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Commentaires pour le jeu Metro 2033

Nom	Note	Commentaire	Date
FoxDy	Bien aimé	Débuts difficiles, car j'avais essayé le jeu pendant 1h à l'époque sans accrocher, recherchant une expérience peut-être moins sombre et plus axée sur l'infiltration. Car oui, en si peu de temps, j'étais convaincue que l'aspect furtif n'était pas le point fort du jeu. Mais après toutes ces années, l'envie de retourner dans ces tunnels de métro se faisait sentir. J'étais donc contente de le voir dans ma liste de jeux sélectionnés pour l'event ! De retour dans les sous-terrains de Moscou, c'est malheureusement avec la même frustration et le même ressenti que j'en sors au bout d'une heure. C'est pourtant bizarre, entre le fait de devoir faire attention aux pièges, aux bouts de verre et de pouvoir éteindre les lumières, ce Metro 2033 me laisse croire qu'il est pensé pour se faire en infiltration mais n'a pas l'air si bien calibré pour ça. Les couteaux rebondissent, quelques soucis de hitbox, l'IA aux fraises, à la moindre erreur les ennemis ne nous loupent pas et savent exactement où nous sommes et par quel coin on va sortir. Mais contrairement à la première fois, désormais je décide de continuer. Je découvre alors la surface, je me balade sous mon masque à gaz avec une respiration haletante. Ça y est, j'y suis. L'ambiance est à couper le souffle et ce, depuis le début. Je croise des bestiaux étranges, agressifs, flippants. Et je m'engouffre toujours plus loin, allant de de rencontre en rencontre. Puis, au détour d'une station nommée "l'Arsenal", j'achète une tenue furtive. C'est là que tout commence pour moi, car les niveaux suivants me donnent enfin l'occasion de profiter de cet aspect du jeu. De l'infiltration, en veux-tu en voilà. Il faut être minutieux, attentif et veiller à rester dans l'ombre, tout le temps. Quel plaisir quand mes ennemis passent à quelques centimètres de moi sans me voir, et que je peux me passer de leur lancer une lame en pleine gorge (ou dans les fesses, j'ai découvert que c'était tout aussi efficace par la suite ). Et plus je progresse, plus le jeu m'embarque avec lui. Elles sont bien loin mes toutes premières heures de frustration. Voilà déjà un bon moment que je prends beaucoup de plaisir à jouer. J'y pense même lorsque mon boulot touche à sa fin, dans l'excitation presque enfantine que je vais pouvoir profiter de mes repos pour aller sur Metro 2033. Vous l'aurez compris, j'ai adoré. Maintenant, je comprends mieux l'engouement autour de ce jeu. Et je pense refaire une partie à l'avenir. Ma fin : j'ai épargné les Sombres. Je ne sais pas si c'est bien ou pas. Bien que logiquement, quand on épargne quelqu'un / quelque chose, c'est bien. Les + : Ambiance de fou, maîtrisée de A à Z. Les décors, on ne s'en lasse pas. Que ce soit dans les tunnels, les stations, en surface, dans les bâtiments... n'importe où, c'est parfait. On s'y croirait. Le bestiaire varié et bien foutu. Miam, les démons, les bibliothécaires... J'ai sursauté plus d'une fois, bordel ! Durée de vie pile poil ce qu'il faut. L'exploration, car j'ai bien aimé farfouillé partout dès que possible. La bande-son et l'ambiance sonore en général. J'en passe sûrement... Les - : Les couteaux et les balles qui rebondissent, ouais, ça m'a frustré. Surtout au début. Mais en vrai, ce n'est rien et c'est plutôt bien foutu. Faut être précis. Visez les fesses. IA pas top. Quelques bugs par-ci par-là, assez rares et rien de méchant (exemple : dans le niveau de l'entrepôt de la bibliothèque, on doit passer par un trou de mur à un moment pour pouvoir avancer. Pas moyen d'y passer. J'ai dû forcer, en glissant de gauche à droite, en regardant en haut et en bas... Artyom a fini par y arriver. Mais je me suis demandé s'il n'avait pas bouffé un ou deux bibliothécaires au passage pour avoir autant de mal à passer dans ce trou !) Le générique qui va bien :	08/07/2021
La Chouette	Bien aimé	C'est mitigé, mais ça penche plutôt vers le bon, et pourtant, je n'aime pas les FPS. Les points négatifs d'abord, et faut pas faire attention à leur longueur, j'ai bien aimé quand même : c'est buggé. Combien de fois ai-je dû recharger un checkpoint parce que le jeu a décidé que je n'allais plus pouvoir sortir mes armes. Ou ouvrir la porte qui permet d'avancer. T'en viens au point où tu te demandes, chaque fois que tu ne vois pas immédiatement comment progresser, s'il y a eu un bug ou si tu as manqué quelque chose. Ensuite, la furtivité, et l'IA des ennemis. Ils sont cons comme des placards, avec des éclairs de prescience. Du coup, parfois tu passes nickel un ennemi qui aurait dû te voir ou t'entendre, à moins d'être aveugle et sourd (ils embauchent pas les meilleurs gardes, les nazis), alors que parfois un ennemi te repère à travers le mur et sonne l'alerte. On ajoute à ça l'impossibilité de tuer discrètement. Tu attends trois ans qu'un ennemi se sépare des autres, tu le tues en un coup de couteau sans que personne ne l'entende. Et pourtant tout le monde sait où tu es. Le passage avec les amibes était également des plus chiants "we cover each other", qu'il dit, ce trou de balle, avant d'avoir besoin que je couvre ses avants en plus de ses arrières parce qu'il a la cadence de tir d'une moule. Beaucoup de temps de chargement, partout. Et un protagoniste muet, sauf pendant ces temps de chargement. Ca rend les dialogues avec les PNJ très bizarres. Enfin, les marchands. On trouve tellement d'armes, on n'a aucune idée de ce qu'elles valent les unes par rapport aux autres, et les armes avec lunette sont inutilisables parce que la lunette est encrassée. Du coup, je me contentais d'acheter des munitions, et donc je suis jamais passé sous les 200 balles, que ce soit pour le pompe, le pistolet ou le fusil d'assaut. C'est un peu ridicule. A part ça, l'ambiance est nickel, l'histoire se laisse regarder, c'était généralement agréable à jouer, même pour un handicapé du viseur comme moi. Gros regret par contre : les bibliothécaires. C'est très sympa en théorie de ne pas avoir à les tuer et de juste les regarder dans les yeux, et quand ça marche, c'est superbe, y a une tension énorme alors qu'ils s'approchent et te menacent, pour au final repartir. Le souci, c'est que 3 fois sur 4, quand tu essaies, ils attaquent. Et quand tu réussis, ça n'est que temporaire, et soit il faut le refaire en les recroisant dix secondes plus tard, soit ils te tombent dessus dans le dos sans prévenir. Du coup, j'ai commis un génocide en les tuant tous, sauf ceux qui dormaient. Fort dommage. 7/10.	26/07/2021
frankymikey	Moyennement aimé	J'ai aimé l'ambiance et la scénarisation, points forts indéniables du titre même si tout n'a pas super bien vieilli. J'avais même commencé avec les voix en russe (mais les dialogues d'ambiance ne sont malheureusement pas sous-titrés). En tout cas, on s'y croit, on marche sur des œufs à l'affût du moindre bruit, il y a de la tension, ça fonctionne nickel. J'ai moins aimé la partie shoot, en particulier contre les humains (je déteste ça dans les jeux en général), en particulier le passage où Artyom affronte à lui tout seul l'armée nazie en frontal (chapitre 4) où j'ai vraiment failli lâcher le jeu. Ici le design et la pauvreté des mécanismes d'infiltration accusent vraiment leur âge, surtout avec le système de sauvegarde automatique qui te rend prisonnier de tes erreurs. De manière plus générale, Metro 2033 m'a souvent donné l'impression que j'en profiterais beaucoup plus en sachant à l'avance ce qui allait m'arriver et en anticipant en fonction (notamment la gestion des ressources), plutôt qu'en tombant comme un corniaud dans tous ses pauvres pièges à con. Alors oui, je comprends bien que le but est de te motiver à rejouer pour tout faire "bien", mais bon, il aurait fallu que j'accroche un peu plus. Pas grave, c'est déjà chouette d'avoir découvert la série, et qui sait, peut-être que les épisodes ultérieurs et/ou les remasters corrigent certaines des lourdeurs qui m'ont chiffonné.	07/07/2022

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