cutscenes » toutes pixelisées et à peine animées, le héros qui se plaint quand on ramasse des collectibles, l’esthétique rétro-futuriste nanardesque, on sent que le jeu ne se prend jamais au sérieux et ça fonctionne super bien. La musique est également très bien, et colle parfaitement à l’ambiance.
Bref c’est du rab’ de Far Cry 3, en version très très drôle.
16/20 Terminé le : 17/07/2021
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Révolution |
Flugel |
jopopoe
Pour Flugel, j'ai essayé de varier les types de jeux et les ambiances :
BioShock 12h00
Un grand FPS des années 2000, avec une ambiance scotchante, un gameplay intéressant et une histoire très prenante.
Batman: Arkham Asylum 11h00
Un autre classique de la même époque, mélange de Beat'em all, d'infiltration et d'exploration.
INSIDE 3h30
Un jeu de plate-forme indé à l'ambiance et aux graphismes incroyables, qui propose un voyage des plus fascinants.
Spec Ops: The Line 6h00
Un TPS avec une super histoire, ainsi qu'une ambiance et une narration aux petits oignons.
The Walking Dead 13h30
Un jeu narratif où l'on tente de survivre face aux zombies et aux humains, à moins que ça ne soit l'inverse.
Bully: Scholarship Edition 15h00
Et pour finir, place à Jimmy Hopkins : une petite frappe qui vient d'arriver dans un nouveau collège après avoir été renvoyé de partout, et si les profs ont l'intention de le remettre dans le droit chemin, Jimmy va plutôt déclencher une véritable révolution au sein de cette institution prestigieuse.
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BioShock
Batman: Arkham Asylum
INSIDE
Spec Ops: The Line
The Walking Dead
Bully: Scholarship Edition
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Apocalypse |
jopopoe |
Mofet
Hello Jopopoe, voici la liste que je te propose avec des jeux assez courts comme indiqué sur ton profil.
Dis moi si ça te convient :
- A Plague Tale : un jeu d'action aventure à base de rat, d'un frère et une sœur au moyen âge avec de la bagarre, c'est le jeu le plus long de la liste (10 h)
- Bleed : un run and gun, dash et bullet time façon old school (2h)
- Gris : un jeu de type plateforme / contemplatif avec une très jolie DA (3h)
- Hellblade : un jeu d'action en enfer viking à la sauce schizophrénie (7h)
- Hotline Miami 2 : un jeu d'action 2d avec de la violence, de la violence et encore de la violence (8h)
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A Plague Tale: Innocence
Bleed
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/QPm4S8c Commentaire : C'est pas exactement mauvais...
Mais c'est hyper basique : une heure de run and gun, 7 niveaux et autant de boss.
Le gameplay est un peu bizarre (le saut sur la gâchette c'est pas hyper intuitif) mais fonctionne plutôt pas mal. Mention bien au bullet time qui est assez sympa et permet une très grande précision dans les sauts et les esquives.
Les graphismes pixelisés oscillent entre le chouette et le moche, et l'histoire est nulle. Vraiment nulle.
Bref ça se laisse jouer mais c'est un peu creux et ça ne me laissera clairement pas un souvenir impérissable.
12/20 Terminé le : 30/10/2021
GRIS
Hellblade: Senua's Sacrifice
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/414340/achievements/ Commentaire : Une vraie belle expérience
Hellblade fait parti de ces jeux au gameplay perfectible mais à l’ambiance et à l'histoire tellement travaillées et réussies qu'on passe quand même un excellent moment.
Dès le début on est envoûté par cette ambiance extrêmement oppressante, par cet univers torturé dans lequel va évoluer la pauvre Senua. On fait nos premiers pas dans ces décors dévastés, assaillis par les voix qui hantent l'esprit malade de la jeune fille (l'écran d'ouverture du jeu nous explique qu'elle souffre de psychose), et si c'est plutôt déstabilisant, on est immédiatement happé.
Techniquement le jeu est très impressionnant, et nous balance des environnements tous plus beaux les uns que les autres.
Au niveau du gameplay c'est un poil moins brillant. Déjà l'absence de tuto est un peu bizarre : on se retrouve face au premier ennemi à essayer tous les boutons au hasard, puis on fait pause pour aller voir les touches. Pas sûr que ça améliore l'immersion de devoir apprendre le gameplay dans les menus du jeu...
Bon après le gamepaly est quand même très basique, et il vous faudra pas longtemps pour le maîtriser, même si la caméra qui a du mal à gérer plusieurs ennemis à la fois devient vite frustrante. Alors je comprends bien qu'il s'agit d'un parti pris des développeurs de la laisser proche de Senua quel que soit le nombre d'ennemis, mais c'est vite pénible de devoir se déplacer à coup d'esquives répétées pour pouvoir faire du *crowd control*.
Second point noir : les timing des attaques et des esquives qui changent quand le perso est blessé. Encore une fois, je comprends l'intention derrière, mais qu'est-ce que ça peut être frustrant pour le cereveau !
Côté histoire c'est du tout bon, avec un thème principal qui me parle vraiment beaucoup, et une finesse d'écriture qui m'a réellement plu. C'est du très très bon de côté-là.
Bon par contre les stèles de narration c'est vraiment le truc le plus fainéant du monde... Tu actives une stèle portant une rune, et ça te lit un bout d'article wikipédia sur la mythologie nordique, zéro intérêt quoi... En plus je ne suis pas fan du personnage de Druth qui conte ces histoires, je l'ai trouvé un peu too much.
Bref, Hellblade possède de vraies qualités et de vrais défauts, mais les premières l'ont largement emporté en ce qui me concerne.
16/20 Terminé le : 06/11/2021
Hotline Miami 2: Wrong Number
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/274170/achievements/ Commentaire : Sympathique mais imparfait.
Petit disclaimer : si j’avais bien aimé le premier je ne considère pas du tout que c’est un chef-d’œuvre. Pour moi Hotiline Miami c’est une ambiance démentielle, une musique géniale, une histoire incompréhensible et un gameplay très sympa mais pas exceptionnel.
Et bien Hotline Miami 2 c’est un peu tout ça également, avec quelques défauts en plus malheureusement.
On retrouve le même gameplay que dans le 1, et quand on y a pas joué depuis un moment il faut reprendre ses marques (et ses réflexes) : J’ai du mourir 30 ou 40 fois avant de réussir à passer le premier niveau ! Mais une fois que tout s’est remis en place, ça va, on a l’impression de gérer, et on s’amuse beaucoup.
Puis le jeu passe à la vitesse supérieure en augmentant la taille des cartes, le nombre d’ennemis, et la longueur des chapitres. Et là il y a pas mal de choses qui blessent. Per exemple les cartes trop grandes font que vous allez régulièrement vous faire tuer par un ennemi situé au-delà de votre champ de vision. Et les cartes qui s’enchaînent sans sauvegarde pendant parfois une heure c’est hyper pénible quand on a une vraie vie d’adulte avec des contraintes externes.
Au rayon des défauts (pour moi en tout cas), on retrouve une nouvelle histoire tarabiscotée à base de vigilantes, de dealers russes, de militaires, de flic pas net, de tueur en série, de reporter et de je-sais-plus-trop-quoi-n’en-jetez-plus-la-coupe-est-pleine. Heureusement l’ambiance glauque est toujours aussi efficace, même si les délires méta sont un peu saoulant parfois.
On note un effort de diversification des situations avec des persos ou des niveaux très typés (un double perso, un perso uniquement corps-à-corps, un perso non létal,…) mais parfois ça enlève plus de fun que ça n’en rajoute. Et ça peut rendre la difficulté un peu inégale par moments.
Enfin, dernier point, le plus gênant : les bugs. On parle d’une franchise dont les opus se vendent à hauteur de 1 ou 2 millions d’exemplaires, et les développeurs sont pas foutus de patcher correctement leur jeu. Problèmes de collisions au niveau des portes ou des angles, ennemis coincés dans une zone inatteignable ou qui traversent les murs, notre perso qui sort des limites du niveau parce que les masques de collision sont imprécis… Ca donne vraiment pas envie d’acheter leur prochain jeu si le suivi est aussi peu sérieux.
Bref on s’amuse quand même sur ce Hotline Miami 2, mais force est de reconnaître qu’il y a quelques ratés.
14/20 Terminé le : 11/11/2021
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Apocalypse |
Nacodaco |
jopopoe
Alors déjà voilà la liste de fou furieux, pleine de classiques ! Ma pré-sélection faisait 22 jeux, avec que du bon, il y avait l'embarras du choix.
Allez on se lance :
Dead Space, 11h00. Un classique du genre horrifique, bourré de qualité même s'il ne fait peut-être pas si peur que ça.
Bastion, 6h00. Un classique de l’indé, avec un gameplay sympa et une narration réussie.
S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl, 15h00. Un des mes jeux préférés. Une ambiance de malade, une difficulté bien dosée et la Zone, la Zone quoi !
Gunpoint, 3h00. Une excellent jeu d’infiltration en 2D, doté d’une assez bonne histoire.
Et le jeu du thème :
SteamWorld Dig, 5h00. Un univers steampunk / post-apo / western avec un robot qui creuse un trou. Le gameplay est simple mais efficace, et l’univers attachant.
J'ai essaye de varier les genres et les durées, j’espère que tu y trouveras ton compte !
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Dead Space
Bastion
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/nacodaco/stats/bastion Commentaire : C'est un jeu que j'avais déjà lancé il y plusieurs années, puis lâché instantanément. Cette fois, je l'ai terminé, même si j'ai du me forcer un peu à le lancer par moment.
Ce n'est pas un mauvais jeu, mais je trouve que ce genre de jeu d'action a vieilli. Les roguelikes sont passé par là et ont vraiment perfectionner la recette, le retour en arrière est difficile. Les combats ne sont donc pas particulièrement intéressants, et le problème est qu'il n' y a pas grand chose d'autre que des combats
L'histoire ne m'a pas particulièrement intéressé. J'ai préféré la narration et le monde de Transistor (du même studio). Terminé le : 14/11/2021
S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl
Gunpoint
SteamWorld Dig
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/nacodaco/stats/252410/achievements/ Commentaire : On est sur une recette très simple mais c'était une bonne expérience. Les contrôles sont un peu glissants mais le jeu n'est pas très exigeant et on passe outre sans problème. En tout cas, c'était suffisamment intéressant mais que j'aille voir à quoi ressemble la suite. Terminé le : 01/11/2021
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Neige et froid |
jopopoe |
madgicsysteme
Quoi de mieux que Frostpunk pour correspondre au thème du froid ? L'objectif est de finir le premier scénario.
Après je te propose Epistory - Typing Chronicles que j'ai beaucoup aimé, Little Nightmares, un limbo/inside like, Mages of Mystralia au système de création de pouvoirs très intéressant et Supraland, l'un des plus petits open world du monde !
J'espère que la sélection te plaira
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Frostpunk
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/a/FCr132R Commentaire : Un jeu sympathique mais à la difficulté trompeuse
Frostpunk c’est vraiment le principe de This War of Mine décliné en city builder : peu de ressources, des imprévus à gérer en permanence, et des conditions de vie (enfin de survie plutôt) de plus en plus sévères, avec notamment des aléas climatiques complètement fous auxquels il faudra faire face.
Première grosse différence : le jeu est sacrément beau, et a une ambiance vraiment prenante (mais déprimante hein, c’est le studio qui nous a pondu This War of Mine après tout). Alors ok, dans un jeu de gestion ça n’est pas vraiment la priorité, car on a vite fait de passer plus de temps dans les menus qu’à contempler nos maisons, mais quand même, visuellement c’est chouette. Les effets de froid sont bien rendus, la fumée de charbon recouvre en permanence la moitié de notre ville, et on prend un certain plaisir à contempler tous ces bâtiments d’inspiration steampunk qui entourent le générateur situé au cœur de tout.
Le jeu commence assez tranquillement, et si la mise en scène suggère une cité au bord du précipice, au niveau gestion on ne se sent pas vraiment acculé. Oh en grattant un peu dans les menus on découvre des technologies et des lois qui nous montrent que le jeu risque de nous pousser dans une direction pas très belle (travail des enfants, tri des malades, ...) mais honnêtement j’ai joué en mode paladin pendant à peu près la moitié de ma partie et ça fonctionnait très bien. J’ai pris mon temps, j’ai trouvé le gameplay bien équilibré, et j’ai eu des évènements menaçants mais gérables. Seul le choix imposé entre théocratie puante et état policier aura un peu terni ma bonne humeur pendant la majorité de mon aventure.
Par contre, arrivé aux trois quarts de la campagne, ce début de partie pépère m’a sévèrement pénalisé. Parce que, le temps que je comprenne certaines mécaniques, j’avais pris du retard à droite et à gauche et que, du coup, certains évènements de fin de partie ont été bien plus difficiles à encaisser. La difficulté du jeu grimpe de manière hallucinante pendant le tout dernier tronçon du jeu, et je me suis rendu compte que j’avais un retard fou dans à peu près tous les domaines : des technologies indispensables pas encore recherchées, un stock de ressources bien trop faible, un niveau de production de ces mêmes ressources pas à la hauteur, bref c’était la merde.
Bon alors c’est passé, sur le fil du rasoir, mais j’ai trouvé que le jeu ne met pas assez clairement en avant ce qui est nécessaire pour espérer survivre à cette apocalypse finale. Parce que se rendre compte au bout de dix heures de jeu que la manière dont j’ai joué jusqu’ici n’était pas assez optimisée, ça fait mal quand même. Il est clair que si je n’avais pas réussi à redresser la barre je n’aurais pas eu envie de recommencer à zéro, et j’aurais juste laissé tomber le jeu.
Dans tous les cas, après avoir fini la campagne principale (une douzaine d’heures), j’ai un peu l’impression d’avoir fait le tour du jeu et de ses mécanismes, et je n’ai pas vraiment envie de tester les campagnes secondaires. Il faut dire que le côté "jeu de gestion castré", si ça permet d’introduire une dynamique survival assez réussie, me contrarie quand même un peu.
14/20 Terminé le : 02/04/2022
Epistory - Typing Chronicles
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/398850/achievements/ Commentaire : Un bon jeu malgré quelques défauts
Un parti pris graphique risqué mais plaisant, un gameplay sympathique mais imparfait, et une narration convolutée tentant de masquer une histoire banale : Epistory mérite bel et bien son label « jeu indé ».
Le gameplay, d’abord, qui met votre clavier à l’honneur puisqu’il s’agit ici de combattre des vagues de monstres en tapant le mot qui s’affiche au-dessus de leurs têtes. Mots simples dans un premier temps, mais se complexifiant évidemment au fur et à mesure de l’aventure. Ca fonctionne plutôt pas mal, et on prend du plaisir à combattre ces insectoïdes à coup de clavier. Seul l’usage de mots franchement rares fait régulièrement grincer des dents (ypérite, xylophage, zoolithes…). Autre défaut, plus problématique : les vagues d’ennemis sont très longues, sans checkpoint, et si vous perdez à cause d’un pic de difficulté un peu tardif il vous faudra tout reprendre à zéro. Car il n'y a ni vies ni système de santé : un ennemi vous touche et c'est le Game Over, avec retour au dernier point de sauvegarde.
D’ailleurs le jeu possède une option « difficulté adaptive » dans son menu, et je pense que c’est la pire idée du monde de mettre ce fonctionnement en avant de la sorte. Pour moi, une bonne difficulté adaptative ne se laisse pas voir (Resident Evil 4 en est un très bon exemple), alors venir le brandir sous le nez du joueur ça ne me paraît pas très pertinent. Ok, c’est peut-être un détail pour pas mal de joueurs, mais moi quand je bloque dans un jeu j’ai envie de m’améliorer, pas de voir le jeu devenir plus facile parce que j’ai perdu. Ou de me dire que si je joue bien le jeu va augmenter la difficulté jusqu’à ce qu’il arrive à me faire perdre. Concrètement, je ne sais pas exactement dans quelle mesure cela à modifié le gameplay en lui-même, mais ça a modifié ma perception de celui-ci, ce qui de mon point de vue revient peu ou prou au même.
Graphiquement on a droit à une 3D low-poly stylisée façon origami, avec un décor qui s’assemble au fur et à mesure de notre progression. Il faut avouer que c’est plutôt plaisant à l’oeil, malgré une direction artistique pas franchement inspirée, mais le coup du décor qui se déploie parallèlement à nos déplacements jure parfois après le système de combo qui vise à nous faire enchaîner les évènements le plus vite possible. Pas sûr que ce système de combo soit vraiment pertinent d’ailleurs, puisque son cooldown rapide m’a assez régulièrement frustré.
La narration est agréable et lorgne un peu du côté de Bastion, puisqu’on a le droit à une narratrice qui va commenter notre progression au fur et à mesure de son déroulement. Seule différence, les commentaires se montrent ici très sibyllin et ne feront sens que lors de la révélation finale, révélation pas forcément époustouflante d’ailleurs. Concrètement, on passe des heures à ne rien comprendre à rien avant d’avoir un éclairage dont on a plus grand chose à faire puisqu’à force de se montrer cryptique le jeu a totalement perdu notre intérêt.
Le level design des différentes zones du jeu est fonctionnel mais pas franchement marquant, à l’instar de ses puzzles basiques et loin d’être inoubliables.
Vu que j’avais pas mal exploré les zones secondaires du jeu, je me serais bien lancé dans un 100% mais certaines des arènes de combat optionnelles durent vraiment trop longtemps, en plus de proposer des pics de difficulté à base d’ « embourgeoisement », de « neurochirurgical » voire d’ « interministérielles » !
Mais globalement Epistory reste une bonne pioche, et se montre plaisant à parcourir en dépit de ses quelques défauts.
14/20 Terminé le : 02/04/2022
Little Nightmares
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/424840/achievements/ Commentaire : Magnifique, envoûtant, et aussi un peu rasoir
Little Nightmares vend vraiment du rêve si on est fan d’ambiance sombre et dérangée, et ce dès les premières minutes : le jeu est franchement magnifique, surtout du côté de ses décors qui sont un vrai travail d’orfèvre. Les développeurs ont soigné le moindre détail de l’espèce de bateau géant sur lequel on évolue, et c’est un émerveillement constant. Les personnages sont également franchement chouettes, et seuls leurs mouvements sont parfois un peu moins réussis (avec des textures qui se chevauchent), mais bon vu la taille du studio et le travail fourni par ailleurs on peut être indulgent je pense.
Par contre attention, si le jeu fait penser à du Tim Burton dans un premier temps, on est en réalité en présence d’un jeu bien plus malsain, et qui risque clairement de heurter certaines sensibilités ! Ça n’est pas une simple fable noire mais un vrai jeu horrifique, glauque à souhait, et bourré de déviances et de morts.
De mort, oui, car le jeu s’inspire beaucoup de jeux comme Inside, dans lesquels il vous faudra mourir encore et encore avant de comprendre comment passer un écran. Et c’est là que surgit ce qui est sans doute le plus gros défaut du jeu : des checkpoints parfois trop éloignés et un temps de respawn qui peut devenir frustrant. Certains tableaux sont en effet un peu longs, et lorsque le passage difficile est situé à la fin d’une séquence d’escalade par exemple, il devient vite lassant de re-grimper lentement le long des mêmes caisses avant de pouvoir réessayer le saut qui nous pose problème.
Le jeu est assez court (trois heures de mon côté), et en fait j’ai déjà tout résumé : soit vous êtes disposé à supporter un gameplay qui peut devenir casse-pieds par moments afin de profiter des qualités visuelles et d’ambiance du jeu, soit pas.
14/20 Terminé le : 02/04/2022
Mages of Mystralia
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/a/QEMCwXe Commentaire : Un sous-Zelda au potentiel certain gâché par un système de magie imbitable
Ce Mages of Mystralia ne commence pas de la meilleur des manières : la cinématique d’introduction est dépourvue de son, et impossible d’y remédier. Apparemment c’est généralisé sur la version vendue sur L’Epic Game Store, tandis que la version Steam n’a pas ce problème. Charmant.
La suite ne fait pas forcément beaucoup plus envie : une fois en jeu, on a droit à un chara-design oscillant entre le générique et le moche (pour une raison qui m’échappe les protagonistes sont tous pourvus d’oreilles géantes), à des dialogues doublés comme dans Animal Crossing mais en plus insupportable, et à un système de magie dix fois trop compliqué pour son propre bien.
En gros un sort est composé d’une succession de runes, que l’on agence sur une sorte d’échiquier hexagonal grâce à leurs points de connexion, autour d’un type central (électricité, glace, etc...), type qui peut parfois être remplacé par un autre. L’effet des runes varie selon le type auquel elles sont associées, certains ennemis sont résistants à certains types, et le comportement final d’un sort dépendra également de l’ordre dans lequel vous aurez agencé vos runes.
Mais. Quel. Bordel.
Sérieusement, j’imagine que les développeurs avaient envie de s’éloigner un peu de la formule Zelda à base d’objets secondaires, mais quelle horreur ce truc ! Résultat : lorsqu’on arrive devant un objet que l’on doit atteindre avec une boule de feu, mais qui est derrière un obstacle empêchant le tir direct, on va tâtonner. Et pas tâtonner de manière agréable comme dans n’importe quel Zelda-like, en se disant « ah tiens j’ai une idée laisse moi essayer », non non. Tâtonner ici c’est assembler des runes, essayer notre assemblage, se rendre compte que ça n’était pas vraiment voire pas du tout le résultat qu’on avait en tête, et ressayer autre chose avec généralement un autre résultat imprévu.
En huit heures de jeu, je n’ai pas réussi à suffisamment me familiariser avec ce système de magie pour pouvoir anticiper les résultats de ce que je bricolais, et ça m’a juste gavé. Et tu sens que les développeurs avaient conscience de la trop grande complexité de leur truc, puisqu’à pas mal d’endroit ils ont placé une sorte de totem qui vous dira quelles runes utiliser contre un peu de monnaie. Il ne vous restera plus qu’à tester toutes les combinaisons possibles des trois ou quatre runes en question pour trouver comment obtenir ce que vous convoitez. Franchement un système basique à base d’objets secondaires ou de sorts déjà fabriqué ça m’aurait beaucoup plus convaincu, et ça aurait assuré un plus grand succès au jeu.
Parce qu’à côté on a affaire à un jeu avec pas mal de qualités : un monde agréable à explorer (malgré l’absence d’une carte), des donjons efficaces (même si les derniers m’ont parus un peu bâclés, peut-être le budget qui s’étiolait ?), et plein de petites choses à faire et à découvrir à droite à gauche. Alors ok tous les boss ne se valent pas (l’espèce de squelette fantôme était même plutôt nul), et les quêtes secondaires sont parfois un peu basiques, mais on retrouve souvent le plaisir qu’on a à parcourir un des opus de la fameuse série de Nintendo, avec ce backtracking permanent (et agréable) pour déverrouiller de nouvelles choses dans différents endroits de la carte.
Bon par contre l’histoire oscille entre le basique et le bêbête, et j’ai trouvé le cliffhanger un petit peu irrespectueux. Quand tu fais du jeu indé et que t’es pas sûr de réussir à faire financer une suite, la moindre des choses c’est de livrer un jeu avec une fin un peu plus conclusive.
Bref je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce Mages of Mystralia, qui passe un petit peu trop à côté de son potentiel à mon goût.
12/20 Terminé le : 03/04/2022
Supraland
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Neige et froid |
woshee |
jopopoe
Pour woshee :
Alan Wake - 11h00
Je suis un très grand fan de Remedy, dont les jeux sont toujours bourrés de qualités. Et l'hommage à Stephen King est franchement sympa.
Undertale - 6h30
Un classique de l'univers indépendant, bourré de qualités et très bien écrit.
BioShock - 12h00
Un grand classique, à l'ambiance inégalée et à l'univers riche comme c'est pas permis. Mais le gameplay n'est pas en reste !
Max Payne 3 - 10h00
La rencontre improbable entre le style Rockstar et la franchise créée par Remedy. Les flingues ont une patate d'enfer, et la narration est aux petits oignons.
Et le jeu du thème : Puzzle Agent - 3h30
Je l'ai fait il y a un bout de temps celui-là, j'en garde un bon souvenir, mais je ne sais plus pourquoi. En tout cas il se passe dans un coin enneigé.
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Alan Wake
Evaluation : Bien aimé Preuve : Ah merde j'ai pas ça sous le coude Commentaire : e suis une grosse flipette, du coup j'y ai joué de jour avec bien de la lumière autour. Je conçois que c'est pas le jeu le plus flippant du monde, mais par exemple j'ai pu jouer que 10 minutes à Amnesia, et j'ai dû arréter Alien Isolation au moment où on voit l'alien pour la première fois....
J'ai été très agréablement surpris par l'ambiance et le scénario. On s'attache pas mal aux différents personnages, même les secondaires, et comme dans un film on a envie d'en savoir plus sur ce qui se trame. On est en plein dans le fantastique, franchement j'ai toujours voulu en savoir plus. Les collectibles sont bien intégrés au jeu sous forme de pages de manuscrit qui ont un vrai sens dans le scénario. Pas de bol, ils se sont dit qu'ils allaient aussi rajoutés des trucs inutiles comme des thermos de café à collectionner... Typiquement le genre de truc qui n'aide pas à l'immersion.
Visuellement ça tient incroyablement bien la route (alors que c'était pas la version remake). Des textures et des modèles font un peu cheap, mais la gestion des lumières, des ombres, et des effets visuels divers envoie vraiment du pâté. Pour un jeu génération x360 je trouve ça assez exceptionnel. Même si on est globalement sur des rails, il y a des passages avec des coins cachés qui poussent à l'exploration, et les passages en voiture qui ouvrent vraiment le monde.
Bon là où c'était moins fou c'est côté gameplay. Je crois que le jeu c'était bien fait bashé là dessus à l'époque, c'est qu'il y a beaucoup de combat et que c'est pas palpitant. L'idée de l'utilisation de la lumière pendant les affrontements est cool, mais en fait c'est super répétitif, il y a peu d'ennemis différents, et certains sont justes pénibles (je cours super vite, vas y essaye de m'éclairer lol !) En plus de ça, le perso est pas très mobile, des ennemis popent parfois dans son dos sans qu'il soit toujours évident d'en avoir conscience.
Du coup, j'avoue que j'ai non seulement joué en facile, mais qu'en plus je me suis rajouté des munitions gratos par le menu développeur pour pas me faire chier avec ça.
Du coup je sais pas si je l'aurai lancé sans l'event, j'en suis bien content, merci ! Terminé le : 21/03/2022
Undertale
BioShock
Max Payne 3
Puzzle Agent
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Putain 5 ans ! |
LanFy |
jopopoe
Pour LanFy, une sélection de jeux que j'ai bien aimé, et qui sont des classiques pour certains d'entre eux, dans plein de styles différents :
Batman Arkham City : Une suite de très grande qualité, mais dans laquelle je déconseille d'aller à la chasse aux collectibles tellement leur nombre ahurissant déséquilibre l'expérience globale. (13h30)
Brothers - A Tale of Two Sons : Une très belle histoire dans des décors souvent somptueux, et un gameplay atypique. (3h00)
Fallout : Un des meilleurs jeux auxquels j'ai pu jouer, qui arrive à développer une ambiance tour à tour noire, drôle, décalée ou violente avec une quantité de pixels ridicule. (16h00)
S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat : Quasiment aussi bon que son illustre aîné, car si on perd le plaisir de la découverte on y gagne du côté de la finition générale, des mécaniques de jeu mieux pensée et de l'aire de jeu moins découpée en petits morceaux. (15h30)
Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit : Un indé fort sympathique, à l'humour corrosif et déjanté. Le gameplay n'est pas toujours parfait mais l'ambiance gore et débile permet de passer un moment franchement fendrad. (7h30)
Pour le thème (dur à respecter celui-là, malgré une grande quantité de jeux !) :
Braid, un des premiers classiques du monde indépendant, qui aura précisément 14 ans si tu y joues le 6 Août ! (5h00)
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Batman: Arkham City
Evaluation : Bien aimé Preuve : [url=https://ibb.co/3pb1Pzc][img]https://i.ibb.co/rxhkXsH/Batman.jpg[/img][/url] Commentaire : Même après 10 ans, le jeu reste plaisant à jouer. L'histoire reste sympa et on se laisse porter assez facilement par l'action. Les trajets à travers la ville sont toujours l'occasion d'avoir un petit event ou une sidequest qui apparait. Par contre la quantité de collectibles dans le jeu est assez impressionnant et n'apporte pas grand chose à l'ensemble... Terminé le : 04/07/2022
Brothers - A Tale of Two Sons
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://ibb.co/NsMvBxm Commentaire : Jeu pas très long mais superbe expérience! J'ai vraiment adoré. Terminé le : 02/07/2022
Fallout
S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat
Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit
Braid
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/LanFy/stats/Braid Commentaire : Pas vraiment mon style de jeu à la base mais l'histoire est assez intrigante pour avoir envie d'aller jusqu'au bout. Par contre heureusement que j'avais la solution car à beaucoup d'endroits, c'était bien trop tricky pour moi... Terminé le : 02/07/2022
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Putain 5 ans ! |
jopopoe |
Augusthein
Into the Breach : tactical-rpg avec une structure rogue-like. Très addictif. Le jeu date de 2018 mais une grosse update est prévue pour la fin du mois.
Democratic Socialism Simulator : un Reigns-like version Bernie Sanders.
Detention : point and click bien déprimant sur fond d'histoire Taïwanaise.
Metal Gear Solid 4 : le vilain petit canard de la série mais un gameplay intéressant entre deux cinématiques imbitables.
The Messenger : le seul jeu de ma sélection que je n'ai pas terminé (bloqué par un boss) mais je le relancerais très certainement un jour. À noter qu'en plus de la traduction française le studio propose une version québecoise assez drôle et qu'on peut considérer comme étant la VO.
Et le jeu thème est The Walking Dead: Season Two, parce que dedans il y a une naissance et sans naissances pas d'anniversaires.
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Into the Breach
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/a/a7UiIOy Commentaire : Je suis vraiment pas le public visé
J’ai fini Into The Breach, et j’ai bien peur que mon avis sur le jeu ne ressemble à un cahier de doléances.
Pourtant j’y suis allé avec l’esprit ouvert, malgré mon désamour pour FTL. Après tout, quand un jeu accumule autant d’avis positifs, difficile d’être pessimiste, et la proposition me paraissait suffisamment différente de son aîné pour espérer que ce qui m’avait déplu dans leur jeu précédent ne soit pas présent ici.
Déjà première surprise : le jeu est plutôt joli. Pas exceptionnel, non, mais vu la gueule de FTL il y a une nette amélioration. La direction artistique n'est pas exceptionnelle, mais les sprites sont chouettes et très bien animés.
Fini la micro-gestion dans l’espace, et place à un mélange d’Advance Wars et de puzzle-game : une succession de cartes riquiquis (8 par 8) sur lesquelles vous allez devoir utiliser vos 3 unités pour venir à bout d’une poignée d’ennemis, qui arrivent par vagues de 2, 3 ou 4 ennemis à chaque tour. Le but étant juste de survivre un nombre de tours défini (5 en général), pas de tuer tous les ennemis.
Et c’est ça que j’appelle le côté puzzle-game : le fait de réussir à combiner les efforts de nos trois robots pour survivre quelques tours, voire remplir un ou deux objectifs secondaires (protéger un bâtiment précis par exemple). On a très peu de cartes en mains, et il va falloir les jouer à la quasi perfection si on espère arriver à faire un quelconque progrès. Et, malheureusement, je n’ai pas aimé être constamment sous pression, avec très peu de ressources, et un panel gigantesque d’options d’upgrade sous la main, pour la plupart inaccessibles vu la rareté des objets permettant d’y accéder. Ça m’a rappelé FTL avec ses ressources rarissimes qui me donnaient l’impression de jouer à un jeu trop castré pour être fun.
Et la castration, on la ressent partout : seulement trois unités, très peu d’ennemis, des cartes toutes petites, absence de campagne solo digne de ce nom (on va de carte générée aléatoirement en carte générée aléatoirement jusqu’à ce qu’un boss apparaisse), une difficulté trop élevée qui va transformer chaque erreur en partie perdue…
Et c’est fichtrement dommage, parce que j’aime beaucoup le gameplay au cœur du jeu, mais je le trouve sous-exploité parce que s’exprimant dans un environnement trop restreint. J’ai eu la même impression que devant FTL : être face à un proto de gameplay franchement sympa, développé par une équipe qui n’a pas envie de designer des niveaux / des missions intéressantes, et qui du coup crée à la place un truc qui génère des rencontres aléatoires pour meubler. Et oui, je sais bien que c’est faux, qu’ils ont juste choisi un genre auquel j’ai du mal à adhérer (et en plus ils ont l’air talentueux les bougres vu comment tout le monde adore leurs jeux), mais c’est vraiment l’impression que j’ai en jouant à ces jeux.
Personnellement, le même gameplay avec une campagne à la Advance Wars, ça aurait été le panard ! Mais je dois pas avoir les mêmes gouts que tout le monde faut croire. Là on a à peine droit à une vague trame pas vraiment motivante, roguelike oblige…
En passant en mode facile j’ai réussi à atteindre la dernière ligne droite une première fois, puis à voir le bout du jeu la fois suivante. Ça ne m’a pas apporté beaucoup de satisfaction, et je n’ai strictement aucune envie prolonger l’expérience en relançant le jeu des dizaines et des dizaines de fois.
11/20
PS : Je crois bien que j’aime pas la montée en puissance et en complexité qui est présente dans beaucoup de rogues-like : ça rend la mort beaucoup, beaucoup trop frustrante, parce que les débuts de partie ne sont pas très funs vu qu’on a l’impression de n’avoir à notre disposition que la moitié du gameplay. Terminé le : 10/07/2022
Democratic Socialism Simulator
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/a/xSRmq8V Commentaire : Bof bof
Pas franchement génial comme jeu.
C'est juste une succession de choix binaires pour faire pencher la balance du bon côté (les jauges à surveiller sont "Budget", "Power to the people" et "CO2". Voulez-vous construire des nouveaux missiles nucléaires ou non ? Taxer les riches ou pas ?
Si on veut être idéaliste à fond, forcément ça ne marche pas, et on a le droit à un coup d'état militaire. Alors il faut prendre des décisions dans lesquelles on a pas vraiment foi parce que le jeu en a décidé ainsi (on peut voir avant de prendre chaque décision quelles seront ses conséquences sur l'électorat).
Et le gameplay prend du coup le pas sur le fond : je me suis retrouvé à faire des choix contraires à ce que j'aurais voulu / du faire juste pour faire remonter une partie de l'électorat, en lisant à peine la carte en diagonale puisque de toutes façons les jauges sont plus importantes que le fond.
Bref c'est pas passionnant, c'est un peu bêbête et politiquement ça ne m'a pas amené grand chose.
12/20 Terminé le : 10/07/2022
Detention
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/knsl14d Commentaire : Mi-point’n click, mi-Silent Hill
Detention est un mélange de point’n click et de survival, qui se passe à Taïwan pendant une période fleurant bon la répression militaire façon dictature sud-américaine. On y incarne une paire d’élèves évoluant dans une école où tout va rapidement prendre une tournure pour le moins morbide.
Et qu’est-ce que l’ambiance est réussie ! Le mélange d’horreur et d’oppression fasciste donne un univers inquiétant, mi-onirique mi-réaliste, renforcé par des graphismes lorgnant du côté du photocollage. C’est parfois effrayant, parfois fou, et très souvent malsain et déprimant. La cerise sur le gâteau étant bien entendu un sound design aux petits oignons, avec des sons et des musiques des plus réussies, ce qui est un de mes trucs préférés dans les jeux d’horreur !
Et je sais que je suis incapable de jouer à un jeu d’horreur sans noter des similitudes avec l’un ou l’autre des jeux de la série Silent Hill, mais là force est de constater que les développeurs de Detention doivent également posséder un certain amour pour cette série tellement les références sont nombreuses. Points de sauvegarde rouges, puzzles à base de piano, cage à oiseau contenant un objet insolite… Je n’ai pas fait de liste exhaustive mais j’ai remarqué un sacré paquet de clins d’œil en jouant.
La forme elle-même m’a fait penser à Silent Hill, avec ce protagoniste évoluant dans un univers qui paraît être à moitié une projection de sa psyché, et dont la symbolique hautement importante prend de plus en plus de place et de sens au fur et à mesure de l’aventure. Mais aussi parce qu’on se balade de puzzle en puzzle, jamais trop difficiles ni trop simples (j’ai juste eu du mal avec la mélodie à reproduire car je n’ai pas vraiment l’oreille musicale), avec quelques confrontations au gameplay un peu basique mais efficace.
J’ai juste trouvé que, plus le jeu donne dans le symbolisme, plus il perd son côté effrayant car tout commence à faire sens et que pour moi la peur est liée à l’arbitraire et à l’incompréhensible. Mais franchement si le prix à payer pour avoir un jeu si intelligemment construit c’est un petit peu moins de peur ça va, ça me convient aussi !
Bref Detention est un jeu un petit peu brut de décoffrage, avec une maîtrise pas toujours parfaite du rythme (l’exploration n’est pas toujours passionnante, et on peut regretter une certaine linéarité par moments), mais il y a un crescendo continu dans la qualité de son symbolisme et de sa narration, jusqu’à un bouquet final franchement impactant et hyper chargé émotionnellement.
Une très très bonne pioche !
17/20 Terminé le : 30/08/2022
Metal Gear Solid 4
The Messenger
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/a/OzebkAo Commentaire : Un peu trop lent à démarrer mais fort sympathique
The Messenger, c’est d’abord une première impression extrêmement favorable pour les vieux qui, comme moi, ont une affection toute particulière pour la période 8-bits : des graphismes rétros très réussis, une musique façon chiptune au top, un gameplay précis au poil de cul, bref ça démarre très très bien.
La référence la plus évidente à mes yeux est le Ninja Gaiden de la NES, notamment parce qu’on retrouve dans ce Messenger le repop immédiat des ennemis dès que leur zone d’apparition sort de l’écran. Un choix audacieux parce qu’un peu crispant, mais on s’y fait rapidement et c’est désactivé sur certains ennemis un peu plus balèzes donc c’est bien pensé.
On a par contre droit tout du long à un humour méta à base de « tu es dans un jeu vidéo wink wink » que j’ai trouvé assez lourd. Pas immonde, ni insupportable, juste pesant, inutile, et un peu casse-gueule en fait. Bon après l’histoire casse pas trois pattes à un canard donc c’est pas gravissime, mais bon ça peut devenir pénible en fonction de votre sensibilité à ce genre d’humour lourdingue.
Le level design est sympa, les boss sont cools, et pas trop dur. Bon rien n’est franchement exceptionnel mais la proposition du jeu est suffisamment solide.
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Du côté des défauts, il y a le coté faussement linéaire du jeu. Faussement car à un moment le jeu devient un metroidvania, et qu’on peut revisiter les zones précédentes qui sont reliées entre elles alors que le jeu nous avait fait croire qu’elles étaient des niveaux indépendants.
Sauf qu’on le sent venir à des lieues ce retournement de situation, notamment parce qu’on peut lire dans le level design que certaines choses sont conçues pour être revisitées plus tard avec de nouveaux pouvoirs.
Et du coup ben perso les cinq heures pendant lesquelles le jeu fait semblant d’être un simple platformer m’ont semblé bien longues, d’autant que le level design se rapproche plus de ce qui se fait dans un metroidvania (à savoir un peu basique) que dans un vrai platformer (où il est ciselé plus finement).
En fait j’ai l’impression que les défauts du jeu viennent de son hybridité : il est un poil trop linéaire pour un metroidvanaia (ce qui rend les allers-retours parfois un peu longuets), et son level design n’est pas assez bon pour le jeu linéaire qu’il fait semblant d’être pendant les premières heures.
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Mais il faut avouer qu’une fois que le jeu rentre dans sa seconde phase , je me suis réellement éclaté, j’ai vraiment un faible pour les sous-objectifs à chercher un peu partout. D’autant que les marqueurs de quête sont optionnels (il faut les acheter chez le marchand) et j’ai trouvé que c’était une sacrément bonne idée de procéder comme ça. On explore par soi-même, mais on n’est jamais réellement bloqué si on ne trouve pas.
Bref The Messenger est un très bon jeu, qui met un peu trop longtemps à atteindre son plein potentiel, mais que j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir.
16/20 Terminé le : 20/08/2022
The Walking Dead: Season 2
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Économie |
Kulfy |
jopopoe
- The Warlock of Firetop Mountain, parce que j'ai du le lire quand j'étais gamin celui-là, et que je me demande ce que ça vaut en jeu. 3h30
- The Darkside Detective, parce qu'on me l'a donné à un event précédent, et que j'ai beaucoup aimé. 3h30
- Spec Ops: The Line, parce que, c'est tout. Moins tu en sais, plus tu l'apprécies. 6h00
- Rakuen, parce que c'est un très beau jeu, qui mériterait d'être plus connu. 8h00
- Rogue Legacy, parce qu'il va falloir dépenser judicieusement tes économies pour améliorer ton personnage. 16h30
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The Warlock of Firetop Mountain
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://i.ibb.co/T4GbvW3/20221111184946-1.jpg Commentaire : J'ai dévoré pas mal de bouquins dont on est le héros lorsque j'étais petit (Loup solitaire !), j'étais donc plutôt impatient de voir comment ils s'en étaient sortis pour adapter ça en jeu vidéo.
A l'inverse du bouquin (ou plutôt : de la même façon que j'y jouais à l'époque ), on dispose de 3 pierres de résurrection pour repartir du précédent point de sauvegarde, et ainsi éviter de devoir recommencer du tout début car on a choisi la porte qui donnait sur un piège mortel, ou car on a sorti un double 1 trois fois à la suite.
Le système de combat a été complètement revu : à la place des jets de dés aléatoires dans le livre, on a désormais du tour par tour sur un petit échiquier, avec des attaques et des mouvements qu'il faudra essayer de prédire pour mieux contrer les créatures en face. Pas très compliqués, mais assez tactiques, je les ai trouvés plutôt agréables.
Petite touche de modernisation également (ou encore une fois, pour coller à la réalité ), les dés peuvent être relancés si l'on devine que le résultat ne va pas être suffisamment bon, et que l'on re-clique dessus assez rapidement.
J'ai bouclé le jeu sur mon deuxième run en tant que Wanushu, avec probablement pas mal de chance, car j'ai suivi un itinéraire très différent du premier, et donc sans trop capitaliser sur ce que j'avais appris lors de mon premier essai avec Alexandra.
Les différents héros ont des objectifs secondaires qui apportent de la rejouabilité, mais j'en resterai probablement là pour ma part. Terminé le : 11/11/2022
The Darkside Detective
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://i.ibb.co/pxw7mPX/20221029160140-1.jpg Commentaire : Point & Click très sympa !
L'humour fonctionne très bien, et les énigmes ne sont jamais trop alambiquées.
A raison d'une ou deux enquêtes par soirée, c'était parfait.
Pas vraiment l'objectif de l'event, mais j'ai rajouté le deuxième épisode dans ma wishlist Terminé le : 29/10/2022
Spec Ops: The Line
Rakuen
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://i.ibb.co/mHPdGdj/Capture.jpg Commentaire : Je ne sais pas pourquoi, je pensais qu'il s'agissait un d'un jeu d'action à la zelda.
Et bien pas du tout, c'est un jeu narratif fait sous RPG Maker. Il ne faut donc évidemment pas y aller pour ses graphismes (très moyens hormis la clairière de Morizora), sa résolution (640x480...) ou son gameplay (il n'y en a pas).
Mais sa musique et les personnages que l'on rencontre au fur et à mesure de l'aventure font bien plus qu'oublier tout cela.
J'ai tendance à ne pas trop apprécier les jeux vidéo (ou les autres médias) un peu trop larmoyants (To the Moon, Brothers: A Tale of Two Sons...), mais ici, je n'ai pas pu m'empêcher d'écraser une larme ou deux vers la fin du jeu (l'issue du rêve après le Star Night Festival, outch). Une histoire que je ne suis pas prêt d'oublier. Terminé le : 06/11/2022
Rogue Legacy
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://i.ibb.co/k9SG9s4/20221102232955-1.jpg Commentaire : Pourtant très bon client quand il s'agit de rogue-like/lite, j'avais jusqu'ici boudé ce Rogue Legacy. Et mes premiers pas sur dans le château n'ont pas été hyper enthousiasmants : des graphismes plutôt laids, un perso pas hyper maniable, le pauvre n'avait pas grand chose pour lui.
Mais une fois les premiers héritiers derrière moi, je me suis très vite retrouvé accro à relancer run après run après run.
Pas trop fan du système d'inflation qui rend une même upgrade de plus en plus cher au fur et à mesure qu'on progresse dans l'arbre de progression.
La progression (jusqu'au premier boss en gros) est d'abord assez lente (voire assez pénible, si l'on n'a pas choisi les bonnes upgrades pour commencer) mais une fois notre héritier un petit peu amélioré - et les patterns des ennemis connus - on se retrouve alors à nettoyer les zones avec toujours plus d'aisance, et ramener un petit pactole à chaque sortie.
Je n'aurai au final visité Land of Darkness qu'une seule fois, ayant tué Ponce de Leon (boss de la Tour) et Herodotus (dans les ténèbres) au cours du même run
Je vous laisse imaginer l'état dans lequel je me trouvais avec mes 15 derniers HP et une dizaine de slimes encore à nettoyer...mais c'est passé !
Comme pour Darkside Detective, la première chose que j'ai faite après l'avoir bouclé a été de mettre la suite dans ma liste de souhaits. Pas une grande victoire pour le backlog donc, mais aucun regret ! Terminé le : 03/11/2022
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Économie |
jopopoe |
Scylite
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Death and Taxes
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://imgur.com/Qn18tRH Commentaire : Un jeu avec de bonnes idées mais qui échoue à réellement éveiller l’intérêt
Death and Taxes, avec sa petite ambiance à la Tim Burton, paraît dans un premier temps sympathique comme tout. Après tout qui n’a pas envie d’incarner une faucheuse fonctionnaire dans un univers un peu décalé ?
Après une intro poussive, on se retrouve derrière un bureau à tuer (ou à épargner) des gens à coup de tampon sur une fiche, mais on manque furieusement de contexte, et du coup de motivation.
Alors certes, j’ai bien compris que c’était le but du jeu de ne pas nous fournir de contexte, pour nous pousser à nous interroger sur le sens de nos actions (et la vacuité de celle-ci), mais niveau ludique ça devient rapidement la famine, et l’envie de jouer est rabotée par le thème (voulu encore une fois) du « fais ça mais je te dis pas pourquoi ».
Chaque journée de travail est suivie de phases de dialogues pas plus intéressantes que le reste (entre le boss rasoir et le bar rempli de collègues passifs-agressifs ou inintéressants c’est pas la joie), et c’est tout.
Et on refait ça, jour après jour après jour, sans aucune variation. Ah si, on peut acheter de la décoration pour le bureau ou customiser son avatar. Passionnant.
Du coup la musique jazzy-cool a beau être séduisante, on subit deux heures de jeu extrêmement répétitives avant une sorte de surprise finale qui cherche clairement à nous faire rempiler pour une nouvelle partie.
Euh merci mais non merci ?
Bref le thème est fun, l’histoire pourrait être intéressante, mais le tout est noyé dans de l’ennui en veux-tu en voilà.
10/20
PS : Amis développeurs, quand vous faites un jeu dont la deuxième run est censée être plus intéressante que la première, tâchez au moins de rendre la première intéressante.
Terminé le : 31/10/2022
Insurmountable
Pikuniku
Paradise Killer
Wheels of Aurelia
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Coopération |
NFafa |
jopopoe
Voici une sélection, j'espère qu'elle te conviendra :
Alan Wake : Un classique qui a quelques années mais qui possède encore de vraies qualités ! 11h00
A Good Snowman Is Hard To Build : Un puzzle-game avec de la neige, c'est de saison ! 2h00
Bioshock 2 : Une suite extrêmement intéressante, qui copie certes le cadre du premier mais propose des tas d'idées intéressantes. 11h00
Beholder : Jeu indé ambiance totalitarisme / espionnage, de quoi remonter le moral. 6h00
Shadow Warrior : Un FPS à la DOOM (2016), extrêmement sympathique et à l'ambiance comico-gore franchement drôle. Et il faut coopérer avec un démon sarcastique. 12h30
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Alan Wake
A Good Snowman Is Hard To Build
Bioshock 2
Beholder
Shadow Warrior
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Coopération |
jopopoe |
NFafa |
LEGO Builder's Journey
Evaluation : Pas aimé Preuve : https://imgur.com/YcXlcGS Commentaire : C’est joli certes, mais c’est quasiment pas un jeu
Ok c’est joli. Genre vraiment chouette, les pièces sont réalistes comme tout, et on s’y croirait. Bon après chez moi ce genre de phase « waouh » ça dure à peu près 25 secondes, mais j’ai apprécié ces 25 secondes.
Par contre une fois passée cette surprise graphique, voici venir une autre surprise : les premiers niveaux ne sont pas des puzzles, on se contente d’assembler des pièces au hasard et on passe au niveau suivant !
Et malheureusement c’est sur cette dynamique-là qu’est construit la vaste majorité du jeu : car s’il y a des niveaux qui contiennent de réels puzzles (dont un si retord qu’il m’aura forcé à utiliser une soluce), la vaste majorité des tableaux nécessitent juste qu’on assemble bêtement des pièces de Lego sans vraiment réfléchir.
En plus la mécanique de placement des pièces n’est pas très précise, et deux fois sur trois tu lâches bêtement la pièce au lieu de la fixer à l’endroit désiré. Genre y’a une seule mécanique de jeu dans leur truc et ils arrivent à la foirer, chapeau… Ah si ils ont foiré la caméra aussi : elle n’est pas libre, alors que la surface de jeu doit faire 15*15 en Lego !
Bon je pourrais continuer d’assassiner le jeu en parlant des niveaux éclairés seulement par une loupiote clignotante, en critiquant le chara design minimaliste et hideux, ou en vous expliquant comment la musique de méditation digne d’un CD de yoga m’a hérissé le poil, mais je ne pense pas que ça serve à grand-chose.
C’est juste une démo technique, que les développeurs n’ont pas pris soin de transformer en jeu.
6/20 Terminé le : 25/02/2023
Walking Dead saison 2
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/261030/achievements/ Commentaire : Une suite très inférieure à son aînée
Il faut avouer que dans un premier temps on est ravi de retrouver Clementine, même si évidemment, The Walking Dead oblige, tout part en cacahouète très rapidement. Mais c’est bien écrit, sympa à suivre, ça commence bien.
Et malgré le fait que le jeu me fait faire quelque chose de particulièrement stupide (piller des gens qui se méfient déjà de toi, pas l’idée du siècle...), ce qui a tendance à briser mon attachement aux personnages, et du coup à l’histoire, il faut reconnaître que l’épisode est quand même pas mal dans l’ensemble. Bon des fois ça va un peu vite, et pas mal d’enjeux sont amenés mais pas exploités (une manière de donner envie de faire les épisodes suivants j’imagine), mais on passe un bon moment.
Episode 1 : 15/20
On se retrouve coincé avec des gens pas forcément très sympathiques, et ça m’a un peu blasé. Dans la saison 1 Lee n’était forcément un paladin mais le fait est qu’il était attachant et ça permettait de maintenir l’intérêt. Là franchement ils sont tous pénibles, ça prend moyen.
Et même s’il y a des moments forts, la tournure que prend l’histoire ne me plaît pas trop, mais on verra bien ce que Telltale me réserve.
Episode 2 : 14/20
Ok tout le début de l’épisode est franchement bof. Jouer à la petite fille qui envoie chier tout le monde c’est marrant 5 minutes, mais l’histoire est effectivement devenue pénible, et vu que ce genre de jeu ne contient que très peu de gameplay, on s’ennuie vite.
Heureusement la fin un peu énervée rattrape un peu tout ça.
Episode 3 : 14/20
Le débriefing de l’épisode précédent dure un peu trop longtemps, puis arrive un choix un peu débile, entre deux extrême alors que clairement il y aurait de la place pour un compromis.
Du coup même s’il reste des moments sympas, l’épisode traîne en longueur.
Et se termine par une rencontre avec un énième groupe de survivants paranos et agressifs... génial...
Episode 4 : 13/20
J’ai clairement pris une mauvaise décision à la fin de l’épisode 4, mais le jeu m’en dépossède, et décide qu’il n’y aurait que très peu de conséquences. Mouais, ça part mal.
Puis le jeu essaie de nous faire prendre en pitié un type qui à mes yeux est clairement un menteur et un traître, alors forcément ça ne marche pas du tout. Cette personne est de toute évidence un danger ambulant, je vois pas pourquoi le jeu essaie de me faire comprendre qu’il faudrait pas être trop méchant avec lui...
Puis on atteint le point « ils prennent des décisions stupides alors ils meurent » digne des pires films d’horreur, et là j’ai eu du mal. L’univers est assez dangereux comme ça, pas besoin de rendre les personnages idiots pour justifier ce qui leur arrive.
Genre la confrontation finale est complètement débile, basée sur un raisonnement crevé, et pourrait être désamorcée si un personnage allumait son cerveau, mais non, le scénariste veut aller au bout de sa scène, et du coup le personnage en question se laisse tuer sans aucune raison...
Bref après toutes ces idioties on a droit à une dernière scène bien écrite, avec des adieux qui sonnent justes et qui fonctionnent. Mais bon, too little too late comme on dit hein.
Episode 4 : 11/20
Petit bilan global sur cette saison : c’était lent et ça racontait pas grand-chose en beaucoup trop de temps. On dirait que les développeurs n’ont pas tant de chose à dire que ça et que du coup ils délayent la sauce autant qu’ils le peuvent.
En plus de cela on a trop souvent l’impression que nos choix n’ont pas d’impact, et que ce qui doit arriver arrivera de toutes manières.
Après en ce qui me concerne, la fin que j’ai eu a été cohérente avec mon ressenti : c’était quasiment tous des bâtards, ils m’ont tous pris la tête, et je finis le jeu toute seule. Ca me va.
Note globale : 13/20 Terminé le : 25/02/2023
Space Run
Spacechem
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/SpaceChem Commentaire : Un casse-tête infernal
Oh certes, dans un premier temps on est confiant. Les menus sont mal fichus et l’ergonomie clairement douteuse, mais on a l’impression qu’on va être à la hauteur des énigmes que le jeu va nous proposer.
Les mécaniques de jeu sont introduites progressivement, on est tout fier des idées qu’on a, et on s’amuse. Alors le fait que le jeu compare en permanence ma performance à celle de tous les autres joueurs m’a fortement déplu, mais c’est un détail. Juste la prochaine fois laissez-moi être nul dans mon coin, merci beaucoup.
Bref l’idée est cool, même si ça n’est pas très bien expliqué. Alors certes j’avais un peu peur de la montée en complexité du jeu, mais rien ne pouvait me préparer au gouffre de difficulté entre le monde 2 et le 3.
Je me suis retrouvé face à un niveau que je n’ai tout simplement pas réussi à faire fonctionner, malgré des tas d’essais qui n’ont rien donné, alors que d’habitude en tâtonnant je finissais toujours par trouver quelque chose, ou au moins par progresser un petit peu.
Du coup j’ai regardé une soluce, compris que je n’aurais jamais réussi à obtenir un tel résultat tout seul, et j’ai décidé d’arrêter. Jouer à un puzzle game à coup de soluce parce que je ne suis pas assez intelligent, non merci.
Et surtout, qu’on me soumette des problèmes d’une telle complexité au travail ok, je suis payé pour me creuser les méninges et les résoudre. Mais pour le fun ? Merci mais non merci.
Bref c’est pas mauvais, et je suis sûr que ça a son public, mais c’est pas pour moi.
11/20 Terminé le : 11/03/2023
Rainbox Six
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La Chute |
jopopoe |
darkvador
Salut, voilà ta liste de jeu, j'ai essayé d'être varié et de prendre des jeux auxquels j'ai joué et que j'ai apprécié. Bon jeu
A Normal Lost Phone : (1h30) petite expérience sympa à faire (le portable a surement chuté pour être perdu)
Guacamelee! Super Turbo Championship Edition : (7h) un métroidvania assez cool avec une thématique Mexique assez rare
Middle-earth: Shadow of Mordor (16h) : un open world dans le monde de la terre du milieu avec un système de némesis original
The Sexy Brutale (6h) : un jeu d'énigme jouant sur le temps
Crypt of the Necrodancer (14h) : c'est le seul que je n'ai pas fait mais le titre me fait rire à chaque fois que je le vois
Hue (5h) : jeu de plateforme se basant sur la couleur pas très difficile mais original
Bon jeu
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A Normal Lost Phone
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/lpNCMi6 Commentaire : Du voyeurisme positif ?
A Normal Lost Phone, c’est quand même un concept chelou : tu trouves un smartphone dans la rue et tu fouilles dans les conversations privées pour comprendre la vie de Sam, à qui le téléphone appartenait.
Heureusement le jeu a suffisamment l’air d’un jeu pour qu’on ne se pose jamais de réelle question morale, et il faut avouer que mine de rien c’est intéressant comme concept.
En gros pas mal de choses sont bloquées, et le gameplay consiste en de la lecture de ce qui n’est pas bloqué pour trouver de quoi accéder à ce qui est bloqué.
Et ça marche pas mal, même si c’est parfois un peu rasoir de devoir lire beaucoup de trucs random avant de trouver de l’information utile.
Oh et j’ai eu un peu de mal avec l’écriture : à peu près tout le monde est plus ou moins toxique dans sa manière de communiquer dans l’entourage immédiat de la personne possédant le téléphone, y compris cette dernière. Beaucoup trop de « t’avais qu’à faire ça, tu devrais faire ça, pourquoi t’as pas fait ça » pour que je trouve qui que ce soit sympathique dans un premier temps.
Mais le jeu se met rapidement à aborder des thèmes plutôt sérieux et émotionnellement chargés (TW beaucoup de choses si vous êtes sensibles), et il le fait très bien. Notamment au travers de protagonistes spécialistes de ces thèmes qui font un travail pédagogique remarquable, sans jamais faire preuve de l’agressivité Made in Twitter de certains militants LGBT (oui car c’est le thème du jeu, je spoile pas, c’est écrit sur le menu de démarrage).
En tout cas ça parle de transidentité de manière extrêmement réaliste et positive, en plus sans jamais jouer la carte du méchant homme blanc cishet de 40 ans essentialisé pour servir de cible facile.
Les énigmes sont pas trop dures, il ne m’a fallu deux petits coups de soluce : un pour le code de la dernière partie du jeu, et un autre pour trouver comment conclure tout ça et voir les crédits du jeu.
Mais globalement c’était très sympa, même si un peu longuet par moments, à cause de remplissage textuel barbant, qui est là pour donner l’illusion de vraies conversations, mais reste parfois ennuyeux. En tout cas un jeu très positif dans l’ensemble malgré des thèmes hyper difficiles, bravo aux auteurs.
14/20 Terminé le : 09/07/2023
Guacamelee! Super Turbo Championship Edition
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/275390/achievements/ Commentaire : Un metroidvania réussi, mais qui finit par frustrer.
Guacamelee c’est un jeu au premier abord très sympathique, avec son ambiance mexico-luchador-trololol qui fait beaucoup sourire, et ses vannes parfois méta, parfois débiles, mais rarement trop lourdes. Bon y’a bien le cliché des méchants qui ont toujours une excuse pour ne pas te tuer lorsqu’ils le pourraient qui est un peu nul, mais bon on fait avec.
Côté gameplay c’est un metroidvania avec des combats façons beat 'em all à combo. C’est très efficace, et on passe une très bonne première moitié de jeu à éclater des méchants squelettes avec des coups de plus en plus variés, mais qui gravitent généralement autour du bon vieux poing dans la gueule. Ca ne réinvente pas la roue, mais c’est très bien ficelé et c’est une bonne déclinaison du genre.
Les développeurs ont pensé à lier les différents coups avec des couleurs, et c’est une excellente idée parce que ça rend les combats assez instinctifs.
Par contre en deuxième moitié de jeu les options de combat deviennent vraiment nombreuses, et les ennemis vous forcent de plus en plus à utiliser telle ou telle technique spécifique pour les battre. Ce qui rend certains combats assez compliqués lorsqu’il faut jongler entre les différents types de coups spéciaux, la téléportation entre deux plans d’existence, et un écran plein de méchants morts-vivants dont certains qui vous attaquent à distance. Bref le jeu offre un certain challenge, surtout dans sa dernière ligne droite.
Mais le principal défaut du jeu pour moi c’est que si vous cherchez à le faire à 100% il devient moins fun : l’exploration n’est pas très fluide (les niveaux sont très étalés), les quelques tâches secondaires oscillent entre le moyennement amusant et le franchement rasoir, il y a des objets cachés incroyablement durs à obtenir, et les succès sont un piège à con.
Je m’explique pour les succès : en faisant une première partie à 100%, vous débloquez tous les succès sauf le dernier, terminer le jeu en mode difficile. Et vous vous dites « oh ben c’est dommage il m’en manque un, autant refaire une petite run vite fait pour le valider ». Tragique erreur, puisque le mode difficile ne fait pas semblant de l’être, et vous proposera un challenge beaucoup, beaucoup plus corsé que le jeu de base. Sans blague j’ai failli le laisser tomber des tas de fois, tellement j’en avais marre de me faire gang-banger par des squelettes beaucoup plus nombreux et beaucoup plus costaud que moi. Mais le biais d’engagement créé par le fait qu’il ne me restait qu’un seul bon dieu de succès m’aura forcé à terminer le jeu malgré la forte diminution du fun.
Bref Guacamelee c’est bien, mais contentez-vous de faire une partie rapide sans creuser les à-côtés, ça vaudra mieux.
14/20 Terminé le : 29/07/2023
Middle-earth: Shadow of Mordor
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/stats/241930/achievements/ Commentaire : Assassin’s Creed au Mordor
Enfin un petit bout du Mordor hein, parce que la carte n’est pas très grande en vrai, ce qui fait qu’on se sent assez loin du territoire immense dont nous faisait rêver ce cher JRR Tolkien. Mais il faut avouer que l’ambiance Terre du Milieu marche quand même très bien, et ce même si on est clairement plus proches des films que des livres. Beaucoup de motifs (bouts d’histoire, personnages, lieux, designs…) proviennent directement de la trilogie de Peter Jackson, mais le jeu contient suffisamment de références extérieures aux films pour nous rappeler l’univers extraordinairement envoûtant qui existe dans les livres.
Côté gameplay on est sur une grosse grosse repompe d’Assassin’s Creed, avec des combats à la Batman Arkham. Alors moi ça me va comme proposition, je suis assez fan de la série d’Ubisoft, donc une déclinaison façon Terre du Milieu je suis partant, mais à l’époque ça a vraiment dû faire la gueule chez l’éditeur français. Oh il y a bien quelques ajustements par-ci par-là (moins de collectibles, un environnement plus hostile qui force à s’infiltrer en début de partie) mais globalement c’est vraiment la même chose, à un élément prêt : le système de Nemesis.
En gros le jeu est rempli de mini-boss (les capitaines) que vous allez devoir affronter, et ils se souviendront par la suite du résultat de cet affrontement (votre défaite ou la leur). Car ils seront souvent ressuscités si jamais ils venaient à périr sous votre lame, mais seront promus et deviendront plus forts s’ils vous tuent. Et le combat suivant commencera par une référence à l’affrontement précédent. Je sais qu’il y en a pas mal qui ont adoré ce système, mais moi il m’a plutôt blasé.
En début de partie j’ai trouvé ça ridicule : « Tu te souviens de moi ranger, je suis venu me venger » ; Ben non je me souviens pas de toi couillon, des orcs dans ton genre j’en tue à la pelle, vous êtes interchangeables… Parfois un bête combat va attirer 2 ou 3 trois de ces capitaines, et non seulement le pic de difficulté est agaçant, mais ça les noie d’autant plus dans la masse.
En milieu de partie je me suis pris au jeu et j’ai visé spécifiquement les capitaines pour faire du nettoyage parmi leurs rangs, mais ils étaient remplacés ou ressuscités tellement régulièrement que ça m’a rappelé le système de faction de Stalker Clear Sky : c’est long, ça ne mène nulle part et au final ça ralentit juste la progression du récit.
Car en fin de partie il vous faudra forcément viser les capitaines afin d'accéder à leurs chefs pour débloquer les dernière missions, et autant vous dire que si vous avez déjà fait le tour de ce truc-là ça va devenir pénible qu’on vous mette le nez dedans à nouveau.
Par contre Monolith a aussi copié la fadeur et la répétitivité des quêtes secondaires des Assassin’s Creed, les faiblesses d’écriture ponctuelles (quand le héros se rend compte que quelqu’un est possédé, pourquoi continuer d’obéir ???), et dans une moindre mesure les touches d’humour malvenues.
Et là où ils se sont un peu raté par rapport à leur modèle, c’est du côté de la grimpette et des collisions : dans Shadow of Mordor on se retrouve bien trop souvent avec notre perso qui s’arrête net face à une structure qu’il est censé pouvoir escalader, parce qu’on n'est pas arrivés avec le bon angle ou ce genre de trucs, et c’est assez agaçant. Pareil pour sauter de mur en mur, c’est bien moins précis que ce qu’on peut faire avec les bonshommes à capuche. La copie des combats de Batman accuse aussi quelques ratés, avec des inputs type esquive qui sont parfois ignorés par le jeu, et une caméra qui va par moments faire n’importe quoi.
Signalons également une fin vraiment rushée, mais alors un truc de fou… On comprend rien, tout arrive incroyablement vite, et il se passe des trucs franchement bofs.
Citons notamment une mauvaise gestion de Sauron : pour moi c’est clairement le genre de personnage si puissant que plus il est éloigné de l’histoire mieux c’est. Le faire intervenir directement c’est au mieux maladroit.
Mais je mentirais si je disais que le jeu ne m’a pas séduit grâce à son thème et son encyclopédie intégrée qui me balançait du lore de Tolkien à la figure. Je suis sans doute trop bon client pour un tel thème, mais j’ai beaucoup apprécié le jeu grâce à cet enrobage. C’est finalement un open-world assez amusant, élevé par son lore cheaté, même si pas follement original dans son exécution et parfois un peu basique.
15/20
PS : Par contre les versions GOTY qui te filent de l’équipement surpuissant en début de partie, merci mais non merci hein. C’était bien relou à désactiver tout ce bordel… Terminé le : 30/08/2023
The Sexy Brutale
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/552590/achievements/ Commentaire : Une belle aventure cachée derrière un début peu engageant
Ça partait vraiment mal entre The Sexy Brutale et moi : le début est hyper confus, on ne comprend rien, et vu qu’on est sur des rails on a beaucoup de mal à s’approprier les ressorts du jeu. En plus de cela le perso est très lent, et mise à part fouiller des trucs on fait pas grand-chose, et surtout on a aucune motivation : sauver des vies, ok, mais qui sont ces gens ? Pourquoi on doit faire ça ? Et d’abord on est où ?
Mais l’idée d’avoir une journée qui se répète en boucle est intriguante, et trouver le bon enchaînement d’actions pour déjouer des assassinats assez grisant, du coup on persévère. Et tant mieux, parce qu’une fois passée cette première phase de tutoriel le jeu s’ouvre de plus en plus et on commence vraiment à se creuser les méninges pour parvenir à nos fins.
L’ergonomie n’est pas géniale (j’ai découvert au bout de deux heures de jeu au hasard d’une pression involontaire qu’on pouvait recommencer le cycle temporel à zéro sans avoir à en attendre la fin...), mais les mécaniques de jeu sont assez efficaces : c’est finalement une sorte de point’n click en 3D, où il vous faudra utiliser la bonne combinaison d’objets à la bonne heure pour progresser.
Et ce concept de temporalité à respecter est drôlement bien exploitée : chaque nouveau chapitre commence du coup par une phase d’enquête pendant laquelle on va surveiller notre proie, repérer ses horaires de déplacement pendant cette journée fatidique, et essayer de trouver la faille dans la suite d'évènements qui la mèneront sinon à son trépas.
Du coup, malgré les défauts cités plus hauts, j’ai pris beaucoup de plaisir à démêler l’écheveau du décès de chacun des invités de cette fête pas comme les autres. Et lorsque le jeu se met enfin à expliquer son environnement et le sens de tout cela, c’est très intéressant et assez bien amené, même si pour moi ça arrive un peu tard.
J’ai débloqué une première fin qui est censée être une fin bonus dans un premier temps, ce qui m’a un peu rendu perplexe puisque l’explication promise n’avait pas eu lieu, avant d’assister à la véritable conclusion du jeu, que j’ai trouvée très satisfaisante.
Bref une vraie bonne surprise que ce The Sexy Brutale, qui mérite que l’on passe outre ses quelques défauts.
15/20 Terminé le : 30/07/2023
Crypt of the Necrodancer
Hue
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/383270/achievements/ Commentaire : Un jeu de plate-forme basique qui se prend beaucoup trop au sérieux
Le début de Hue est un peu ridicule. On a d’un coté un bête jeu de plate-forme en noir et blanc, dans lequel l’ajout de couleur va nous permettre de progresser et de résoudre des énigmes, et de l’autre une narration très sérieuse qui vient nous expliquer que des recherches universitaires ont permis de créer un anneau de couleur, dont la destruction par le malintentionné Dr Grey a banni son inventrice du « mono-world » (le nom de ce fameux monde en noir et blanc), et qu’il nous faut la sauver.
Et le jeu se la joue tellement sérieux avec son lore débile qui tente de justifier un gameplay finalement assez convenu que ça ne fonctionne pas du tout. A chaque fois que la voix off (qui appartient à la personne qu’il faut secourir) se lance dans des tirades philosophiques ultra sérieuses, j’avais juste envie de faire facepalm sur facepalm. En plus l’actrice est vraiment très bonne, ce qui renforce d’autant plus le côté surfait de la chose.
Côté gameplay on est en présence d’un jeu de puzzle/plate-forme pas follement novateur, qui vous demande de faire alterner différents filtres colorés à différents moments pour pouvoir progresser. Malheureusement, il devient assez fastidieux dans sa deuxième moitié car même si on a trouvé la solution à un niveau l’exécution va parfois vous prendre plus de temps que vous ne l’auriez souhaité.
J’ai réussi à finir le jeu sans soluce (mais en me faisant fumer le cerveau un peu quand même sur la fin), donc j’imagine que les énigmes ne devaient pas être trop difficiles, mais j’ai pas trouvé ça très passionnant. Même sans le côté ridicule de la narration, Hue n’a pas grand-chose d’intéressant à proposer : les contrôle sont trop flottants pour proposer de la vraie plate-forme, et les mécaniques des puzzles ne sont pas exactement excitantes.
Oh et y’a des collectibles mais lors de votre première run vous n’aurez pas les pouvoirs nécessaires à leur collecte, il vous faudra pour cela faire une seconde run. Pas très sympa.
Bref Hue est un jeu qui se laisse jouer, mais sans plus quoi...
12 /20 Terminé le : 31/07/2023
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La Chute |
Tigri |
jopopoe
Pour Tigri, qui possède une liste de jeu démentielle : longue et gavée de classiques !
J'espère que ma sélection te plaira, hésite pas à me dire s'il faut modifier quelque chose :
- Dead Space(2008) : Un classique de l'horreur, à l'ambiance excellente et au gameplay efficace. 11h00
- S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl : Un grand classique, un peu aride mais à l'ambiance inégalée. 15h00
- Mark of the Ninja : Un excellent jeu d'infiltration, savamment dosé et aux mécaniques géniales. 8h30
- Jolly Rover : Un point'n'click du début des années 2000 assez fun même si pas trop connu. 4h00
- Resident Evil : Un remake exceptionnel, que l'on doit pouvoir apprécier même si on a pas fait l'original je pense. 11h30
Et pour le jeu du thème, qui se déroule après la chute de la civilisation :
- The Walking Dead : Une de mes meilleures découvertes des events précédents. 13h30
Voilà, j'ai essayé de varier, mais aussi de proposer des choses que l'on m'avait données lors d'events précédents, afin de faire perdurer la sagesse de ce topic !
Petite Maj pour remplacer les jeux déjà faits :
- Grand Theft Auto III : Le premier d'une des meilleures trilogies que j'ai fait. 15h00
- The Messenger : Découvert ici également, c'est un très bon jeu de plate-forme. 12h00
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Grand Theft Auto III
The Messenger
Mark of the Ninja
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/drivefr/stats/Markoftheninja Commentaire : J'ai bien aimé, le jeu est joli, pas trop long, et les mécaniques d'infiltration et distraction fonctionnent bien. Il y a souvent plusieurs chemins possibles et les gadgets rajoutent des possibilités. J'ai même refait certains niveaux pour débloquer les dernières améliorations et les succès qui me manquaient.
Je n'ai pas la version Remastered avec des niveaux et pouvoirs/équipements supplémentaires, mais je me prendrai l'upgrade à l'occaz. Terminé le : 02/09/2023
Jolly Rover
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/drivefr/stats/JollyRover Commentaire : Point & Click sympa, similaire à The Curse of Monkey Island, pas très long avec une histoire amusante et des personnages chiens humanoïdes un peu débiles. Le système d'aide est bien fait, on trouve un perroquet au début de l'aventure qui permet de rappeler quel est l'objectif en cours, de donner un indice sur la marche à suivre, et si besoin on trouve des biscuits au cours de l'aventure à lui donner pour avoir un indice encore plus précis.
Par contre, la résolution est bloquée en 800x600... Terminé le : 17/07/2023
Resident Evil
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/drivefr/stats/304240/achievements/ Commentaire : J'ai failli abandonner dés le début à cause de défauts vraiment agaçants pour un remaster.
On reste sur le gameplay à l'ancienne avec des angles de caméra fixes et le personnage qui bouge dedans, soit comme à l'époque avec les touches gauche et droite qui font pivoter le personnage, soit un plus actuel et là le personnage va dans la direction indiquée... Mais à chaque changement de caméra, si on ne relâche pas le bouton de déplacement depuis l’écran précédent le perso continue tout droit dans sa direction et si on relâche, il faut donner une nouvelle direction. Quand un zombie arrive entre deux écrans, c'est compliqué à gérer.
L'autre gros problème c'est l'inventaire : Jill a 8 cases et Chris 6 (!), sachant qu'il est impossible de jeter un objet ramassé. Il existe des caisses de stockage de matériel, mais si au début du jeu vous avez ramassé trop d'objets consommables (munitions, soins, et si la santé est au max le jeu ne nous laisse pas les utiliser) ou des objets clé à utiliser plus tard, vous ne pouvez plus ramasser la clé qui vous permettra d'avancer et vous n'avez plus qu'à recommencer depuis la dernière sauvegarde (en nombre limité car on ne peut sauvegarder qu'avec des imprimantes disponibles dans des zones sécurisées, mais il leur faut des rubans encreurs, rarement trouvables à difficulté élevée) voire du début.
J'ai donc recommencé le jeu et je l'ai fait entièrement avec une soluce, et même avec celle-ci certaines situations sont compliquées quand on a plus trop de vie ou de munitions. Il y a quelques différences entre les parcours de Chris et Jill mais le gros des énigmes sont les mêmes, et le parcours de Jill est plus facile (plus de place dans l'inventaire, un allié NPC pour combattre certains boss s'il survit jusqu'au bout...)
Ah et il y a aussi cet écran interminable de transition APRES.CHAQUE.PORTE.OUVERTE. Et l'animation dure environ 8 secondes. Et on en ouvre une bonne centaine durant le jeu, avec tous les aller-retours à effectuer. Heureusement il existe un mod qui permet de skipper cela avec un écran noir d'environ 2 secondes.
A part ça, l'ambiance est bien rendue dans ce manoir lugubre où le danger guette dans chaque couloir, mais certaines énigmes donnent du fil à retordre. Terminé le : 20/08/2023
The Walking Dead
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Humour |
jopopoe |
Augusthein
Star Wars Jedi Knight II: Jedi Outcast : avec son spin-off Jedi Academy le meilleur jeu Star Wars en ce qui concerne les combats au sabre (take that Fallen Order !). Le début en mode FPS classique n'est pas terrible mais ça vaut le coup de s'accrocher.
Bad North : petit jeu mélangeant rogue-lite et STR.
Superhot: Mind Control Delete : une suite more of the same dans le bon sens du terme.
Tormented Souls : pas encore fait mais c'est un jeu-hommage à Silent Hill donc tu devrais t'y retrouver.
Et le jeu-thème est Maneater, parce qu'il a l'air marrant et parce qu'il y a la voix d'Archer dedans.
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Star Wars Jedi Knight II: Jedi Outcast
Bad North
Superhot: Mind Control Delete
Tormented Souls
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/1367590/achievements/ Commentaire : Un imitateur certes, mais de fort belle facture !
Tormented Souls est un survival horror qui lorgne très fortement du côté des Grands Anciens, à savoir les Resident Evil et Silent Hill époque PS1 / PS2.
Dès le premier écran, l’hommage à ces jeux est évident : il affiche la petite phrase que l’on connaissait bien à l’époque et qui servait déjà à faire monter la sauce : “ce jeu contient des scènes de violence explicite et de gore”. Et il est vrai que le jeu va très vite et très fort dans l’horreur : au bout de quinze minutes de jeu, j’étais déjà en mode “au secours, c’est horrible un truc pareil !”.
Le jeu prend la forme d’un grand hôpital rempli d’impasses et d’énigmes, et on a très envie de l’explorer au maximum, pour progresser un coup par-ci, un coup par-là. On avance de manière très organique, et seule la fin du jeu m’a vu suer devant des énigmes un peu trop retorses (2/3 coups de soluce m’ont été nécessaires je dirais).
Visuellement, Tormented Souls c’est un peu les graphismes du fameux remake du premier Resident Evil, sorti sur Gamecube, mais en temps réel. Malgré un budget qu’on devine riquiqui, les graphismes sont franchement sympas, et resteront tout du long un des points forts du jeu. On commence par des environnements ultra sombres éclairés au briquet, mais avec la luminosité réglée comme il faut ça marche vraiment très très bien : ça pose l’ambiance bien comme il faut, et ça fout les jetons.
Autre point fort du jeu : son ambiance sonore, capable de faire penser tout à tour à chacune des deux séries sans jamais perdre sa cohérence. On navigue avec plaisir d’un hommage au commissariat de Resident Evil 2 à une ambiance bruitiste façon Silent Hill 1. Un petit bémol néanmoins : seul un mix stéréo est présent, et c’est un peu plat par moments.
Du côté des défauts, il y a la caméra un peu trop sensible aux déplacements : les développeurs ont opté pour une approche façon RE : Code Veronica, à savoir des plans semi-fixes en 3D, mais la caméra est moins stable que chez le vénérable ancêtre.
Un autre défaut dû au budget c’est le doublage franchement amateur. Alors ok, si on est cyniques on peut considérer que quelque part on reste dans l’hommage, parce que ça colle bien à ce que proposaient ces Survival Horror antédiluviens (« You were almost a Jill sandwich »), mais en vrai ça pique un peu par moments.
Idem, si j’imagine que le fait qu’on explore un seul et unique environnement pendant l’immense majorité du jeu est lié à des contraintes budgétaires, il faut quand même avouer que c’est un peu dommage. L’effet second souffle que peut proposer un survival qui enchaîne divers environnements manque un peu, et ça fait beaucoup d’énigmes au mètre carré dans cet hôpital tout de même, et beaucoup d’allers-retours dans les mêmes lieux.
Comme dans pas mal de survival, les combats vont bien faire mal pendant les premières heures de jeu, avant de devenir plus simples une fois qu’on est plus familiers avec les mécaniques du jeu, à savoir le fonctionnement précis des armes et les patterns d’attaque des ennemis.
Bon le scénario est un peu nul par contre, avec des ficelles énormes que l’héroïne fait semblant de ne pas voir afin de pouvoir feindre la surprise, c’est très frustrant par moments. Mais y’a un peu de mystère quand même, ce qui donne envie d’avancer.
Bref Tormented Souls prouve une fois de plus que budget limité et horreur peuvent très bien se marier, et son hommage oscillant en permanence entre les deux plus grandes séries de survival horror fonctionne très bien.
16/20 Terminé le : 24/11/2023
Maneater
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/629820/achievements/ Commentaire : Un open world où vous incarnez un requin psychopathe plutôt qu’un type à capuche.
Ca a l’air bizarre dit comme ça, mais en fait ça marche très bien. Enfin, une fois passée la phase d’acclimatation aux nombreux contrôles : au début je trouvais les contrôles fort peu ergonomiques, mais une fois rôdé j’ai cessé de pester. Ne sont-ils pas si mauvais que ça, ou me suis-je résigné ? Difficile à dire...
En tout cas commencer le jeu avec un bébé requin peu rapide et aux capacités combatives limitées, c’était peut-être pas l’idée du siècle. Idem pour le premier environnement, un marais peu profond qui vous verra remonter en surface sans le vouloir assez souvent, ce qui va être source de davantage de confusion puisque le gameplay est différent sous et sur l’eau.
Mais l’humour est sympa même si assez lourdingue (une voix off commente de manière humoristique vos actions, et ça marche pas mal il faut avouer), et on reprend vite ses marques quand on a déjà poncé quelques open-world. Bon c’est pas le plus grand ni le plus complexe des open-world, mais il a au moins le mérite d’être immersif. Hum, pardon, le jeu déteint sur moi je crois.
Par contre au niveau de l’ATH il manque clairement une minimap, et certains objectifs secondaires sont hors de notre portée pour l’instant, ce qui finit de rendre les débuts plus frustrants que nécessaire (quand on rejoint un marqueur sur la map pour se rendre compte qu’il faudra revenir plus tard, c’est un peu naze je trouve).
Mais le jeu devient bien plus amusant au bout de quelques heures : on est plus rapide, plus léthal, on a des cibles humaines, et les objectifs sont presque tous à notre portée. Donc on vadrouille à droite à gauche en ramassant ce qui doit l’être, et en massacrant ceux qui doivent l’être (ou qu’on a envie de massacrer). Les combats sont toujours très basiques, mais l’enrobage over the top et gore aide à bien s’amuser. Et puis de toute façon quand je passe en mode « nettoyer une carte d’open world de ses marqueurs » je m’amuse beaucoup trop, c’est comme ça !
Bref j’ai passé quelques heures bien sympas à remplir tous les objectifs du jeu, et à incarner ce requin sadique et revanchard !
15/20
PS : Par contre il y a eu deux / trois moments où le jeu devient tragique alors qu’il était globalement assez cartoon dans sa violence, c’était très déstabilisant... Terminé le : 24/11/2023
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Humour |
saelix |
jopopoe
- Brothers - A Tale of Two Sons (3h00) : un chouette jeu, qui se joue seul mais fait contrôler deux personnages.
- Amnesia: The Dark Descent (8h00) : un très bon hommage à la littérature lovecraftienne, qui fait un peu flipper par moments ^^
- Alan Wake (11h00) : c'est du côté de Twin Peaks et de Stephen King qu'il faudra ce coup-ci chercher les sources d'inspiration de cette excellente aventure, épique à souhait.
- Axiom Verge (10h30) : Un Metroid-like à l'ambiance excellente.
Et le jeu du thème :
- Fallout (16h00) : Un classique à l'humour grinçant, et mon préféré de la série : son écriture exceptionnelle lui permet de faire le grand écart entre easter egg loufoque et ambiance post-apo franchement déprimante sans jamais perdre en qualité.
J'ai essayé d'alterner entre mes coups de coeur et des jeux qu'on m'a proposé par le passé en event, j'aime bien l'idée de transmission !
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Brothers - A Tale of Two Sons
Amnesia: The Dark Descent
Alan Wake
Axiom Verge
Fallout
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Sadisme |
jopopoe |
doggy d
Death's Door : Un belle surprise. Toutes proportions gardées, j'ai retrouvé le plaisir de la découverte d'un "Zelda Link to the Past" (30 ans après...) avec de meilleurs combats et une direction artistique à la Ghibli. (9 à 12h)
The Forgotten City : Je le place dès que je peux dans un event et les retours sont toujours bons. Il me fait vraiment envie avec sa thématique. (5 à 8h)
UnMetal : Le test CPC me l'a fait mettre immédiatement en wishlist Steam (un des seuls jeux, m'en étant banni en principe). Un MGS oldschool humoristique et avec sa propre personnalité apparemment. (10h)
Alien vs Predator 2 : Un grand classique à mes yeux (si on parle bien du jeu de Monolith), j'espère juste que tu sauras encore le faire tourner sur ton PC. Je sors d'un gros trip "fps old school" avec Quake et ça fait trop de bien ce genre de jeux. (10h chacun)
Nex Machina : Le jeu du thème, sans rancune perverse à l'égard de Gradius, je l'ai remarqué avant ta liste Un shmup formule "twin stick shooter" avec les bons ingrédients de Resogun du même studio. Pourquoi pervers ? Il est vraiment bon et si on accroche et souhaite aller au bout, voire jouer la complétude des objectifs annexes, on se fait du bien et/ou du mal (1 à 4h)
Bon jeu
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Death's Door
The Forgotten City
UnMetal
Alien vs Predator 2
Nex Machina
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Sadisme |
doggy d |
jopopoe
Vu que tu parles de support physique je vais partir du principe que je vais te faire allumer cinq consoles différentes, et ça m'éclate
Trauma Center : Under the Knife (DS) : Un des jeux iconiques de la DS, je suis curieux d'avoir un retour dessus. 8h
Sonic 2 (Megadrive) : Un des grands classiques de la console, inventif à souhait et magnifique pour son support. ~10h
Metroid Fusion (Game Boy Advance) : Mon premier Metroid, et un de mes jeux préférés de la série du coup. Bon après faut avouer qu'il n'y a presque que des très bons jeux dans cette série 5h
Red Dead Redemption (PS3) : Un très grand classique de chez Rockstar, que j'ai adoré de bout en bout. Un peu plus long que 15 heures, mais vu que tu l'as placé dans ta liste tu ne dois pas être opposé à ce qu'on le choisisse ? 18h
Gradius (PC Engine) : Jeu du thème, parce que les shoot'em up c'est duuuuuuuuur. Bon il doit être finissable quand même celui-là, vu que je l'ai fini sur Nes et que je suis clairement pas très doué avec ce genre de jeux (il m'a fallu dans les 11h de temps de jeu global pour en voir la fin). ~10h
Edit : Metroid remplacé par Castlevania: The Dracula X Chronicles pour cause de cartouche défaillante.
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Trauma Center : Under the Knife
Sonic 2
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/02/14//24021403591125523318356804.jpg Commentaire : Lors d'un précédent Event CPC, j'avais écopé de Sonic Mania (2017, PS4) et avais rédigé ceci :
"J'ai commencé, et déjà terminé, l'expérience SONIC MANIA après plus ou moins 3 heures de jeu, de plaisir rétro-naïf mais aussi de multiples crispations...
Le jeu est vraiment sympa dans l'absolu (graphiquement magnifique, respect total de la licence par un passionné, nouveautés parfaitement intégrées, musiques de qualité) mais, c'est officiel, je ne suis malheureusement pas de l'école Sonic...
Je ne me ferai jamais à cette jouabilité en n'y voyant malheureusement que de la frustration : sprinter à fond le sourire aux lèvres...
mais trop souvent à l'aveugle vers un piège que je pourrai difficilement anticiper...
et perdre en une seconde tous mes anneaux acquis soigneusement pendant de longues minutes.
Et cette physique des sauts et des marches/courses (les montées...) auxquelles je ne me ferai jamais...
Quitte à subir des frustrations sur un jeu de plate-forme je préfère 100x l'école Mario (épisodes 2d) ou Celeste/Super Meat Boy dans lesquels j'ai l'impression de maîtriser mes mouvements au millimètre près.
Mais je peux très bien concevoir les qualités du jeu et le plaisir que certains pourront y prendre (speedrunners par exemple)."
Eh bien les amis, cette fois je pense bien être enfin réconcilié avec Sonic... grâce à ce SONIC 2 Megadrive !
Le franc est tombé, j'ai pris mon mal en patience, effectué plusieurs essais pour :
- m'habituer à la physique/jouabilité du Hérisson bleu,
- oublier mes vieilles habitudes de Mario fan,
- mieux connaître les niveaux et surtout comprendre (!!!) leur logique, en l'occurrence qu'il ne faut pas toujours se focaliser sur une exploration de gauche à droite... mais accepter d'aller aussi de droite à gauche, pour ensuite jouer sur la verticalité et trouver un des innombrables chemins possibles vers la fin du stage,
- accepter de parfois perdre ces pu@$ù%& d'anneaux durement acquis à cause d'un ennemi placé pile à l'arrivée d'un saut, ceci n'étant pas bien grave finalement vu la possibilité d'emmagasiner un grand nombre de vies (je termine le jeu avec 8 vies, 5 perdues précédemment sur l'avant dernier boss Sonic Robot.)
Et tout ça pour au final... prendre un GRAND plaisir de jeu ! Vraiment, quelle belle surprise de comprendre enfin, 30 ans après, les raisons du succès de ce jeu:
- des graphismes tout bonnement magnifiques, toujours agréables aujourd'hui,
- des niveaux immenses, variés et aux multiples ramifications (en prenant mon temps d'explorer les niveaux, j'ai quasiment mis 3h pour le terminer d'une traite, sans sauvegarde évidemment),
- une vitesse de pointe impressionnante et plaisante,
- un challenge imposant malgré tout de réfléchir à nos mouvements,
- des musiques géniales,
- des boss (de fin notamment) très réussis,
- la possibilité de "dasher" (et donc de surmonter rapidement les côtes si énervantes dans le 1er volet).
Lorsque je le compare aux jeux sortis avant 1992, il est clair que ce SONIC 2 avait tout d'un classique instantané.
Terminé le : 14/02/2024
Castlevania: The Dracula X Chronicles
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/03/09//24030910080125523318369473.jpg Commentaire : Contexte: "Castlevania: The Dracula X Chronicles" sur PSP est le remake de Castlevania Dracula X qualifié de "Rondo of Blood" sorti en 1993 sur PC Engine CD.
Ce "Rondo of Blood" de la PC Engine CD, c'était à sa sortie :
La formule classique action-plateforme des Castlevania de la période 8-16 bits qui atteignait son apogée en termes de :
- réalisation : grâce à une direction artistique magnifique, colorée et agrémentée de cinématiques de type animés japonais,
- musiques/environnement sonore : d'une qualité CD incroyable avec des thèmes iconiques et des voix digitalisées,
- gameplay : à la fois souple, réactif, précis et gratifiant une fois qu'on s'était habitué à l'inertie du personnage, à la faculté de réaliser un salto arrière et de sauter sur les escaliers (chose impossible dans les anciens épisodes),
- level design surtout : chaque stage disposant d'une multitude de secrets, chemins et boss alternatifs (8 stages en ligne droite mais au final la possibilité de parcourir 13 stages très variés) garantissant une excellente rejouabilité avec la possibilité jouissive de relancer indépendamment chaque stage via un stage select dès le menu. En réalité donc, la structure ouverte de Symphony of the Night, sa fameuse suite, était potentiellement déjà là, en conservant un gameplay action-plateforme.
Son remake PSP, nommé donc "The Dracula X Chronicles", offre quant à lui :
- une réalisation 2,5D très propre, avec des personnages et boss bien modélisés et des décors réussis,
- des tas de secrets à dénicher et notamment les fameux jeux "Rondo of Blood" originel et "Symphony of the Night" et leurs musiques respectives !!! Un truc de dingue pour tout fan de la série,
- de très légères modifications sur certaines énigmes, quelques nouvelles surprises en termes de boss,
- une mise en scène utilisant le moteur du jeu,
- des musiques réarrangées,
- et donc une compilation incroyable à la grande durée de vie avec 3 jeux : deux légendaires et un excellent remake.
Un must have :
- de la PSP,
- pour tout fan de la série,
- pour tout gamer aimant les jeux action-plateforme ("Rondo of Blood" ET metroidvania ("Symphony of the Night".
9/10, voire 10/10 pour les fans de Castlevania Terminé le : 09/03/2024
Red Dead Redemption
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/02/23//24022309480525523318361387.jpg Commentaire : Red Dead Redemption, c'est :
- "la formule GTA au Western" bla-bla-bla... Voilà, le cliché est évacué...,
- un goût pourtant différent, qui lui est propre, un festin de Western spaghetti,
- un dépaysement total dans un Western interactif parfait dans sa reconstitution des décors, situations, personnages tant appréciés au cinéma,
- un aspect contemplatif mémorable, au milieu des plaines, canyons, villages de l'Ouest américain et mexicain,
- une(des) histoire(s) bien ficelée(s), agrémentée(s) de thématiques d'époque (et toujours actuelles pour certaines) intéressantes (vengeance, rédemption, religion, racisme, politique, etc., etc.),
- des personnages charismatiques dignes des meilleurs films de genre,
- une mise en scène "Rockstar" toujours aussi qualitative, école "réaliste" à la GTA 4,
- des musiques et environnements sonores mémorables,
- évidemment, des tonnes de choses à faire ou à voir au gré de la découverte du monde, mais sans l'aspect "parc d'attraction" d'un GTA, pour un meilleur équilibre entre contemplation et interactivité,
- un seul bémol : sur PS3, une direction artistique flamboyante mais entachée toutefois d'une réalisation technique vieillissante avec beaucoup d'aliasing, une fluidité souvent mise à mal (j'ai l'impression que c'est lié aux accès disques), un moteur physique réagissant étrangement et des bugs d'affichage (personnages assis sur une chaise invisible par exemple, pnj lambda apparaissant dans une cinématique où ils ne devraient pas)...
Pour les fans de western, c'est LE jeu vidéo immanquable, canonique et modèle absolu du genre !
9/10 Terminé le : 23/02/2024
Gradius
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/02/12//24021209290225523318355859.jpg Commentaire : Gradius, sur PC Engine, c'est :
- encore une conversion exemplaire d'un jeu d'arcade sur la petite console NEC ;
- un classique intemporel, toujours plaisant et gratifiant avec son système d'armement évolutif au gré de nos choix;
- des graphismes simples, ayant certes vieilli mais garantissant une belle lisibilité de l'action;
- des musiques géniales et inspirantes (la musique de l'espace entre chaque niveau est légendaire);
- un stage complet ajouté par rapport à la version initiale (cimetière d'ossements), ainsi que des bonus stages (cachés) à découvrir;
- une version qui a le mérite d'être plus abordable en termes de difficulté ;
- une bonne durée de vie pour le genre (+/- 1h le loop, il est possible d'en faire plusieurs...).
8/10
Terminé le : 12/02/2024
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Ésotérisme |
jopopoe |
NFafa |
911 Operator
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://store.epicgames.com/fr/u/611ccf30ea074b9d862f2aab5fee24f9/details/911-operator-585edd Commentaire : J’ai passé mon temps à râler
Le jeu nous accueille par un diaporama de “comment réagir face à telle ou telle situation d’urgence”, que j’ai trouvé assez anxiogène. J’ai peut-être un poil trop d’empathie, mais voir défiler des schémas réalistes de gens blessés ou mourants ça m’a un peu mis à mal. Mais ok, le jeu s’appelle 911 Operator, donc c’est immersif j’imagine.
Ensuite le jeu me prend la main en me faisant lancer le tuto. Ok, ça je sais faire. Mais une fois le tuto fini, je me retrouve devant un menu principal qui propose pleins de modes de jeu différents, et aucune idée de ce qu’est la “campagne principale”. J’ai envie de prendre la première de la liste, par la force de l’habitude, mais la deuxième option prétend être la “manière conseillée de jouer”. Ça y est, je suis perdu, je sais pas quoi faire, c’est le bordel. En plus il y a plusieurs villes, mais qu’est-ce que je suis censé faire ???
Et je trouve que ce bordel se retrouve aussi du côté de l’interface du jeu en lui-même : les menus ne restent pas ouverts (alors que le jeu détecte parfaitement les écrans 21:9, et qu’on aurait pu les caler de chaque côté en ultrawide), les fenêtres sont limitées en taille verticale pour aucune raison, ce qui force à scroller alors qu’il aurait suffi de laisser la fenêtre s’agrandir un peu plus ; on ne sait jamais quel véhicule du menu correspond à quel véhicule sur le terrain, et les véhicules sur la carte ont la fâcheuse tendance à se cacher les uns derrière les autres, vous faisant vous demander où diable peut bien se trouver votre troisième ambulance ! J’ai même un incident qui s’est caché derrière un autre à un moment donné, très pratique pour comprendre où je suis censé aller...
Bref, ça va que le jeu ne comprend pas beaucoup de paramètres, parce qu’avec une interface comme ça merci bien...
On fait donc de la micro-gestion un peu chiante, et on doit tant bien que mal dispatcher nos véhicules de secours vers différents types d’accidents, qui apparaissent soit sur la carte spontanément, soit suite à un appel (avec des choix de dialogue), et on utilise beaucoup la pause et l’avance rapide parce que sinon on s’ennuierait rapidement. Bref, c’est un petit jeu de gestion anxiogène (écouter des appels de femme battue, j’avoue j’ai du mal), mais ça se joue, même si ça casse pas trois pattes à un canard.
Mais soudain, c’est le drame. Je me tape un game over à la fin de ma première journée de travail. Bon, je regarde le score détaillé, et je vois que je n’ai pas réussi à sauver un type qui ne dit rien au téléphone. Alors je ne comprends pas, mais je réessaie, pour le même résultat. Un peu perplexe, je me résous à aller sur Google, qui m’explique qu’on peut tracer les appels en ne fermant pas la fenêtre, même après que le type a raccroché. Ah ben ok, super, comment j’aurais pu le deviner ? En plus si tu veux t’occuper d’une alerte pendant que l’appel est tracé, ben ça ferme l’appel directement, sans prévenir (troisième Game Over, je recommence la journée...).
Bref le jeu souffre d’une sévère carence en explications, et plus globalement, en ergonomie.
Côté campagne, le jeu balance des évènements scriptés qui sont autant de pics de difficulté abusés (par exemple une attaque terroriste qui blesse plein de mes policiers et les rends indisponibles pendant une bonne dizaine de jours), et le jeu est tellement radin en feedback que je me retrouve à tâtonner pour essayer de faire mieux après le game over, mais sans être sûr de ce que j’aurais pu faire pour changer le résultat.
En plus j’ai enchainé sur une journée remplie de braquages et de violence, ce qui fait qu’au final dix de mes policiers (sur une vingtaine je pense) étaient blessés (malgré un équipement au max), et que j’ai bien cru que j’allais perdre. Heureusement la journée suivante a été plus calme (merci le hasard), et j’ai pu sortir de ce gouffre en investissant dans du personnel et des véhicules. Pareil pour le dernier dialogue du jeu : si vous ne choisissez pas les bonnes réponses dans la conversation, c’est game over et il vous faudra refaire la journée dans son intégralité... (pour ma part au bout de deux échecs je suis allé voir une soluce hein, ça va bien quoi...)
Mais le jeu aurait clairement bénéficié d’un aléatoire pipé, capable de proposer des accidents plus faciles à gérer lorsqu’il a déjà tiré aux dés des trucs balèzes, et de faire l’inverse si nécessaire, bien sûr. Parce qu’alterner entre journée à s’arracher les cheveux et journée où il ne se passe que des incidents mineurs, c’est bof.
Les appels en eux-mêmes sont parfois anxiogènes, parfois chiants, parfois pas hyper bien doublés (et je suis gentil), et en plus le type qu’on incarne est tour-à-tour hyperémotif, condescendant, parle pour ne rien dire (dire “c’est pas bien ce que vous faites” à un terroriste, ma préférée) et est carrément dans l’erreur pour un des cas d’urgence : balancer à une meuf qui a une chauve-souris dans son appartement qu’elle ne court aucun danger, il faut oser quand même (indice : si une chauve-souris vous mord, à vous la joie des injections antirabiques).
Bref j’ai passé beaucoup de temps à pester, et les mécaniques ludiques de 911 Operator sont cachées sous un emballage bien trop pénible pour que j’en garde un souvenir impérissable.
11/20 Terminé le : 30/07/2024
Void Bastards
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/857980/achievements/ Commentaire : Un Rogue-Lite accessible, amusant, et vulgaire
Void Bastards est un FPS-roguelite qui vous fait explorer des vaisseaux spatiaux en perdition pour y récupérer des déchets à recycler.
Alors déjà, j’ai bien aimé le rendu visuel. Le Cell-shading est très propre, les design façon comics sont séduisants, et l’humour lourdingue, à défaut de faire mouche en toutes circonstances, a au moins l’avantage de fonctionner régulièrement. Et l'accent british surjoué, ça m’amuse toujours.
Par contre, l’horreur de devoir affronter des créatures mutantes dans les corridors obscurs de vaisseaux à l’abandon est totalement sacrifiée sur l'autel de cet humour. On n'est pas là pour avoir peur, juste pour faire des GROSSES vannes tout le temps. Bon après je suis pas difficile, un ennemi qui me balance un "I can see ya, dickwad!" quand je rate mon infiltration, ça me plaît beaucoup ^^
Côté gameplay, les sensations de shoot sont correctes, mais sans plus. La faute à une visée qui sent un peu trop la console, et à des déplacements lourds et pas forcément agréables (le saut qui vous décolle à peine du sol, c’est naze). Notons aussi qu’il n’y a pas d’attaque de corps-à-corps, ce qui fait un peu bizarre, et que les trois emplacements d’inventaires réduisent un peu trop les options tactiques une fois sur un vaisseau.
Par contre, du côté de la boucle de gamplay (à savoir lancer une run / ramener du loot / construire des améliorations et repartir), ça marche hyper bien. Si les mécaniques du jeu peuvent sembler un poil étouffantes au premier contact (beaucoup de menus, de stats et d’acronymes à comprendre), on prend vite le pli et on se met à enchaîner les escapades les unes après les autres. En plus il y a quelques options qui vont se débloquer et permettre de planifier nos sorties de manière optimisée, ce qui aide à limiter le grind inutile.
Bon l’histoire est totalement osef par contre, puisqu’elle ne raconte à peu près rien, même si elle le fait de manière humoristique.
La difficulté du jeu est très raisonnable, et une fois familier avec les ennemis, seul un gros coup de malchance ou un refus de fuir (votre complétionnisme pourrait bien vous jouer des tours) vous fera mourir.
Allez, après une dizaine d’heures de jeu, on commence à sentir un peu le grind, et la fin n’est pas arrivée avant cinq heures de plus, mais vu que je me suis amusé de bout en bout, ça va, c’est acceptable.
15/20
PS : Y’a plein d’erreurs de traduction, c’est nul.
PPS : Je progresse sur la compréhension de ma relation avec le genre rogue-lite / rogue-like. Ceux qui me plaisent :
Ne sont pas absurdement difficiles (je te regarde, Spelunky)
Ne sont pas absurdement compliqués (The Binding of Isaac et son tarot...)
Limitent le grind, surtout dans leur phase finale (n’est-ce pas Darkest Dungeon ?)
Bref je suis peut-être un casu du roguelike, mais je le vis bien. Terminé le : 06/08/2024
The Wolf Among Us
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/a/gBsnKU2 Commentaire : Un chouette Telltale
Quand on lance The Wolf Among Us en total béotien (je ne connais pas du tout les comics), il faut avouer que c'est intrigant. On ne comprend pas trop dans quoi on met les pieds (malgré une brève intro qui pose le concept global de personnages de contes de fées à New York), mais le fait d’utiliser des mythes aussi universels facilite grandement l’immersion.
L’ambiance est cool, pile-poil à mi-chemin entre détective hardboiled et contes de Perrault, et si techniquement c’est très limité, la patte artistique élève réellement les graphismes. Comme d’hab chez Telltale, les visages sont très chouettes, plein d’expressions. Et c’est bien écrit, assez drôle, et si le gameplay est bien sûr très limité, on vit ce début d’histoire avec plaisir.
Bref, le premier épisode c’est du très bon thriller, dans un univers intrigant, et qui étonnamment ne fait pas cheapos malgré l'idée un peu bizarre.
Bon par contre je ne suis pas aussi bilingue que je le pensais : j’ai écrasé un verre sur la tête d’un type alors que je pensais choisir de trinquer avec lui pour me réconcilier, je dois avouer que ça m’a surpris !
Épisode 1 : 16/20
Le second épisode commence par un choix narratif qui vient annuler un évènement majeur du premier épisode, et c’est un peu trop casse-gueule d’un point de vue narratif je trouve. En tout cas moi ça m’a fait un poil décrocher. En plus le jeu me force la main en m’obligeant à me battre avec quelqu’un avec qui je n'avais pas du tout envie de me battre, ça m’a énervé. Heureusement, on continue à mener l’enquête, et on se prend sacrément au jeu.
Bref, ça reste intéressant, malgré 2/3 écueils.
Épisode 2 : 15/20
Le troisième épisode me fait me rendre compte que j’aurais apprécié pouvoir choisir les réponses en fonction de leur ton (un peu à la Mass Effect), parce que quand je sélectionne une phrase qui me paraît anodine, et que je vois avec effarement mon personnage prononcer les mots que j’ai choisis sur un ton méchant ou en leur adjoignant une phrase agressive et / ou condescendante, j’aime pas.
Oh et il y a un nouveau personnage de méchante très méchante, tellement provocatrice et caricaturale qu’elle en devient insupportable, et me donne l’impression que je vais choper un ulcère si je continue à jouer...
Heureusement, l’enquête en elle-même continue à être intéressante.
Épisode 3 : 14/20
Le quatrième épisode tente d’apporter de la nuance en justifiant les actes moralement inadmissibles de certains personnages, mais ça ne prend pas du tout sur moi.
Quand tu fais quelque chose de mal, la dernière des justifications qui est acceptable à mes yeux, c'est de venir expliquer que ça donne du sens à ta vie ou que ça améliore ton petit confort personnel...
Heureusement, l’enquête en elle-même continue à être intéressante.
Épisode 4 : 14/20
Le dernier épisode redresse un peu la barre, et nous propose une conclusion qui tient debout. Pas de révélation finale extraordinaire, pas de brillance d'écriture inattendue, juste une histoire qui se conclut de manière plus ou moins satisfaisante, et en étant plutôt bien écrite.
Épisode 5 : 15/20
Bon, il ne vous aura pas échappé que ce qui m’aura vraiment plu dans ce jeu, c'est le côté investigation, et que suivre le fil de l’enquête m’aura permis de fermer les yeux sur pas mal de choses qui sont pour moi des défauts agaçants.
Et donc, finalement, force est de reconnaître que j’ai passé un moment sympathique sur ce The Wolf Among Us.
Note globale : 15/20 Terminé le : 07/09/2024
The Talos Principle
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://imgur.com/a/tVrWbjg Commentaire : Un très bon jeu d’énigmes, à l’ambiance particulière
L’ambiance particulière, dans un premier temps, c’est clairement ce mélange de robots, de ruines romaines, de voix divine et d’énigmes. D’ailleurs la voix qui me promet la vie éternelle si je fais ce qu’elle me dit, euh comment dire : « Ah non ! Ça ne prend plus ! Le Schtroumpfissime nous l’a déjà fait le coup de la médaille. »
Mais bon le jeu en lui-même est plutôt classique, alors on prend rapidement ses marques, on apprend les premières mécaniques de jeu, et on résout ses premières énigmes.
On découvre des petits logs par-ci par-là, ça commence à attiser notre curiosité parce qu’ils sont assez intrigants, et ça donne envie d’avancer.
Les énigmes sont assez progressives, et j’aime beaucoup ça. Il m’arrive d’être assez nul en puzzle-game, alors j’apprécie le fait qu'ici la pente ne soit pas trop raide.
Seul bémol côté difficulté : il y a un système d’aide, mais je n’ai jamais réussi à le faire fonctionner. Je me suis même demandé pendant un moment si le jeu me trollait avec un faux système d’aide, ou si j’étais vraiment teubé à ne pas comprendre comment l’activer (bon du coup c’est la réponse 2).
Mais le jeu est suffisamment bien pensé pour que, même si je me disais régulièrement « olalah ça a l’air trop compliqué mon cerveau va pas suivre », eh bien si, à force d’essayer j’ai terminé toutes les énigmes de l’histoire principale sans aucune aide. Bon j’avais droit de temps en temps à la voix qui me disait « tu sais que tu peux aller essayer une autre énigme et revenir plus tard », donc j’imagine que j’ai bien été bloqué de temps en temps, mais jamais au point d’aller voir une soluce.
Seuls les tangrams de tétrominos m’ont un peu pris la tête par moments, parce que je ne trouve pas ça très intéressant à résoudre comme puzzle, alors quand ils deviennent immenses c'est rasoir.
Par contre les énigmes secondaires (les étoiles) étaient généralement bien trop compliquées à résoudre, voire tout simplement trop bien cachées. J’ai réussi à en faire quelques unes en passant, mais la plupart d’entre étaient bien trop complexes à faire. En plus elles se déroulaient souvent en mélangeant plusieurs salles d’énigmes entre elles (je suis allé jeter un œil sur Youtube après avoir fini le jeu), et je déteste tourner en rond dans un FPS à la recherche de quoi faire.
Pour en revenir à l’histoire, et à l’ambiance si spéciale du jeu, disons que ça peint un tableau drôlement intéressant, mais un peu déprimant à la longue.
On assiste en différé à la mort de l’humanité, via des témoignages individuels, et c’était un peu pesant à vivre. En plus le jeu passe son temps à disserter sur la vacuité de l’existence, et euh, vazy quoi, paie ton ambiance mortifère.
Mais j’ai quand même passé un très bon moment en jouant à The Talos Principle, et réussir à le finir sans soluce restera une petite fierté personnelle.
15/20
PS : Euh par contre j’avais fait SOMA il y a quelques années, et la similarité entre certains thèmes portés par les deux jeux était assez surprenante. Terminé le : 07/09/2024
Art of Rally
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://store.epicgames.com/fr/u/611ccf30ea074b9d862f2aab5fee24f9/details/art-of-rally Commentaire : Art of Rally a vraiment le cul entre deux chaises, car il propose un gameplay assez pointu (voitures TRÈS glissantes, d’où la nécessité de micro-doser en permanence l’accélération et le freinage), associé à une vue aérienne à la Micro Machines. Et si il y a bien une vue qui tue toute sensation d‘immersion dans un jeu de course, c’est bien celle-là !
Côté graphismes on est face à un parti-pris plutôt audacieux, avec un jeu arborant des tons pastels, des modèles low-poly, et des spectateurs cubiques qui envahissent les routes. Bon perso j’ai trouvé ça très laid, mais les goûts et les couleurs comme on dit. Par contre, ce qui est moins débattable, c’est que l’optimisation est aux fraises : le jeu est d’une gourmandise que ne justifient pas les trois polygones qu’il affiche, et du stuttering viendra régulièrement vous enquiquiner, même avec un bon framerate.
Et les spectateurs au milieu de la route, je sais que c’est un hommage à la grande époque du rallye, mais qu’est-ce que ça m’a pris la tête ! Déjà que le jeu souffre de sérieux problèmes de lisibilité avec sa caméra aérienne, mais quand ton prochain virage est tellement envahi de piétons que tu ne vois pas s’il faut aller à gauche ou à droite, laisse tomber comment c’est frustrant.
Ah oui, car, de manière très étonnante pour un jeu se réclamant une discipline sportive où la présence d’un copilote est si emblématique, il n’y a aucune annonce des virages, ni aucune carte qui affiche le tracé à venir. Et franchement, c’est incompréhensible, tellement le jeu en aurait eu besoin pour compenser sa caméra problématique. Quand cette fichue caméra aérienne rend impossible à voir au-delà des bosses ou des immeubles, comment est-on censé anticiper ? En plus certaines bosses sont suivies de virages à 90°, c’est du sadisme (et du mauvais level design) à ce niveau-là...
Le gameplay est très pénible pendant les premières heures de jeu, parce que la caméra aérienne rend très difficile l’appréhension de la physique de la voiture, et fausse la perception des dénivelés. Et, en ce qui me concerne, elle rend impossible d’avoir des « vraies » sensations de conduite. En plus, la plupart des voitures glissent comme des savonnettes, et il vous faudra trouver dans chaque catégorie la voiture qui glisse le moins si vous voulez prendre du plaisir à conduire.
Parce que oui, il est possible de prendre du plaisir à jouer à cet Art of Rally, mais me concernant il m’aura fallu l’aide d’un vétéran du jeu, afin de choisir une voiture une minimum contrôlable dans chaque catégorie. Mais aussi afin de modifier les réglages par défauts de l’aide à la conduite, parce que je faisais tête à queue sur tête à queue, et du coup j’étais à deux doigts de laisser tomber le jeu. Alors on est très loin du plaisir d’un "vrai" jeu de course, avec vue intérieure et volant à retour de force, mais on prend quand même du plaisir à traverser ces décors fadasses à toute berzingue.
Heureusement la difficulté des championnats n’est pas bien relevée, et une ou deux sorties de route ne vous empêcheront pas nécessairement de finir premier sur une course. C’est encore plus vrai pour les championnats, qu’un minimum de régularité vous permettra de remporter sans problème.
Bref, s’il n’a pas vraiment eu le goût de reviens-y que peuvent me procurer les jeux de course plus immersifs, cet Art of Rally a quand même un certain potentiel de fun, bien caché derrière des trucs pénibles.
14/20 Terminé le : 07/09/2024
Vampyr
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/427290/achievements/ Commentaire : Quand ton système de moralité castre ton gameplay au point d'en ôter tout le fun
Vous connaissez Undertale ? Mais si, ce petit jeu underground (?) qui vous suggère de ne tuer personne, et vous met ainsi sur les rails de la run pacifiste. Une manière de finir le jeu ultra intéressante, parce que les développeurs ont pensé à proposer un challenge prenant et se renouvelant constamment pour ceux qui désiraient suivre cette route.
Et bien Vampyr est un peu construit de la même manière, en nous faisant incarner un vampire qui peut ou non consommer les humains avec qui il échange, sauf que le fait de ne tuer personne va rendre le jeu absolument horrible à jouer. Parce que Vampyr est un ARPG bête et méchant, que ses combats sont inévitables, et que du coup si vous renoncez à l’XP que peuvent vous procurer vos cibles potentielles, vous allez passer tout le jeu sévèrement under-leveled.
En plus il est bidon leur système de moralité : si on tue un PNJ-à-dialogue c’est mal, par contre on va tuer des centaines de chasseurs de vampire tout au long du jeu, mais ça on s’en fout apparemment. Pas très cohérent leur bordel.
Alors si on rajoute à ça que les combats ne sont vraiment pas terribles (c’est du sous-sous-Bloodborne, avec une esquive qui ne marche pas très bien, une caméra souvent aux fraises, et des hitboxes foireuses), ben on en arrive à un jeu qui propose quelque chose de pas ouf, et le rend encore moins bon si on vise la « bonne » fin.
En plus de ça l’écriture est extrêmement inégale, médiocre la plupart du temps, avec des moments de brillances qui surnagent par-ci par-là. Mais il faut reconnaître que l’ambiance début du XXème siècle est très bonne, avec des vétérans qui reviennent traumatisés de la grande guerre, la grippe espagnole qui fait des ravages, et généralement un tableau social assez dur (mais réaliste). Bon par contre le protagoniste a le charisme d’une brique (et il ressemble un peu au gigachad, c’est perturbant).
En dehors des combats nuls, Vampyr propose des phases d’enquête, aux dialogues longs et ennuyeux, qu’il vous faudra épuiser pour progresser, et qui ne débouchent généralement sur rien : la plupart du temps, quand vous découvrez les sombres secrets des PNJ, et que vous les confrontez avec, ils vont soit hausser les épaules, soit faire du whataboutisme débile. Du coup c’est pas très motivant, cette impression de pisser continuellement dans un violon...
Oh et le jeu présente ses stats un peu comme un open world, avec des taux de complétions des enquêtes, mais c’est trompeur : certains indices peuvent être définitivement perdus, donc si vous tenez absolument à tout faire à 100%, ben ça sera juste pas possible, sauf si vous utilisez une soluce de bout en bout pour éviter les mauvais choix de dialogue.
Enfin, cerise sur le gâteau, le jeu propose des choix majeurs, qui vont orienter toute la suite de la partie, et le premier d’entre eux est un des trucs les plus trompeurs que j’ai pu voir dans un jeu vidéo. C’est clairement fourbe, de la part des développeurs d’un jeu qui vous dit « assumez vos choix », de cacher derrière un choix aussi anodin des conséquences aussi désastreuses (avec une petite autosave juste après avoir choisi bien sûr). J’ai franchement failli arrêter le jeu à ce moment-là, tellement j’étais dégoûté. Mais vu que je suis un type têtu j’y suis retourné deux/trois jours plus tard.
J’ai voulu tracer vers la fin du jeu, mais je n’ai pas pu car j’étais sur une run pacifiste : mon seul espoir de gagner un peu d’XP était de faire les quêtes secondaires. Et alors là, c’était soit des combats encore plus durs, soit devoir fouiller une zone trop grande pour y trouver une merdouille cachée dans une poubelle ou sous un escalier.
Bref j’en ai chié, j’ai terminé le jeu en étant tout le temps 5 à 10 niveaux en-dessous des ennemis, et ça n’était pas très amusant. Et je pense honnêtement que la partie combat du jeu aurait été plus fun et bien moins rasoir si j’avais tué des PNJ pour prendre leur XP. Sauf que le système de moralité du jeu ne m’y incitait pas. Qu’est-ce que c’est bête quand même...
10/20 Terminé le : 07/09/2024
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Ésotérisme |
Marmottas |
jopopoe
Jolly Rover : Un point'n click avec un pirate débutant et du vaudou, ça doit être un hommage à quelque chose. Pas trop dur de mémoire. 4h00
Shadowrun Returns : Un bon petit RPG tactique dans un univers mêlant ambiance futuriste et fantasy. 12h00
Rakuen : Celui-là je le donnerai à chaque fois que je le verrai ! Sous une enveloppe de jeu RPG-Maker se cache quelque chose de bien plus profond et bien plus intéressant. 8h00
System Shock 2: Immersive Sim à l'ancienne, précurseur de Bioshock et une des meilleures antagonistes qui soient ! 13h30
Middle-earth: Shadow of Mordor : Un open-world de fort bonne facture, dans l'univers des films du la Terre du Milieu façon Peter Jackson. 15h30
Max Payne : Un grand classique du jeu vidéo, un superbe TPS narratif, et le jeu du thème. 8h00
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Jolly Rover
Shadowrun Returns
Rakuen
System Shock 2
Middle-earth: Shadow of Mordor
Max Payne
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Vitesse |
jopopoe |
OMar92
Salut, j'ai essayé de varier un peu (un FPS, un jeu d'aventure, un jeu de réflexion, un jeu un peu plus casual), le jeu en thème étant Bit Trip runner.
Bon jeux.
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Serial cleaner
Sniper Elite
Magrunner: Dark Pulse
In Sound Mind
Bit trip runner
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Vitesse |
doggy d |
jopopoe
Oh je retombe sur doggy d, l'homme aux consoles diverses et variées !
Ça va être un plaisir de te trouver un jeu par console !
The Legend of Zelda : A Link to the Past (Super Nintendo) : Un sommet du jeu vidéo, moins surprenant en 2024 forcément, mais séduisant de bout en bout. 15h00
Castlevania : Circle of the Moon (Game Boy Advance) : Un très bon Castlevania sur GBA, avec des musiques exceptionnelle ! 8h30
Devil May Cry (Playstation 2) : Je l'ai refait en début d'année, et si sa difficulté m'a surpris, il reste vraiment génial. 6h00
Heavy Rain (Playstation 3) : Il est décrié, mais moi j'ai bien aimé mener l'enquête dans ce thriller interactif, au gameplay pauvre mais à l'histoire prenante. 10h00
Sonic (Megadrive) : Le jeu de l'event, évidemment, comment ne pas le choisir ! 2h00
Allez courage, ils ne sont pas tous évidents, et je trouve que HowLongToBeat a tendance a sous-estimer la longueur des jeux rétro (ou alors je suis mauvais ^^).
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The Legend of Zelda : A Link to the Past
Castlevania : Circle of the Moon
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/11/18//24111810082825523318494254.jpg Commentaire : Castlevania : Circle of Moon, sur GBA, c'est :
- Le premier successeur direct de la formule Symphony of the Night ;
- A ce titre, un fantastique jeu si on le considère, vu le support GBA, comme un jeu Super Nintendo;
- A contrario, un jeu de qualité mais plutôt quelconque si on le compare au 5 (!) autres jeux basés sur la même formule sortis ensuite sur GBA puis DS...;
- Intrinsèquement, si on y joue sur un support rétroéclairé, une bonne réalisation (les dégradés des décors en pixel art, notamment, sont très réussis);
- Un système d'upgrade et de pouvoirs intéressant, basé sur la découverte/exploration et de cartes à collectionner;
- Une durée de vie adéquate (+/- 10h en prenant son temps);
- Très peu de scénarisation, on appréciera ou pas...;
- Malheureusement, du grinding assez présent pour pouvoir se débarrasser du boss final (clairement abusé si on ne dispose pas de certaines capacités) ... sauf à profiter d'un glitch bien connu (activer un pouvoir avec la gâchette gauche, dès que votre personnage clignote revenir au choix de pouvoirs, choisir un autre pouvoir que l'on a pas encore gagné (cartes non découvertes), revenir en jeu = vous profiterez de ce pouvoir inédit).
En conclusion, un bon jeu mais clairement pas une référence au regard de l'entièreté de la série.
7/10 Terminé le : 18/11/2024
Devil May Cry
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/11/29//24112909250325523318499633.jpg Commentaire : Je découvre, manette en mains, le fameux premier épisode de DMC sur écran CRT... 23 ans après et c'est la claque... :
- gameplay riche et jouissif,
- direction artistique magnifique,
- musiques fabuleuses,
- ambiance oppressante/angoissante,
- challenge présent et gratifiant,
- boss impressionnants.
Une magnifique surprise, alors que j'avais snobé le jeu à l'époque, en pensant qu'il était juste bourrin et hyper hypé pour son personnage qui m'indifférait totalement.
J'avoue m'être bien trompé...
3 ans avant le fantastique Ninja Gaiden qui lui doit beaucoup, DMC était déjà bien un classique instantané qui créait son propre genre, copié par une multitude de séries depuis lors...
9/10
mode normal terminé en +/- 10 heures de jeu (en comptant mes échecs) Terminé le : 29/11/2024
Heavy Rain
Sonic
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://nsm09.casimages.com/img/2024/11/18//24111810124925523318494257.jpg Commentaire : Sonic 1 de 1991, joué sur Megadrive dans sa version japonaise en 60hz :
Je redécouvre la série Sonic depuis que Sonic 2 (récemment joué lors d'un event CPC déjà) m'a ouvert les yeux sur les grandes qualités de celle-ci.
De l'émerveillement en regardant quelqu'un jouer sur Greenhill Zone en 1991 à la frustration manette en mains d'être constamment puni en fonçant tête baissée...
Depuis ma découverte de Sonic 2, j'ai appris à mieux cerner et apprécier les gameplay et gamedesign de la série, y compris ce premier épisode du hérisson supersonic.
Joué sur Megadrive dans sa version japonaise, c'est rapide (60hz), beau (encore plus avec des scrolling de nuages et effet de distorsion de l'eau inédits dans cette version japonaise), fun, frais, exaltant, adéquat au niveau de la durée de vie, les musiques sont géniales et à tous ceux qui s'estiment frustrés par le gamedesign (punitif sur les courses audacieuses), comme je l'étais moi-même avant, lisez ceci (source : shmuplation):
"Why did you focus on “speed” as your development theme?
Naka: I think Super Mario Bros. is a wonderful game, but if you play it everyday, you always have to start from stage 1-1, right? Once you get good and memorize the levels, you can just hold down the B button and run through the stage. But even then it just takes too long. With Sonic, I wanted to shorten that time if I could. My idea was that you’d progress slowly and carefully through the stages on your first playthroughs as you learned the enemy locations, but after you got used to it, you could really zoom straight through the levels. Unfortunately, everyone who playtested it just went full-speed from the very beginning. (laughs)
—(laughs)
Naka: I was like, “You’re doing it wrong!” (laughs) But seeing everyone play that way led me to develop the ring system, where as long as you had even one ring, you could still play recklessly and get through ok.".
= c'est la meilleure clé de lecture de ce titre culte
9/10 Terminé le : 18/11/2024
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