Commentaires pour le jeu Styx: Master of Shadows
| Nom | Note | Commentaire | Date |
|---|---|---|---|
| Mordicus | Bien aimé | Je n'ai pas forcément une grande expérience en terme de jeux d'infiltration, mais il s'agit sans nul doute du plus difficile auquel j'ai joué. Il est vrai que j'ai fait le jeu en mode "Gobelin", dans lequel le combat ne s'envisage pas : un gobelin attrapé au collet est un gobelin mort. Souvent, dans les jeux de ce types (de Deus Ex à Mark of the Ninja, pour faire vite...), on s'arrange pour isoler sa cible, on s'insinue dans l'aimable conduit d'aération qui court-circuite les situations fâcheuses, on utilise divers gadgets et autres capacités spéciales qui apportent au final une impression de puissance... On domine, on joue au chat et à la souris. Dans Styx, ça n'a jamais vraiment été le cas. Je me suis toujours senti faible et fragile. Bien souvent, on se retrouve dans des situations proches de l'inextricable si on ne fait pas attention. Des salles bourrées de gardes, bien éclairée, très difficile à manœuvrer, et notre pauvre farfadet vert planqué sous une table ou dans une armoire ! Il y a bien des pouvoirs et des armes utiles, mais on ne peut pas vraiment abuser de leur utilisation, notre inventaire étant des plus restreints. Bref, je ne me suis jamais senti comme le prédateur ultime, à l'aise en toutes circonstances telle une ombre intouchable (même en fin de partie). L'IA des gardes n'a pas inventé la poudre à couper l'eau chaude, mais on sait que dans ce type de jeu, une IA trop "réaliste" rendrait la chose tout bonnement injouable. Côté défaut, je dirais que le scénario, très survolé, ne m'a pas vraiment passionné. On sent qu'il s'agit d'un univers riche, un monde développé avec ses différentes races, ses luttes de pouvoir, le tout tournant autour d'une ressource magique et spirituelle : l'ambre. Mais le scénario n'explicite rien. C'est un peu comme si on lisait un chapitre chopé au hasard au milieu d'une saga Dark Fantasy en dix volumes. Du coup, l'histoire de Styx, sa malédiction, l'arbre à ambre, les relations entre humains et elfes, les enjeux politiques d'un monde au bord de l'effondrement... Autant d'éléments à peine suggérés et expédiés en quelques cinématiques. L’imprécision des sauts et l'aléatoire des séquences de "plateformes" ont aussi été source de pas mal de frustrations. Je suis tombé un bon paquet de fois pour des erreurs de perspectives et je n'ai toujours pas compris comment faire pour que ce couillon de gobelin s'accroche à une corniche au lieu de commettre un suicide. Parfois il s'accroche, parfois il se laisse tomber comme une pierre en m'insultant ! Enfin, je n'ai découvert certaines fonctions essentielles que très tardivement dans le jeu (siffler, par exemple, qui ouvre tout un champ de possibilités), le tutoriel n'en faisant même pas mention. Autre défaut de conception, mais venant de moi sans doute : j'ai eu beaucoup de mal à me diriger dans ces décors labyrinthiques, avec pour seule indication une carte douteuse et une vague flèche pointant dans la bonne direction. Or, lorsqu'on peine à éviter des gardes en frôlant les murs et la catastrophe à tous moments, difficile de trop se perdre à la recherche du prochain objectif. Il y a aussi pas mal de recyclage d'ancienne map et des décors très semblables, mais ça participe à l'ambiance poisseuse et déprimante du titre. Pour conclure, ce fut ardu, parfois exaspérant, mais j'ai bien apprécié. |
14/03/2019 |
| sebarnolds | Moyennement aimé | Ca commençait bien, un chouette jeu d'infiltration/assassinat (plus facile de passer quand les gardes sont morts  ). L'histoire est plutôt bien foutue avec un petit twist en cours de route. J'ai bien aimé.Par contre, il y a quand même quelques défauts relativement gênants : - Plutôt répétitif avec certains niveaux qu'on doit traverser plusieurs fois sur la partie. - Les sauts parfois trop imprécis et le personnage qui ne s'accroche pas là où il devrait. - Du pathfinding un peu trop foireux par moments pour les gardes. - Un peu trop long (> 20h), j'avais ma dose sur la fin... |
23/11/2022 |
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