Nom | Note | Commentaire | Date |
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jopopoe | Bien aimé | Un jeu qui a très bien vieilli Beyond Good & Evil est un open-world à échelle réduite, doté d'un charisme extraordinaire et que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir 15 ans après sa sortie. Le jeu débute fort et vite, et vous fait prendre l'histoire en marche. C'est un peu confus au tout début mais l'histoire s'éclaircit rapidement. Le jeu est fichtrement beau pour de la sixième génération, les combats très basiques mais on fait avec, et on s'attache rapidement aux protagonistes. Et pourtant la direction artistique me parlait vraiment pas (exception faite de Pey'j), donc c'est que le jeu est bien écrit pour avoir réussi à me faire surmonter mes préjugés ! Le jeu nous présente des niveaux à la Mario qui vont se succéder au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, niveaux connectés entre eux par un grand hub extérieur. Mais il propose également un certains nombre d'activités secondaires, qui, si elles ne rivalisent pas avec celles d'un GTA, aident grandement à renouveler l'intérêt du jeu en variant les plaisirs. Et chasser les animaux ou les perles au travers des niveaux aide également à tout explorer de fond en comble, sans que ça soit jamais ni trop dur ni trop frustrant. Au bout d'une dizaine d'heures on a fait le tour de ce que le jeu avait à proposer et on se lance dans le dernier acte, beaucoup plus linéaire, et qui est tout simplement grandiose. Sans spoiler, le décor est hyper réussi, l'histoire n'est pas en reste et le final riche en émotion est un peu la cerise sur le gâteau ! Côté défauts, on peut signaler un minijeu pourri (le palet), une caméra un peu trop fofolle par moments (mais c'est pire dans la version HD à laquelle j'ai joué apparemment), et des temps de chargement un poil trop fréquents. Mais rien qui n'empêche d'apprécier le voyage proposé par ce jeu très réussi en tous points. 17/20 |
28/05/2018 |
Mordicus | Bien aimé | Voilà, j'ai enfin joué au jeu doublé par Emma de Caunes ! Je parle évidemment de Beyond Good & Evil, un titre de 2003 ayant marqué les mémoires par la voix de la pétillante brunette... Ma mémoire en tout cas. Il faut dire que, dans ma jeunesse chevelue, j'avais comme qui dirait un faible pour la mutine et adorable fille de Pine d'Huitre (mais à l'époque, qui aurait refusé de partager une tablette de crunch avec elle ??). Je ne savais rien d'autre du jeu, à part qu'il dispose d'une excellente réputation et des souvenirs attendris de toute une génération (et pas seulement à cause d'Emma, semble-t-il). Réputation méritée ? Je dirais que ce jeu illustre à merveille la formule : "L'ensemble vaut mieux que la somme des parties". Son gameplay mise sur la variété, avec des séquences de combat, infiltration, plate-forme, puzzle... sans vraiment briller dans aucun de ces domaines. Le titre n'est pas bon à rien ; il est moyen en tout. Le combat se résume à un bouton d'attaque, un bouton d'esquive et une "charge lourde" totalement inutile, passé le tutoriel. L'infiltration s'avère très simpliste. L'héroïne se balade sous le nez de gardes sourds et aveugles, exécutant des rondes sommaires (quand ils ne tournent pas carrément le dos). La plate-forme mise sur l’assistanat, avec sauts et rattrapages automatiques. Quant à la partie "puzzle", je suis perplexe. A part à la fin, où il faut tripatouiller quelques miroirs pour avancer, je n'ai jamais eu l'impression d'un jeu faisant appel à mon intellect. Pour finir avec les fâcheries, je noterai aussi une caméra parfois (souvent ?) à la ramasse et une arme d'attaque à distance dont la visée, beaucoup trop sensible à la manette, tient du calvaire. Mais ce dernier point vient peut-être de nos PC High Tech du futur, le jeu nécessitant son lot de bidouillages pour fonctionner correctement sur Windows 10. Et, dernier point, un monde "ouvert" de point & Click, bien riquiqui, comparé à tout ce qui a existé par la suite. MAIS (oui, il y a un mais, rangez les fourches !) Beyond Good & Evil excelle sur un point qui sublime tout le reste : il a une excellente direction artistique. Déjà, en dépit de ses 16 ans d'âge, le titre reste très agréable à parcourir. Le monde de Hillys est coloré, lumineux, composé d'îlots cerclés d'une mer bleu-azur à la faune exubérante. Les personnages sont charismatiques : Jade, l'intrépide reporter aux cheveux courts et aux lèvres vertes comme ses yeux... Pey'J, le cochon fort en gueule, tout droit sorti d'un dessin-animé de Miyazaki, Double H, le militaire psycho-rigide qui se réfère sans cesse aux articles de son manuel fétiche "Carlson et Peeters" ! Le jeu dégage une personnalité très accrocheuse avec ces ses personnages animaliers amusants, Jade croisant sur sa route des morses asiatiques ou encore des Rhinocéros rastafari... Musiques et doublage (Emma !) sont au top, même si on peut regretter que l'ensemble des dialogues n'est pas été doublé... Un scénario simple et fédérateur enrobe le tout : la lutte contre une dictature rampante, appareil photo en main. La variété du gameplay permet de ne jamais s'ennuyer et sa simplicité fait du jeu une expérience très accessible, sans apprentissage laborieux (j'ai particulièrement apprécié les courses d'Hovercraft, bien fun en mode cockpit). Beyond Good & Evil évite aussi l’arnaque à la durée de vie rallongée à l'eau, sorte de cancer des "mondes ouverts" modernes. Le joueur n'est jamais accablé de quêtes annexes répétitives et il ne devra pas récolter des millions de "collectibles" qui jonchent le sol. On a bien la possibilité de chercher des perles ou de prendre des photos d'animaux, mais ce sont des missions secondaires élaborées, toujours intéressantes. Bref, même si je ne suis pas aussi enthousiaste que les avis lu ici ou là (le train de la hype m'a laissé en gare il y a 16 ans...), j'ai apprécié l'aventure avec Jade et ses compagnons, entre humour et émotion, dans un monde bigarré et attachant proche du film d'animation. |
27/03/2019 |
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