Nom | Note | Commentaire | Date |
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Mordicus | Bien aimé | Alors que l'été étire sa chaleur languissante sur les derniers jours de vacances, Jerry La Noisette, 12 ans, trouve une bien étrange lettre à son nom. Celle-ci contient une recette magique sous forme de poème, qui lui promet d'accomplir son rêve le plus cher : devenir magicien ! J'ai débuté ce point & Click en trainant un peu de la souris, n'étant pas d'humeur à réfléchir. Mais peu à peu, les décors enchanteurs, les musiques entrainantes, la thématique proche "d'Alice au pays des Merveilles" avec ce grand Lapin Blanc en haut de forme toujours pressé et ces animaux pittoresques peuplant le "Bois aux souris", ont su me séduire. Le jeu dégage une sensation diffuse de nostalgie douce-amère, sur l'enfance qui s'enfuit, la nature qui disparait au milieu des tours bétonnées, l’innocence et la solidarité qui se délite au fil du cours de la Bourse... Des thèmes abordés en filigrane, sans lourdeur démonstrative, le cœur du récit restant un conte pour enfant. Bref, le jeu a vraiment beaucoup de charme. Après, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ramé sur un jeu d'aventure ! Ce n'est pas tant les énigmes qui sont absurdes, mais le jeu souffre souvent d'un manque d'objectifs clairs, alors que Jerry accède à un grand nombre de lieux (le Bois aux Souris) et que les objets sans objet s'accumulent dans son inventaire. On se retrouve souvent à errer de lieu en lieu, trainant une souris hasardeuse sur l'écran, comme au temps des années 90... La fin du jeu, en bloquant le héros dans des écrans fixes, s'avère par contre beaucoup plus (trop ?) facile. Le jeu propose aussi pas mal de bricoles inédites dans le genre, comme des gouttes de rosée à collecter, un jeu de carte proche des 7 familles, ou encore des contes audios à dénicher. J'apprécie l'effort, mais j'avoue que ça ne m'a pas vraiment intéressé, j'ai donc fait l'impasse sur ces bonus. Mais j'ai passé un bien agréable moment au milieu des statues qui murmurent, des papillons de nuit qui couvent, des taupes qui jouent au DJ ou encore des renards facétieux... Et comme dit le Marquis de Hoto : rien n'est impossible en deux jours de vacances ! |
13/05/2018 |
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