Nom | Note | Commentaire | Date |
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parpaingue | Bien aimé | Très bon fast FPS. Le Intruder mode est très sympa en bonus. | 19/08/2022 |
frankymikey | Moyennement aimé | 9/10 dans CPC, des critiques de joueurs unanimes, autant dire que la réputation de DUSK l'avait précédé. Bien plus qu'un simple hommage aux Quake-likes de notre jeunesse, il y aurait là la quintessence d'un genre, sublimé au point d'être encore meilleur que dans nos souvenirs. En un sens, c'est vrai : DUSK connait bien ses classiques et ne se contente pas des les réciter. Pour avoir refait récemment Quake 1 et toutes ses expansions, je dois bien reconnaître qu'on en retire un plaisir de même nature et d'intensité comparable, allant des sensations de combat à la jubilation d'explorer des niveaux intelligemment conçus, sans oublier la recherche de secrets. On passe outre ses graphismes repoussants pour savourer ses architectures abstraites, illustrées par une bande-son gothico-métalleuse de premier ordre. On se délecte des nombreuses trouvailles d'un level design ambitieux, soucieux de varier aussi bien les environnements que les situations. Pourtant, au tiers du parcours, je me suis fait la réflexion qu'en gros, j'étais "juste" en train de jouer à un concentré de Quake 1, certes un peu mieux, mais loin de la transcendance espérée. DUSK n'échappe pas à l'écueil de la répétitivité. La faute à son bestiaire somme toute basique, qui ne contraint pas suffisamment le joueur à varier ses approches ; mais cela tient également à l'usage jusqu'à la corde de ficelles éculées comme le pop d'ennemis dans le dos, le power-up bien en évidence qui va déclencher une vague de combats, l'interrupteur qui fait tomber dans un piège au lieu d'ouvrir sa porte, etc.. Même la musique, excellente en soi, devient usante à force d'être associée en permanence aux mêmes effets et de tourner en boucle jusqu'à l'élimination du dernier ennemi de la vague qui l'a déclenchée. L'arsenal ne brille pas non plus par son inventivité : des classiques (shotguns, fusil d'assaut, lance-roquettes, etc.), de petites trouvailles (l'arbalète qui traverse les murs), mais rien qui ne se singularise vraiment. Le corps-à-corps est nul (comme dans Quake me direz-vous). Quant aux power-ups originaux (le pouvoir de grimper aux murs, celui d'arrêter le temps, les gimmicks sur la gravité), leur utilisation est peu agréable et ils demeurent anecdotiques à l'échelle du jeu. Enfin, à titre subjectif, l'ambiance malaisante m'a plutôt déplu, de même que les nombreux niveaux inutilement sombres (ha ha ha, ta lampe est cassée) et claustrophobes, particulièrement désagréables à parcourir avec la physique "glissante" et les déplacements trop rapides. Quand bien même on accrocherait à ce type d'atmosphère, les effets dramatiques à base de pseudo-mindfuck et de voix-qui-fait peur tournent un peu court. Bref, DUSK n'en reste pas moins un honnête rétro-FPS à même d'offrir une petite dizaine d'heures sympathiques aux amateurs du genre. J'aurais aimé y ressentir un peu plus de ce plaisir d'esthète qui avait semblé nourrir le test de Sébum ; las, peut-être suis-je simplement en train de devenir trop vieux et aigri pour ces conneries. |
18/02/2023 |
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