Nom | Note | Commentaire | Date |
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Mordicus | Moyennement aimé | Dans un monde post-Apocalyptique, Une scoute toujours prête, accompagnée d'un chien, explore les rives abandonnées d'un fleuve à la recherche des derniers lambeaux de l'humanité. Il s'agit d'un jeu de survie. Le joueur se lance donc hardiment sur son radeau de fortune, devant affronter les eaux tumultueuses du fleuve sans sombrer, pour ensuite accoster des îlots plus ou moins riches en ressources. Les dangers sont variés : les maladies, les animaux sauvages, la famine, la déshydratation, l'épuisement. Il faudra donc fabriquer des médicaments, des bandages, créer des pièges à lapin, récolter de l'eau... Le plus difficile consistera à bien gérer son inventaire très limité et savoir prioriser les taches suivant les besoins du moment. Il faudra également coudre des vêtements pour affronter le froid, améliorer son radeau mis à mal par les rapides, construire des outils... Bref, du très classique, pour un jeu de ce type, l'originalité étant qu'on avance en permanence au fil de l'eau, sans retour en arrière possible. J'ai joué à The Flame in the Flood une dizaine d'heures sans déplaisir, mais je ne pense pas que j'y reviendrais. Plusieurs raisons à ça. Déjà, le jeu offre très peu de narration. Il s'agit vraiment du minimum absolu : quelques textes sur des toiles abandonnées, une rencontre ou deux, un vague rebondissement, et voilà. Sans cette carotte narrative, le jeu perd vite sa fraicheur, peine à se renouveler, les îles (générées aléatoirement) se ressemblant toutes et contenant les mêmes types d'ennemis : loups, sangliers, serpents, ours. The Flame in the Flood échoue à varier les situations, susceptibles de maintenir notre intérêt en éveil. Une fois la gestion des ressources bien en main, plus rien ne menace vraiment, à part l'ennui... Le jeu fait bien quelques tentatives en jouant sur le climat : zone désertique (manque d'eau), pluie torrentielle (froid, maladie), présence animale accrue... Rien d’insurmontable, ni même d'inquiétant, pour un joueur ayant saisis les bases d'un stock bien géré. J'ai sans doute fait l'erreur de lancer ma partie en "normal". Cela dit, je pense que la difficulté n'a d'influence que sur les premières heures de jeu, les seules vraiment tendues. Maintenant que je maitrise le gameplay, je ne crois pas qu'une partie au niveau supérieur m'apporterait une expérience bouleversante. Il faudrait s'imposer des contraintes ou des défis à soi-même, ce qui n'a jamais été ma tasse de thé. Notons enfin que le jeu souffre de bugs franchement agaçants, et d'un système de "missions" sans intérêt car le joueur n'en tire aucun bénéfice, à part une case cochée. En conclusion : divertissant quelques heures, mais vite limité. |
12/11/2018 |
frankymikey | Moyennement aimé | Un jeu de survie au cœur d'une Amérique rurale post-apocalyptique où la civilisation a été noyée sous les flots. À bord d'un radeau de fortune, notre personnage erre au gré d'une rivière tumultueuse, naviguant d'un îlot à un autre en quête de nourriture, d'équipement et d'un but à son voyage. J'ai commencé par juger assez peu favorablement ce jeu, qui m'apparaissait comme une sorte de Don't Starve au rabais, largement dépourvu de la profondeur et de la folie qui font la force du titre de Klei. En m'accrochant, cette impression s'est peu à peu atténuée (sans toutefois disparaître totalement), tandis que les qualités propres de The Flame in the Flood ont commencé à émerger : une atmosphère prenante portée par une B.O. de toute beauté, une narration environnementale qui suscite peu à peu implication et immersion, et des mécaniques de jeu propres à créer un sentiment de danger, de tension permanente sans toutefois paralyser le joueur dans une peur de mourir à chaque arrêt. Cela ne gomme pas les défauts : des petits bugs dans le comportement des prédateurs, une ergonomie très perfectible pour le volet crafting et une gestion d'inventaire tout bonnement pénible (sur le dernier quart du jeu, prévoyez de passer environ le tiers de votre temps à jouer à Tetris pour trouver de la place). L'aspect "rogue-like" ou procédural n'est globalement pas trop mal équilibré (on peut choisir de jouer sans mort permanente), mais le rythme assez lent me semble un frein sérieux à la rejouabilité : pour relancer des runs pouvant durer une dizaine d'heures (voire plus), il faut être motivé. Je ne regrette pas le temps passé malgré tout, ce jeu propose une expérience forte (bien qu'inaboutie) et la découverte en valait la peine. |
17/07/2020 |
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