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Kyotenshi
Enjoy ! J'ai terminé 4 des 5 jeux de cette liste, et j'en garde d'excellents souvenirs, en particulier Beyond Good & Evil et Owlboy !
Comptes une douzaine d'heure pour BGE et Owlboy, 5 heures pour Papo et ... Beaucoup de patience pour Hell Yeah !
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Beyond Good and Evil
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://www.trueachievements.com/game/Beyond-Good-and-Evil-HD/achievements?gamerid=342201&showall=1 Commentaire : Un jeu qui a très bien vieilli
Beyond Good & Evil est un open-world à échelle réduite, doté d'un charisme extraordinaire et que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir 15 ans après sa sortie.
Le jeu débute fort et vite, et vous fait prendre l'histoire en marche. C'est un peu confus au tout début mais l'histoire s'éclaircit rapidement. Le jeu est fichtrement beau pour de la sixième génération, les combats très basiques mais on fait avec, et on s'attache rapidement aux protagonistes. Et pourtant la direction artistique me parlait vraiment pas (exception faite de Pey'j), donc c'est que le jeu est bien écrit pour avoir réussi à me faire surmonter mes préjugés !
Le jeu nous présente des niveaux à la Mario qui vont se succéder au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, niveaux connectés entre eux par un grand hub extérieur. Mais il propose également un certains nombre d'activités secondaires, qui, si elles ne rivalisent pas avec celles d'un GTA, aident grandement à renouveler l'intérêt du jeu en variant les plaisirs. Et chasser les animaux ou les perles au travers des niveaux aide également à tout explorer de fond en comble, sans que ça soit jamais ni trop dur ni trop frustrant.
Au bout d'une dizaine d'heures on a fait le tour de ce que le jeu avait à proposer et on se lance dans le dernier acte, beaucoup plus linéaire, et qui est tout simplement grandiose. Sans spoiler, le décor est hyper réussi, l'histoire n'est pas en reste et le final riche en émotion est un peu la cerise sur le gâteau !
Côté défauts, on peut signaler un minijeu pourri (le palet), une caméra un peu trop fofolle par moments (mais c'est pire dans la version HD à laquelle j'ai joué apparemment), et des temps de chargement un poil trop fréquents.
Mais rien qui n'empêche d'apprécier le voyage proposé par ce jeu très réussi en tous points.
17/20 Terminé le : 28/05/2018
Owlboy
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1383578459 Commentaire : Owlboy est sans doute le plus beau jeu en pixel art auquel j'ai jamais joué : tout est absolument magnifique, les protagonistes, les ennemis, les décors, les cinématiques, les arrière-plans, bref vous l'aurez compris ça déchire vraiment la rétine. La musique est également à tomber par terre, et donne une vraie leçon à des dizaines de jeux aux budgets musicaux des dizaines de fois plus élevés !
Mais sous cette beauté enivrante, il faut avouer qu'on est en présence d'un jeu somme toute assez basique : le level design est quelconque, les phases de shoot sont correctes mais sans plus (le jeu est un poil trop zoomé), les boss oscillent entre le bon et le correct, et ni l'histoire ni la narration ne sont d'une qualité époustouflante.
La prise en main n'est pas immédiate (la transition vol/marche est un poil hasardeuse), le fait de devoir porter quelqu'un en quasi-permanence ralentit la récolte de fruits permettant de restaurer la santé ou le ramassage de trésors. Le jeu propose également des phases d'infiltrations franchement pas intéressantes, et un mini-jeu complètement nul dans lequel on se transforme en boulet de canon incontrôlable.
En parlant de trésors, mentionnons le plus gros oubli du jeu : la carte ! Pas de carte, ni globale, ni locale, c'est juste impardonnable. Et du coup ça ne donne vraiment pas envie d'aller à la chasse aux trésors, puisqu'en l'absence de carte difficile de savoir où on aurait pu en laisser ! Autre obstacle qui n'aide pas à se repérer, l'impossibilité d'effectuer un zoom arrière. Certains passages sont scriptés pour être joués en mode dézoomé, et on aurait aimé pouvoir passer à volonté de ce mode au mode normal. Bref tout ça tue un peu l'envie d'explorer, ce qui est dommage pour un monde qui se veut ouvert.
L'histoire se laisse suivre mais il y a deux/trois passages bien stupides, et on incarne une grosse victime qui passe son temps à se faire insulter sans réagir. Bon faut dire qu'il est muet aussi. Oui muet, à la Gordon Freeman, le truc qui devrait être interdit tellement c'est chiant. Et le ton oscille souvent entre le tragique et l'humour de cours de récré, c'est bizarre et ça empêche un peu la mayonnaise de prendre...
Le ramage ne se rapporte pas vraiment au plumage. Donc oui, c'est hyper-beau, mais niveau jeu en lui-même c'est tout juste sympa, sans être transcendant.
14/20 Terminé le : 12/05/2018
Papo & Yo
Evaluation : Moyennement aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/227080/achievements/ Commentaire : Mouais
Ça se laisse jouer mais sans plus. Je dis pas que c'est un mauvais jeu, mais je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dedans.
Déjà au premier abord ça vend pas du rêve : l'environnement est terne comme c'est pas permis car bêtement réaliste, l'ambiance enfantine me plaît pas du tout et je devient nauséeux au bout d'un quart d'heure de jeu. Bon je bidouille les fichiers du jeu pour changer le FOV comme on me l'a conseillé, et je peux enfin jouer sans bassine.
On est en présence d'un Puzzle-game avec 2/3 légères séquences de plate-forme, mais rien qui ne fasse s'arracher les cheveux ni d'un côté ni de l'autre. C'est basique, sans génie, et on sent bien que tous les efforts ont plutôt été mis du côté de la métaphore que le jeu file.
Métaphore plutôt réussie, mais qu'on m'a malheureusement expliquée avant même que je lance le jeu. Je pense que j'aurais davantage apprécié le jeu si j'avais découvert ce double sens des aventures de Papo et Yo par moi-même, mais tant pis.
Donc voilà, pas grand-chose de plus à dire. Il y a bien quelques soucis de collisions, quelques bugs de caméra, mais rien qui empêche fondamentalement le jeu de fonctionner.
Désolé d'être resté hermétique aux péripéties de cet enfant et de son monstre.
12/20 Terminé le : 17/05/2018
Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/id/jopopoe/stats/HellYeah Commentaire : Sous la couche de vernis fendard et sanguinolent, un jeu un peu basique mais sympathique :
Hell Yeah ! c'est un faux metroidvania dans lequel on est tout le temps tenu par la main et où le but est clair dès le début : occire 100 mini-boss (ce qui lui confère clairement un petit côté metroid II).
Le jeu est violent, déborde d'un humour bas du front plutôt sympa, et, s'il ne brille pas par son level-design somme toute assez basique, possède une certaine originalité en proposant des finish him débiles pour chaque mini-boss vaincu. Ces mini-jeux de 3/4 secondes très inspirés de Wario Ware sont autant de scénettes gores et franchement allumées qui offriront toujours aux ennemis une fin horrible.
Bon niveau gameplay ça n'est pas parfait, car si le lapin mort se contrôle plutôt bien, la difficulté est instable : certains ennemis sont trop faciles tandis que certains passages sont gavés d'insta-death et avares en checkpoints, bref ça varie pas mal. Le gameplay est assez varié (notamment les missions secondaires), mais pas tout le temps réussi : on trouve une séquence de flipper à la Sonic un peu ratée, des missions de tricks façon BMX franchement nulles, et de la course contre la montre sympa mais sans plus.
Il y aussi une tentative d'avoir un mini-jeu de gestion des monstres que vous avez occis (un peu comme le jardin de Plants vs Zombies) mais c'est tellement basique que vous n'y toucherez sans doute pas plus de 2/3 fois 30 secondes.
Bon dit comme ça on dirait que je casse bien le jeu, mais l'ambiance gore et les visuels réussis rattrapent vraiment tout ça, et globalement l'expérience reste intéressante. En fait je pense que le jeu aurait gagné à virer ces missions secondaires ratées en ne gardant que le meilleur, la trame principale.
14/20
PS : Oh et une chanson pourrie, même ironique, ça reste pénible hein. Terminé le : 09/05/2018
Brothers - A Tale of Two Sons
Evaluation : Bien aimé Preuve : https://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=1379844763 Commentaire : Brothers c'est un jeu à la dimension narrative très fortement développée, et au gameplay bizarre qui vous demandera de diviser votre cerveau en deux. Car à chaque joystick de la manette correspond les mouvements d'un personnage, ce qui nécessite un certain temps d'adaptation (au bout de presque 3 heures de jeu mon cerveau buggait encore un peu de temps en temps).
Du coup on retrouve les mécanismes classiques d'un jeu coopératif, mais dans un jeu solo. Un peu bizarre comme idée, mais ça fonctionne donc pourquoi pas. Bon après c'est quand même très basique comme gameplay, on sent bien que c'est pas l'aspect du jeu qui a été le plus travaillé.
Visuellement le jeu assure vraiment comme une bête, surtout artistiquement en fait, avec des environnements tour à tour écrasants, inquiétants, enchanteurs, enfin bref c'est tout simplement merveilleux (mention spéciale à la séquence qui rappelle les mines de la Moria version Peter Jackson, le côté grandiose marche très très bien). L'univers n'est pas en reste, une sorte de Fantasy qui laisse la bride libre à l'imagination du joueur en n'expliquant pas grand-chose.
Le plus gros défaut du jeu c'est sans doute sa structure en niveaux à la Mario 64 : les maps sont plutôt petites et l'impression de progresser en vase clos est tenace. La progression se fait à l'aide de corniches improbables mais presque jamais en empruntant un chemin logique qui pourrait mener à l'endroit que l'on cherche à visiter. Tout ceci met un grand coup à la crédibilité de l'univers, car le level design nous rappelle en permanence qu'on est dans un jeu : les environnements traversés, s'ils sont fonctionnels d'un point de vue ludique, ne sont jamais crédibles en tant que lieux réels, et c'est un peu dommage pour un jeu qui mise tant sur son histoire.
Brothers est également un jeu chargé en émotion, et autant des fois ça marche très bien (l'avant-dernier acte est extrêmement réussi de ce côté-là), autant des fois ça tombe prodigieusement à plat (la séquence d'ouverture, ou encore l’atterrissage).
Finalement ce voyage rappelle fortement celui d'un certain Bilbo, avec ses scénettes successives et son côté initiatique. Le jeu oscille entre le moyen et le très bon, et n'a pas forcément le temps de lasser avec sa durée de vie de moins de 3 heures.
14/20
Terminé le : 07/05/2018
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